Regrettant la répression violente des troubles liés à la contestation de la réélection d’Ali Bongo, le responsable de la Société civile libre du Gabon demande des sanctions pénales à l’encontre de l’actuel président de la République.

Georges Mpaga, le 21 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

Georges Mpaga, le 21 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

Le président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), Georges Mpaga, affirme qu’à la suite des «émeutes quasi-insurrectionnelles» survenues à Libreville et dans de nombreuses localités du Gabon, peu après la proclamation des résultats officiels du scrutin présidentiel du 27 août 2016, une «barbarie» a été organisée par le pouvoir en place. Celle-ci aurait consisté «aux arrestations arbitraires, aux séquestrations inhumaines, aux assassinats commandités par Ali Bongo et exécutés par ses escadrons de la morts». Des actes dont les autorités gabonaises devront répondre devant des juridictions pénales internationales, a-t-il exigé. Pour le porte-parole de la Société civile libre du Gabon, «Ali Bongo et son gouvernement ont d’ores et déjà largement engagé leur responsabilité pénale devant la Cour pénale internationale (…). Leur avenir très proche est semblable à celui de Charles Taylor, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Slobodan Milosevic».

Pour avoir «brûlé la maison-Gabon», Georges Mpaga exige des «sanctions sévères» à l’encontre d’Ali Bongo. Il sollicite notamment du Conseil de sécurité de l’ONU une «intervention des forces onusiennes», censées «mettre fin aux massacres des populations civiles par le pouvoir illégitimes PDG/Bongo». Le président du ROLBG sollicite également des organismes financiers internationaux «un embargo économique sur le Gabon et le gel de tous les avoirs d’Ali Bongo, sa famille et de tous les membres du gouvernement et autres affidés». Pour lui, il s’agit d’exercer une pression sur celui qu’il soupçonne de refuser de quitter le pouvoir en dépit de « (sa) défaite cuisante et le rejet quasi-généralisé de sa personne par le peuple souverain».

Pour l’heure, Georges Mpaga dit avoir déposé, au nom de la Société civile libre du Gabon, des plaintes contre certains tenants du pouvoir en place ainsi que contre les principaux responsables des forces de sécurité et de défense nationales. Celles-ci, assure-t-il, ont déjà été transmises au parquet du procureur de la CPI.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. SEMA dit :

    Monsieur Mpaga,on a besoin de tout ce que vous avez dit sauf d’un embargo sur le Gabon car le Gabon n’a rien fait de blâmable.Forces onusiennes,gel des « avoirs »,oui.Car la fraude et le génocide sont évidents.

  2. Societe civile, nous sommes tous d’accord pour que toute la bande d’Ali aillent à la CPI et que la saisie soit faite sur tous leurs avoirs. Pas d’embargo sur le Gabon. Ils vont voir la plainte a ete deja deposée à Paris pour ce que vous avez fait aux Franco-Gabonais avec suite à la CPI.

  3. iruanintchango dit :

    Je valide qu’ils aillent croupir en prison ses assassins

  4. John BLINDAGE dit :

    Mais toi qui te dit démocrate , y’a til pas un autre moyen de faire la politique que de casser et violer les femmes ?
    Maintenant , tu fais appel à la CPI , pour envoyer un des tiens .
    Quelle honte à toi donc !!!

  5. MARIA dit :

    Ali BEN Bongo est coupable de crimes contre l’humanité, non seulement pour les violences post électorales mais aussi et surtout pour tous les crimes rituels et économiques réalisés au Gabon. Pas besoin d’autres preuves, le peuple en témoigne déjà.

  6. leokhardo leokhardo dit :

    Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.

  7. Paulb dit :

    Vraiment vraiment vraiment. Quelle forme de dissimulation de la vérité. Une justice ayant les yeux fermés sur les symboles de souveraineté de son pays en flammes ? Des casses et destruction des biens d’autrui,viols,menacés verbales.

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