Invité au rendez-vous international de Marrakech, Yvon Martial Nzembi Miyagou s’est confié à Gabonreview, ce 14 novembre. Le membre du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Rosevac), a notamment plaidé pour une implication accrue de la société civile dans les actions de lutte contre le réchauffement climatique dans la sous-région.

Le coordinateur du Haut conseil non étatique du Gabon, Yvon Martial Nzembi Miyagou, le 14 novembre 2016 à Marrakech. © Gabonreview

Le coordinateur du Haut conseil non étatique du Gabon, Yvon Martial Nzembi Miyagou, le 14 novembre 2016 à Marrakech. © Gabonreview

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Yvon Martial Nzembi Miyagou, coordinateur du Haut conseil non étatique du Gabon, membre du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Rosevac). Nous sommes ici pour participer à la 22e Conférence des Parties (Cop22), dite Cop de l’«action». Et nous souhaiterions saluer au passage le gouvernement marocain pour l’accès au Maroc des membres de la société civile de la sous-région d’Afrique centrale.

Quels sont vos arguments au cours des travaux auxquels vous prenez part ?

Au Rosevac, nous pensons que le Maroc, dans le cadre de la présidence de cette Cop, réitère son leadership pour capter au niveau international, un certain de nombre de projets et financement dont ont besoin les pays au sud du Sahara, notamment, en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Et vu son modèle en faveur du climat et des énergies vertes, entre autres, nous pensons que le Royaume n’aura aucune difficulté majeure pour atteindre cet objectif. Car nos pays ont en vraiment besoin de ces financements pour face au réchauffement climatique.

Vous évoquiez à l’instant le modèle marocain. A l’issue de la rencontre de Marrakech, ferez-vous des propositions au gouvernement gabonais en vue de tendre vers ce modèle ?

Bien sûr ! Au niveau du Rosevac, nous allons faire des propositions aux différents gouvernements de la sous-région, pour l’applicabilité du modèle marocain dans nos pays d’Afrique centrale. Une démarche sur laquelle nous comptons énormément sur l’implication de la société civile. D’autant que les acteurs de la société civile sont au centre de cette Cop22. Concernant spécifiquement le Gabon, nous demanderons au gouvernement de s’impliquer davantage dans le réchauffement climatique avec l’implication accrue de la société civile dans la mise en œuvre de certaines actions à venir.

 

 
GR
 

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