Le ministère de l’Économie et des Finances a annoncé, le 3 février, le succès de l’opération de gestion active de sa dette obligataire internationale. La transaction aurait rempli ses objectifs.

Le Gabon a réussi l’opération de gestion active de sa dette obligataire internationale.  © D.R.

 

Le Gabon a récemment annoncé le lancement sur les marchés internationaux une opération de gestion active de sa dette obligataire internationale. Selon un communiqué du ministère de l’Économie et des finances daté du 3 février 2020, «cette transaction, conclue avec succès, a rempli ses objectifs, dont le rachat partiel de l’obligation internationale à échéance 2024, à hauteur de 750 millions de dollars, et l’émission d’une nouvelle obligation internationale d’un montant de 1 milliard de dollars avec une maturité moyenne de 10 ans et un coupon de 6,625%», souligne le communiqué.

Le ministère de l’Économie indique qu’un coût de refinancement maîtrisé a également permis de préserver la soutenabilité de la dette extérieure gabonaise. «Le Gabon s’est à nouveau imposé comme un risque de crédit attractif aux yeux des investisseurs internationaux, grâce à l’effort soutenu de communication effectué par le Gouvernement», argumente le communiqué gouvernemental qui indique que les investisseurs ont accueilli de manière très positive le retour du Gabon sur les marchés. Le ministère des Finances en veut pour preuve, «la sursouscription de plus de trois fois le montant de la nouvelle obligation».

Pour le gouvernement gabonais, le succès de cette opération traduit les résultats positifs des efforts de diversification à la faveur des décisions jugées courageuses prises par le président Ali Bongo, l’augmentation de la résilience de l’économie gabonaise, la réussite du programme de réformes soutenu par le Fonds monétaire international (FMI), dont la dernière est prévue à la fin du 1er trimestre 2020, mais aussi, la non-accumulation des arriérés sur la dette extérieure.

«La réussite de ladite opération est appréciable au vu de l’incidence sur les marchés de l’épidémie de coronavirus ainsi que l’appréciation négative de l’économie gabonaise par l’agence de notation Moodys. En somme, elle traduit la confiance des investisseurs internationaux sur les perspectives optimistes de la politique économique du Gabon», estime le gouvernement gabonais.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ikobey dit :

    Résultat : 250 millions $ de dettes supplémentaires à 6.225%. Le pays s’appauvrit un peu plus et le « gouvernement se réjouit » !
    Quand vont-ils redresser la barre ?

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