Trois ans après le lancement de la Décennie de la femme gabonaise, le gouvernement entend bientôt faire le bilan des réalisations enregistrées ces dernières années, et compte sur le Système des Nations-Unies pour l’aider dans la mise en place d’une feuille de route pour les sept prochaines années et pour la conception d’un Code de la famille.

Estelle Ondo et Stephen Jackson, le représentant des Nations-Unies au Gabon, le 7 février 2019. © D.R.

 

Photo de famille au terme de la réunion. © D.R.

Lancée en mars 2015, la Décennie de la femme gabonaise amorcera dans un mois sa quatrième année. Ayant recouvré son poste à la tête du département ministériel qui en a la charge, Estelle Ondo estime que l’occasion est favorable pour faire un bilan et pour fixer un nouveau cap dès cette année. Une séance de travail s’est tenue dans cette optique, jeudi 7 février, avec des experts du Système des Nations-Unies, parmi lesquels les représentants locaux de l’Unesco, de l’Unicef et de l’UNFPA. Il s’est agi de questionner le rôle de la femme dans la société gabonaise durant ces trois dernières années.

«Il est important, après cette initiative présidentielle, de faire le bilan, de voir quels sont les défis, les obstacles et les recommandations pertinentes pour pouvoir avancer. Mais il a également été question, au cours de cette rencontre, d’aborder le sujet de la famille. Les experts sont disposés à accompagner le gouvernement gabonais dans la réalisation d’un Code de la famille, en passant en revue les différentes lois que le Gabon doit adopter, notamment pour faire face aux violences faites aux femmes, à la jeune fille-mère et aux orphelins», explique la ministre de la Famille, de l’Égalité des chances, chargée de la Décennie de la femme.

Avec les représentants des organismes du Système des Nations-Unies, Estelle Ondo a travaillé sur la feuille de route liée à la poursuite de la Décennie. Cette feuille de route, selon Mohamed Ahmed Adb, tient sur deux principales étapes. La première, axée sur le cadrage méthodologique, a été réalisée. «Actuellement, nous sommes en train de passer à l’étape d’entretien, de la collecte des données sur le terrain. Une étape cruciale parce qu’elle permet de collecter les informations auprès de toutes les parties prenantes, ayant pris part à la mise en œuvre dudit plan», estime l’expert chargé de programme de planification stratégique à l’UNFPA.

 
GR
 

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