Pour le coordonnateur des programmes de l’ONG Initiatives développement recherche conseils (IDRC Africa), le rapport récemment publié par les ONG Mighty et Brainforest n’est ni scientifique, ni économique, encore moins écologique. Mais est le fruit d’une pression politique.

Le coordonnateur des programmes de l’ONG IDRC Africa, Hervé Omva Ovono, le 16 décembre 2016. © Gabonreview

 

Réagissant aux accusations de déforestation portées contre la multinationale singapourienne, le coordonnateur des programmes de l’ONG Initiatives développement recherche conseils (IDRC Africa), a affirmé le 16 décembre 2016, que les réprimandes et recommandations livrées par ce travail, ne reflètent nullement les réalités sur les différents sites de palmiers à huile d’Olam Gabon.

«En tant que partenaire du gouvernement gabonais et d’Olam, nous pensons que la vérité doit être établie parce que ce n’est pas un rapport scientifique, ce n’est pas un rapport économique, encore moins écologique. Nous pensons que ce rapport qui est en fait une source de pression sur les acheteurs d’huile de palm ne peut pas être bénéfique pour l’économie du Gabon», a affirmé le coordonnateur des programmes de l’ONG IDRC-Africa Hervé Omva Ovono.

Dans leur rapport conjoint, les ONG Mighty et Brainforest soutiennent qu’Olam se refuse à adhérer à une politique de zéro déforestation selon la méthodologie HCSA (Approche par les stocks de carbone élevés). Un standard visant à identifier et éviter la déforestation de zones forestières capables de stocker une grande quantité de carbone dans l’atmosphère ou abritant une biodiversité animale ou végétale.

Des accusations que la multinationale singapourienne semble minimiser, quand son partenaire, sous une posture qualifiée de «neutre», tente de battre en brèche avec des arguments selon lesquels, dans son souci constant de respect de l’environnement, des coopérations auraient permis la mise en place d’une stratégie de développement agro-industriel cohérente pour le Gabon. Tout en prenant en compte les standards internationaux reconnus en termes de gestion durable des ressources naturelles.

«Nous pensons que c’est beaucoup plus politique qu’autre chose et c’est pour cela que nous condamnons fermement ce rapport. Nous disons arrêter, le Gabon est en train de se construire, c’est un pays qui veut exporter ses produits. Nous crions stop au complot, car comment expliquer que sur ses deux plantations de palmier à huile, il y a une qui a été certifié RSPO sans que ces soi-disant anomalies ne soient signifiées ?», s’est exprimé le coordonnateur des programmes de l’ONG IDRC Africa.

Selon IDRC Africa, Olam veille au respect des forêts à haute valeur de conservation (HVC) et aux forêts à haute teneur en carbone (HCS), mettant ainsi la moitié de ces concessions en zones de conservation, pour lesquelles un suivi rapproché est opéré pour garantir leur intégrité, représentant près de 60 000 ha de milieux naturels mis en défend.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Franck dit :

    Monsieur le coordonnateur des programmes de l’ONG IDRC-Africa Hervé Omva Ovono, c’est plutôt votre réaction qui est strictement politique politicienne à la limite cynique !

    Je vous recommande de relire le rapport des ONG Mighty et Brainforest dans toute sa rigueur, d’analyser la réaction des responsables d’OLAM sur le sujet.

    Oui, la vérité doit être établie, pas « en tant que partenaire du gouvernement gabonais et d’Olam » mais en tant que Gabonais tout simplement.
    Le développement du Gabon ne doit pas se faire au détriment des gabonais; mais avec, et pour les gabonais tout en préservant leur environnement pour que les générations futures puissent en bénéficier autant que nous.

  2. Yann Ngil dit :

    Ce Monsieur Ovono est un mythomane opportuniste bien connu des différents couloirs des autorités gabonaises !
    Son intervention est honteuse et ne fait que confirmer les sentiments que j’avais à l’égard de ce pantin.
    Il a par ailleurs sans doute oublier ce que veut dire « Olam » dans sa langue (Fang) : cela veut dire « LE PIEGE » !
    Le monde entier pointe les plantations d’huile de palme du doigt mais lui, sans aucune expertise reconnue, vient prétendre le contraire.
    Encore un bouffeur !

  3. LIBERTE dit :

    J’ai failli le prendre au sérieux jusqu’à ce que je me rende compte que le meme type figure sur l’article des Aliste! quelle crédibilité peut on accorder aux propos d’un courtisant et partisan?

  4. Le Tsombi dit :

    Mais Monsieur OMVA OVONO, soyez réaliste, vous êtes partenaires du gouvernement et d’OLAM et vous pensez que vous aller defendre quelle position? ce sont eux qui vous donnent de quoi survivre. Monsieur OMVA, je vous signale que j’ai travaillé avec vous pour OLAM donc de grâce

  5. ona dit :

    Il faut d’abord que celui qui s’exprime sur la qualité d’un rapport sache le lire. Lui qui parle de rapport politique ne se soustrait pas au copinage politique. Quand Olam à Singapour reconnaît 50% des accusations portées sur sa politique à travers des projets pas seulement au Gabon mais à travers le monde, ce n’est pas un pompier sans eaux qui viendra éteindre le feu allumé. Dommage que certains veuillent s’exprimer sur des sujets qui ne sont pas à leur niveau. Dire que ce rapport n’est ni scientifique encore moins économique c’est faire preuve de ténèbres intellectuels. Il ne suffit pas de lire le résumé du rapport en diagonale encore faut il être capable de lire le rapport narratif. Je l’invite à le telecharger sur le site de Brainforest : http://www.brainforest-gabon.org

  6. Obiang Francois dit :

    Hervé, élaborez un contre rapport scientifique au lieu de mettre en cause le travail qui a été fait. La démarche que vous utilisez n’est pas scientifique

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