De 117e en 2017, le Gabon est classé 124e mondial en 2018 dans l’Indice de perception de corruption de l’ONG Transparency International.

© Gabonreview/Shutterstock

 

L’ONG Transparency International a publié, mardi 29 janvier, son rapport annuel sur l’Indice de perception de la corruption dans le monde. Le Gabon n’y est pas cité comme faisant partie des bonds exemples à suivre. Mieux, classé 124e sur 180, le pays d’Ali Bongo semble s’être définitivement enlisé dans la corruption, au point de discuter sa place avec quatre autre pays : le Népal, Djibouti, le Kazakhstan et les Maldives.

Avec un score de 31 points sur 100, le Gabon arrive loin derrière d’autres pays du continent à l’instar du Rwanda (48e), du Sénégal (67e) et du Mali (120e). Etant passé de 117e en 2017 avec 32 points sur 100, il est toutefois le moins corrompu de la zone Afrique centrale. La RCA (149e), le Cameroun (152e), la RDC (161e), le Tchad, le Congo (165e) et surtout la Guinée équatoriale s’avèrent les plus touchés par le phénomène de corruption. Il n’empêche, de 74e mondial en 2004, le Gabon a continué de régresser dans le classement des pays les moins corrompus.

A Transparency International, le fait que le Gabon comme d’autres pays, y compris en Afrique, s’enlisent dans la corruption questionne la qualité de leur démocratie. L’ONG indique, en effet, que «l’indice de perception de la corruption de cette année révèle l’incapacité persistante de la plupart des pays à contrôler de manière significative la corruption».

Pour Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International, «la corruption a bien plus de chances de s’épanouir là où les fondements démocratiques sont faibles et où des politiciens antidémocratiques et populistes peuvent s’en servir à leur avantage».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    AFFLIGEANT!
    La reprise en main ne sera pas facile.
    Le Président devrait s’entourer d’un gouvernement restreint à 5 ou 6 ministres, appuyé par des Cabinets d’experts étrangers comme le Chili l’avait fait à la sortie du régime marxiste.

    • mbwarra dit :

      Les bongolatres « chantres de l’anti-corruption  » . MdR.

      • mbwarra dit :

        Déja virer sans délai ni ménagement les bongo et leur syteme maboul et moribond @ikobey : la question n’est pas ce que les uns et les autres écrivent, mais ce qu’ils font, c’est là dessus qu’ils faut les juger. Or ceux là et ceux qui leur ressemblent comme vous ont le même mépris d démocratie, le même @Simon : la question n’est pas ce qu’ils écrivent, mais ce qu’ils font, c’est là dessus qu’ils faut les juger. Or ils ont le même mépris de la démocratie, le même mépris de l’humain, les mêmes pratiques, la même démagogie, et la même sympathie pour les assassins et les voleurs de leurs propres frères ..,
        Encore un détail les Chicago boys étaient plus que majoritairement chiliens

    • Gayo dit :

      Ce sont les cabinets étrangers qui vont empêcher Ali Bongo de voler? Si la seule que Ali Bongo fait émerger c’est la corruption c’est parceque c’est luu-même un pourri qui se comporte un chef d’une mafia. Si Ali Bongo était dérangé par la corruption, les commanditaires du spectacle honteux des chiffres magiques du Haut-Ogooué ne devaient pas être promu pour leur acte de fraude et de trahison envers la patrie. Le problème c’est Ali Bongo et non ses collaborateurs.

  2. METT dit :

    C’est le systeme »BONGO » malheureusement, car c’est lui qui a institutionnalisé ce phénomène car il disait de son vivant il peut faire d’un singe un ministre et lui apprendre à mieux détourner les deniers public.
    Actuellement c’est devenu un sport national des politiciens quel qu’ils soient et de toutes l’administration actuelle au Gabon et a tous les niveaux.
    Une personne à chaque nomination, il s’aiguise la panse pour y aller concourir a celui qui va détourner plus que l’autre, et malheurs a ceux qui dans l’équipe veulent en faire plus que le maître.
    On est devenu comme tout le monde, le Gabonais est aussi considéré de truand autant qu’on en disait a certains de nos voisins au bon vieux temps quand c’était un sport peu populaire ici.
    Je pense que pour réécrire une nouvelle page de ce pays après le départ des BONGO et leurs émergents, il nous faudrait une réconciliation avec le pays, je veux dire une rigueur dictatoriale de denier public
    Le mal étant fait que le gabonais est reconnu de la sorte est une HONTE DU SYT.BONGO

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