Premier gala de danse urbaine au Gabon, le Festival Ayeghele Nkina se tiendra du 22 au 28 juillet au séminaire Saint Brottier d’Angondjé. Plusieurs danseurs gabonais de renommée internationale animeront cette manifestation, lieu de stages, rencontres et expositions.

Jean Hussen Ekomo Bikoro et Gwen, sa collaboratrice. © Gabonreview

 

L’affiche de la 2e édition. © D.R.

La 2e édition du Festival Ayeghele Nkina se déroulera du 22 au 28 juillet au séminaire Saint Brottier d’Angondjé. Des ateliers de danse, spectacles et projections seront proposés aux festivaliers tous les jours de 10h à 20h. L’objectif, indiquent les organisateurs, est «l’épanouissement de tout un chacun».  Sous le thème «La danse, facteur de développement économique», ils mettent en exergue le fait que «l’art est au centre du développement économique».

Selon eux, le festival permettra aux danseurs de répondre aux questions «Qui suis-je quand je danse ?», «Quelle est mon identité ?», et «Quelle est ma singularité ?». L’idéal de cette rencontre est de promouvoir la culture de la danse urbaine. «Il y a eu un festival de culture hip-hop, on a un festival de danse de création, mais il n’y a jamais eu un festival dédié à la culture de la danse urbaine», a déclaré Jean Hussen Ekomo Bikoro, créateur de ce gala de danse urbaine en 2017.

La danse urbaine, il la définit comme celle qui émane du milieu urbain, de la rue. Un moyen par lequel le danseur peut s’approprier les codes de la rue et les exécuter comme bon lui semble le temps d’une chorégraphie. Pour lui, la pratique de cette danse permet de «voir comment de la rue, on peut transmettre un message, on peut éduquer».

Le festival prévoit trois concours les trois derniers jours par style et par catégorie, notamment, le Breakdance, le Hip-hop et le Krump. En plus des spectacles des quatre premiers jours, il est prévu du début à la fin du festival des rencontres et des projections des films de danse. «Ce sera des films de danse urbaine qui pourraient aider à retrouver ce qui nous a poussés à danser», a expliqué Jean Hussen Ekomo Bikoro.

Si l’entrée est libre et gratuite, pour assister aux ateliers par ailleurs destinés à tous, les festivaliers devront débourser la somme de 1000 francs CFA. Toutefois, chaque festivalier bénéficiera d’une connexion Internet gratuite afin de partager en temps réel tout ce qui se fera. «Cette année on veut vraiment avoir un rendu visuel intéressant», a souligné Jean Hussen Ekomo Bikoro. Si les organisateurs remercient leurs différents soutiens, ils signalent qu’ils sont toujours en quête de financements pour mener à bien leur projet.

 
GR
 

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