Réclamant leurs émoluments dus par l’Onu, des militaires rentrés de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations-unies en République centrafricaine (Minusca) ont manifesté le 14 août dernier à Libreville.

Soldats de la Minusca manifestant, le 14 août 2015 à Libreville. © D.R.

Soldats de la Minusca manifestant, le 14 août 2015 à Libreville. © D.R.

 

Ras-le-bol ! C’est le sentiment exprimé, le 14 août dernier à Libreville, par des militaires gabonais rentrés de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations-unies en République centrafricaine (Minusca). Ils ont, en effet, observé un mouvement pour revendiquer leur dû. Alors que la hiérarchie de l’Onu avait promis verser les fonds sur leurs comptes à Libreville avant leur retour, ils ont constaté le contraire. «Aucun franc CFA de l’Onu n’a été versé», ont-ils déploré. Estimés à un peu plus d’une centaine, ces éléments des forces de défense ont investi l’esplanade de la base militaire aérienne 01, à Libreville, et ont barré la route menant l’aéroport tout en scandant des slogans hostiles à l’Onu. Si aucune réaction officielle n’a encore n’a été relevée, tout porte à croire que la situation pourrait être rapidement réglée.

En mars dernier, un contingent de 450 soldats gabonais a été dépêché à Bangui, dans le cadre de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations-unies en République centrafricaine (Minusca). A l’occasion de leur retour, une centaine d’entre eux avait été décorée des médailles de la reconnaissance des Forces armées, de l’Ordre militaire de la Panthère noire, et des médailles d’honneur de la gendarmerie nationale et du service de santé militaire. Une cérémonie au cours de laquelle le chef de l’état-major de l’armée de terre avait également affirmé que la nation récompenserait les méritants.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Juste dit :

    Il faut une véritable vision stratégique de la projection de nos forces sur les théâtres extérieurs. Ceci passe par la valorisation du traitement des soldats qui participent au prestige du Gabon et crédibilisent le système de défense du pays. La place du Gabon sur la scène africaine dépend aussi de sa capacité à se faire respecter. En outre, n’oublions pas que l’armée a le moral de son estomac. or, ventre affamé n’a point d’oreilles.

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