La capitale gabonaise accueille depuis ce mardi, jusqu’au jeudi 28 juin prochain le 3e symposium de l’AfriGEOSS, le système africain des systèmes de l’observation de la Terre, sur fond d’appui aux politiques de développement durable des différents pays membres.

Le 3e symposium de l’AfriGEOSS s’est ouvert, mardi 26 juin, à Libreville. © Gabonreview

 

Moments de la cérémonie d’ouverture. © Gabonreview

Après Sunyani au Ghana en 2017, c’est à Libreville que s’est ouvert le 3e symposium de l’AfriGEOSS, sous le thème «Construire des observations de la Terre plus intelligentes pour soutenir les politiques de développement durable». Ces assises, a estimé Guy-Bertrand Mapangou, à l’ouverture des travaux, constitue une aubaine et une nécessité pour l’Afrique et pour le Gabon en particulier qui, à travers l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), a amorcé en 2015 la lutte contre la pauvreté et pour la réduction du fossé technologique entre l’Afrique et les autres continents.

Pour le ministre d’Etat à l’Economie numérique, «à l’heure où le continent africain est en proie à la pauvreté et l’insécurité multiformes et grandissantes, la tenue du symposium est assurément opportune car, plus que jamais, nous avons besoin des plateformes comme celle-ci pour approfondir les réflexions pouvant aider l’Afrique à sortir des turpitudes de la mondialisation et permettre ainsi à ses populations de bénéficier des fruits de la croissance économique et du développement».

Pour sa part, Aboubakar Mambimba Ndjoungui, directeur général adjoint de l’Ageos, a estimé qu’«il était important pour notre pays d’accueillir ce 3e symposium de l’AfriGEOSS». Ces travaux, présentés comme «une plateforme d’échange et de dialogue», permettront de «renforcer le partage d’expériences, ouvrir le dialogue avec les utilisateurs de la technologie et poser les bases d’une véritable stratégie de mise à disposition de solutions pour les décideurs».

L’AfriGEOSS, initiée dans le cadre du Groupe on Earth Observation (GEO), a pour but de renforcer la collaboration, les synergies et les opportunités liées aux différentes initiatives nationales et internationales. Selon le DGA de l’Ageos, il s’agit d’une initiative «indispensable à une pleine intégration de l’Afrique au Système mondial des systèmes d’observations de la Terre (GEOSS), avec pour finalité le développement de solutions au bénéfice de nos populations, de nos Etats et donc de notre développement durable»

Les travaux de Libreville traitent des questions liées, entre autres, à la santé alimentaire et l’agriculture durable, l’eau en Afrique, l’occupation des sols dans le continent et la gestion durable des ressources naturelles. Les participants viennent de divers pays du continent : Gabon, Cameroun, Bénin, Togo, Kenya, Afrique du Sud.

 
GR
 

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