Deux morts ont été enregistrés dans un accident qui s’est produit, le 10 avril, dans la zone de Ndjolé-Bifoun. Les deux dépouilles mortelles n’ont été retrouvées que quelques jours plus tard en début de décomposition.

Accident dans un ravin

Les faits se sont passés le 10 avril dernier en fin d’après midi, quand une camionnette, certainement d’une défaillance mécanique, aurait dérapé pour se retrouver dans un ravin, indique le quotidien L’union.

Le véhicule de marque Toyota Dyna immatriculé 4161 G1M, a été retrouvé dans un ravin sur l’axe Ndjolé-Bifoun deux jours après le drame avec deux corps en début de décomposition : le chauffeur Zacharie Amougou, 64 ans, de nationalité Camerounaise, et Dieudonné Methogo me Nguema, 51 ans, de nationalité Gabonaise.

Selon la brigade de Gendarmerie de Ndjolé, le camion qui transportait des denrées alimentaires, revenait du marché mondial. Après un arrêt dans la ville, le chauffeur devait rallier Libreville. Les témoignages des riverains vendeurs de carburant indiquent que l’accident se serait produit en fin d’après midi. «Il était entre 16 et 17 heures», précise un agent en service à Ndjolé avant de souligner que, vraisemblablement, les autres automobilistes n’auraient pas suivi la scène. Ce n’est que deux jours plus tard que des passants ont découvert le véhicule au fond du ravin, indique L’union.

Les parents des deux victimes n’auraient pas eu de leurs nouvelles après leur départ de Ndjolé : « Mon époux  m’avait appelé  à 15 heures pour me dire qu’il était en escale à Ndjolé, et qu’il était en train de prendre le repas. Après ce coup de fil, il n’a plus donné signe de vie, quand je tentais de le joindre son téléphone était fermé», a déclaré Françoise Amougou, l’épouse du chauffeur.

Ce dernier aurait effectué le chemin seul jusqu’à Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano. C’est au chantier voisin de Zomoko, qu’il aurait embarqué Dieudonné Methogo me Nguema. «Il nous avait appelé pour nous dire qu’il prenait la voiture pour revenir à Libreville pour réclamer ses droits sociaux auprès de son ex-employeur. Mais nous étions surpris de constater qu’il n’arrivait pas après deux jours», a renchéri Célestin  Ndong Biyogo, l’ainé de Dieudonné Métogo me Nguema.

Cet accident, vient une fois de plus interpeller les usagers de la route et les pouvoirs publics en vue d’un redoublement de la vigilance, au regard des nombreux accidents enregistrés particulièrement dans cette zone de Ndjolé.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. michel oswald dit :

    c’est triste pour les familles.aussi il faut relever que l’axe ndjolé bifoun demande beaucoups de precautions en matiere de conduite;avec ses virages, talus sans oublier ravins. puis l’état faire encore plus d’éffort en pausans des gardes corps en béton armé le long de c’est axe.

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