Sous la houlette de la Confédération patronale gabonaise (CPG), elles entendent agir en synergie pour amener le gouvernement à honorer ses engagements.

 Les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG) et ceux des organisations sœurs. © Gabonreview


Les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG) et ceux des organisations sœurs. © Gabonreview

 

Le 29 juin dernier, la Confédération patronale gabonaise (CPG) a rencontré ses consœurs. Il s’agissait d’harmoniser leurs positions sur certains problèmes, notamment la dette intérieure et la parafiscalité.

Au cours de cette rencontre tenue à la Chambre du commerce, les organisations patronales se sont engagées dans une démarche commune, à même de garantir la survie des entreprises et le maintien des emplois.

Les organisations patronales s’inquiètent de ce que le gouvernement ait du mal à se conformer au pacte signé en avril dernier. «Les efforts du gouvernement sont encore timides et elles (les organisations patronales) souhaiteraient qu’il soit plus actif. Nous savons qu’il y a eu des gestes assez significatifs, mais dans le pacte que nous avons signé, le gouvernement s’est engagé à nous communiquer également ce qui a été fait, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », a déploré le président de la CPG, Jean-François Boumah, annonçant des rencontres à venir avec le ministre de l’Economie puis le Premier ministre.

Pour sa part, l’Organisation patronale gabonaise (OPG) a dit être attachée à l’idée d’un rapprochement avec les autres syndicats patronaux, estimant que les problèmes des entrepreneurs sont les mêmes, notamment l’accessibilité aux marchés, aux crédits et la parafiscalité. «Nous nous réjouissons d’avoir rencontré la CPG(…) La dette c’est quelque chose qui doit être résolue surtout pour les PME qui n’ont pas une marge énorme de fonctionnement. Elles comptent sur ça pour pouvoir avancer, du moins pour pouvoir exister. Cela fait partie des problèmes qui doivent être résolus en groupe comme nous l’avons fait tout à l’heure», a affirmé Emmanuel Eyeghe.

S’agissant de la parafiscalité, le président de l’OPG a estimé qu’il est difficile de payer tout le temps. «Lorsque la parafiscalité intervient, c’est inorganisé et ce sont des impératifs que l’on vous donne, vous payez ou on vous prend votre marchandise et lorsqu’on sait que cet argent est pour des individus et non pour l’assiette fiscale nationale, ça devient assez difficile. Donc la parafiscalité détruit la PME. Il conviendrait d’avoir une fiscalité légale» a-t-il dénoncé.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Dupont&Dupond dit :

    Mais le patronat gabonais disait encore , il n’y a pas si longtemps , que le biafrai et sa clique d’apatride ont soldés la dette intérieure ……..donc ces vautours sont également « vaudouïsés  » ?

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