Prenant part à la phase citoyenne du dialogue politique national à Libreville, la plateforme Diaspora unie de l’Europe a fait quelques propositions sur la réforme des institutions attendue par les Gabonais.

Des participants de la phase citoyenne du dialogue politique national à Angondjé. © D.R.
 

S’ils ont effectué le déplacement de Libreville pour prendre part à la phase citoyenne du dialogue politique national ouvert le 29 mars, ce n’était pas pour rien. Les membres de la diaspora gabonaise attendent du changement dans plusieurs domaines impactant la vie des Gabonais, y compris au sein des institutions constitutionnelles. A l’occasion de sa communication du vendredi 31 mars au stade d’Angondjé, dans le panel «Réforme des institutions», la plateforme Diaspora unie de l’Europe n’a pas manqué de faire des propositions, en vue d’améliorer la gouvernance dans le pays, pour mettre fin à la crise sociopolitique actuelle. Crise qui, selon elle, n’est pas consécutive au seul «coup d’état électoral d’août dernier» mais des autres «présidentielles truquées» depuis Omar Bongo.

Au pays «où la Constitution est devenu un simple papier où l’on consigne, côte à côte, des ‘‘mots’’ qui, en surface, semblent conforter les droits démocratiques du peuple, mais qui, au fond, les nient à chaque instant», Diaspora unie de l’Europe a dit militer pour «la restauration de la constitution issue des travaux de la Conférence nationale de 1990». De plus, la plateforme propose que plusieurs chantiers soient menés, entre autres, dans le sens du retour au mandat présidentiel de 5 ans, de la désignation des membres de la Cour constitutionnelle, de la Cenap de la suppression du Sénat pour le remplacer par des «parlements provinciaux», du redécoupage administratif «en fonction des critères objectifs». Mais surtout, la plateforme appelle à mettre des «garde-fous institutionnels» visant à réduire les pouvoirs du président de la République.

Mais pour la Diaspora unie de l’Europe, les assises qui se tiennent actuellement à Libreville devraient permettre de conduire à autre chose que des réformes institutionnelles annoncées plus haut : la question de la présidentielle du 27 août 2016 et ses résultats fortement contestés persiste toujours, et il faut en finir. Pour ce faire, la plateforme propose d’ores et déjà de réfléchir sur «la mise en place d’une période de transition de 2 ans maximum» avant l’organisation d’une nouvelle présidentielle avec, en prime, «la mise en place d’un gouvernement de transition». Et pour la prochaine présidentielle, les Gabonais d’Europe n’ont pas manqué d’indiquer que «la non opportunité d’un 3e mandat pour l’actuel président de la République» doit être examinée. Pour cause : «les élections de 2009 et 2016 relatives aux deux premiers mandats (auraient) fortement endeuillé notre pays et mis en péril la paix et le développement».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. MEYE dit :

    On verra bien ce que ça va donner.

  2. Gaboma dit :

    N’oubliez pas qu’en 1993 Omar Bongo a pu tricher malgré la constitution de 1991. La question au niveau des élections est comment rendre les résultats sorties des urnes inviolables? Comment rendre la présidente de la CC indépendante de la CC ainsi que chaque député. Si la présidente de la CC a le pouvoir d’annuler des milliers de voix comme au 2ieme arrondissement à Libreville sans possibilité de revoter pour faire élire son fils il y a problème. Si un député peut perdre son mandat parce que exclu d’un parti politique géré par n’importe quel fou, il y a aussi problème. La constitution de 1991 nous prévient-elle des conflits d’intérêts entre les représentants des 3 pouvoir? On peut aller plus loin dans la modernité démocratique, comment rendre les recrutements, les nominations et les affectations dans l’administration publique plus transparents et plus objectif en interdisant par la loi la nomination des parents pour offrir à chaque gabonais la meme chance dans un Gabon qui ressemble de plus en plus à un Gabon de castes : les fils de présidents sont présidents, les fils de ministres ministres, les fils de makayas chômeurs meme quand ils ont des diplômes et de la compétence. Mais je sais qu’on a rien à attendre de ce dialogue géré par Ali Bongo, peut être la génération après la regne de Malika Bongo pourra rêver sans regarder les limites de ses origines familiales, de ses convictions politiques, de son degré de militantisme et j’en passe .

  3. Homo Naledi dit :

    Bonjour, tout ça est bien beau, vous oubliez que le dictateur passe toujours en force. Il n’a pas d’acte de naissance, il se présente quand même, il est battu, on le déclare gagnant, et il tue nos frères sans vergogne. Maintenant vous dites qu’il doit être disqualifié pour un éventuel troisième mandat, vous rigolez ou quoi? Il passera outre. Il doit partir maintenant, ne le légitimez pas. Il n’est pas notre président.

  4. St.Michael dit :

    Une greffe qui produit des rejets est une greffe ratée. Pour que le patient ne crève pas il faut enlever la greffe incompatible.
    A cause du mensonge d’état de Bongo Albert et le mensonge indigne de Nkama Joséphine, l’opération de greffe d’Alain bongo sur la nation gabonaise ne fait que des rejets qui se sont accentuées ; aux élections de 2009 et 2016 des dizaines de gabonais ont été abattus après le passage en force de 2009 et des centaines tués à bout portant après le coup d’état sanglant a ciel ouvert de 2016.
    Ce serait vain de tenter une autre greffe car cet Aliben (gabonais adopte au Gabon) ne remplit pas des conditions d’éligibilité selon la constitution gabonaise.
    A mon humble avis et selon ce que pensent les 90 % des gabonais dignes/intègres, Ali a suffisamment amasse l’argent et peut tranquillement aller rejoindre Silvia et Accrombessi à Londres en laissant le Gabon aux gabonais.
    Once for all, nothing more and nothing less, aliben MUST GET OUT AND GABON WILL BE IN PEACE.

  5. Obus dit :

    La diaspora pose des vrais problèmes. Il faut ajouter qui a donné les instructions pour tirer sur des gabonais? Si cette question n’est pas abordé ce que rien n’est traite car c’est la principale.

  6. ikafi dit :

    Laisser tomber, vous ne pouvez rien! La france a encore ses intérets dans ce pays.
    Je vous informe que ALI BONGO a déjà confectionné le rapport qui sera lu à la fin de la messe :
    Suppression de l’article 10 : vous n’aurez que vos beaux yeux pour pleurnicher.
    Election présidentielle ramenée à 7 ans sans renouvellement.
    Election à deux tours.
    Ali BONGO aura droit encore à deux mandats, puisque la constitution a été re-initialisée.
    pas de libération des prisonniers politiques alors que cela devrait être un préalable à l’entame des travaux de l’assemblée constituante.

  7. AGORA dit :

    Quelle diaspora unis?la vraie fait des marches….! »profito situationiste « 

  8. Honneur au peuple Gabonais dit :

    Rares innovations de ce conciliabule ou de cette messe :
    Les élus gabonais ont désormais le droit de faire un contrôle budgétaire de fin d’exercice budgétaire de chaque année, afin de s’assurer que la France n’a pas prélévé abusivement 50 % des avoirs extérieurs du Gabon, seuls 20% peuvent être tolérés pour la gestion de l’émission monétaire.
    Tout emprunt de l’état gabonais passera désormais par une consultation des élus.
    Les ministres seront engagés désormais avec CDD de 2 ans renouvelable par le président de la république. il n’y aura plus d’éviction avant 2 ans de CDD ministériel.
    Les ministres n’auront plus le droit de nommer plus de 20 personnes dans leur ministère pour éviter l’injustice.
    Le conseil de nomination et de l’égalité des chances recevra désormais tous les CV des personnes désireuses de travailler dans des carrières de l’Etat. Un tirage au sort devant la presse nommera les personnes aux postes sollicités.
    Les ministres d’états et les présidents des institutions ont accès aux informations du coffre fort de l’état gabonais.
    Le Directeur de la BEAC et celui du Trésor doivent informer chaque mois, les présidents des institutions , les premier ministres et les ministres d’état, de l’évolution des finances de l’état gabonais.
    Fini avec un régime présidentiel prédateur des richesses nationales.
    Les salaires du président de la république, des ministres, des présidents des institutions, des directeurs des sociétés de l’état et des sociétés para-publiques doivent être régulièrement publiés au journal officiel chaque début d’année.
    Les pensions de retraite dorée des anciens PM, PAN, PCC, PCES, etc.. ne seront possibles qu’après un exercice de fonction de 4 ans au moins.
    Un tribunal contre l’enrichissement illicite sera crée dès Juillet 2017 selon le communiqué des travaux.
    Une haute cour de justice sera ordonnancer avant la fin de l’année.
    Toute personne physique sur le sol gabonais ayant plus de 400 millions de francs CFA dans son compte doit faire une justification de ses fonds au niveau des organismes suivants dans un délai de 3 mois :
    l’Agence nationale des investigations financières (ANIF)
    La Commission nationale contre l’enrichissement illicite.
    Le B2
    Le Conseil d’Etat.
    La BEAC est chargée d’envoyer la liste des personnes physiques ayant plus de 400 millions de CFA dans leur compte.
    Toute nouvelle création de société ayant plus de 400 millions de cfa en capital doit justifier auprès des mêmes organismes de la provenance de ces fonds.
    La commission du DIALOGUE Nationale demande au gouvernement en cours de créer une compagnie nationale de Trading des matières premières du Gabon (Bois, pétrole, uranium, manganèses, fer etc…) et de ne plus commercialiser les matières premières du Gabon par une société mafieuse avec des accords secrets.
    La commission du dialogue nationale interdi désormais aux ministres et aux personnes bénéficiaires des dons ou des réalisations de l’état gabonais de ne plus remercier le chef de l’état. Le budget du gabon avec lequel l’infrastructure a été réalisée n’est pas l’oeuvre du président de la république, ni d’un ministre.
    Désormais, il sera interdit de créer une quelconque société dans une province sans recevoir l’approbation du ministère de l’égalité des chances assistés par un membre du bureau du médiateur. Ainsi toutes les provinces du gabon doivent bénéficier des investissements proportionelement à sa démographie. Par exemple, le minstère de l’égalité de chance n’acceptera la mise en service du fer de Franceville, si une autre province du gabon ayant lme même potentiel n’a pas encore une industrie extractive. Il faut équilibrer désormais le développement des provinces du Gabon.
    C’est cela le dialogue nationale, mais pas un rapport pré-redigé qui viendra encore humilier toute une nation.
    Vive la démocratie et la marche du Gabon.

    • Tiratata dit :

      C’est normal. Quand c’est virtuel ca n’apparaît dans aucun rapport.

    • GABON D'ABORD INTELLIGENT dit :

      Tout cela n’est que poudre aux yeux car ce n’est pas lors d’un dialogue qui n’a meme pas de cahiers de charges qu’on prends des decisions qui ne sont que cosmetiques car il vca aboutir a une serie d’annonces qui prendrtont 7 ans et certainement un autre mandat pour voir le jour. on n’y croit PLUS !!!

    • GABON D'ABORD INTELLIGENT dit :

      HONNETEMENT si tu n’est pas du regime pour nous faire de la propagande sur papier je ne sais d’ou tu est reellement. Que faut-il encore ? 49ans de bongoisme. 7ans de pouvoir avec des moyens assez importants…..pour l’heure on offre des forets aux americains, notre OR et notre diamant aux marocains, les terres rares et le niobium a des compagnies fantomes….Le GABON est devenu le carrefour de tous les bandits internationaux qui pillent et organisent la fuite des capitaux. Des promesses, des promesses et a quend les realisations ? oN MENT AU PEUPLE….ON VOUS MENT

  9. Gilbert dit :

    Comme disait quelqu’un, il y aura de nombreux déçus au sortir de ce monologue national

  10. MWANE NYAMBI dit :

    Ils sont venus pour les perdiems, ils ne repartiront pas les bras vides, les Bongo savent donner quand leur pouvoir est contesté…

  11. akomamba dit :

    C’est beau, ca fait même rêver mais je vous prie de parcourir l’histoire des dictatures et vous aurez l’impression du déjà vu et du déjà entendu. A la fin, le dictateur botte en touche ces bonnes résolutions qui permettent de faire évoluer le pays dans tous les sens.

  12. Paolo dit :

    Quand je lis cet article j’ai la chair de poule, tellement j’aime ce pays, je n’ai que lui. Cela ne m’a jamais effleuré l’esprit d’aller à l’étranger même en voyage. Et quand je vois ce qu’on fait de ce pays en ce moment, je suis fortement attristé. Mais vous savez, autant celui qui commet un crime contre son père est jugé comme un meurtrier, celui qui en commet contre son pays l’est tout autant. LEON MBA VOUS ATTEND TOUS, VOUS LUI RENDREZ COMPTE DE TOUS LES BORDEREAUX.

  13. GABON D'ABORD dit :

    De QUELLE DIASPORA UNIE Parles t-on ? ON les connait ou ? Les marches se poursuivent et les actions de la diaspora deviennent de plus en plus dure . La diapora a dit NON au dialogue et vous creez une association que vous apellez Diapora UNIE ? A t-elle deja organise une manifestation en occident ou ailleurs ? ARRETONS SVP. Ce regime va tomber de la plus brutale des maniere car le peuple en apprends chaque jour des mensonges du regime dictatorial de ALI.

  14. Faustino Nze Ondo dit :

    Vous avez dit sans tabou….

  15. gigi essono ndong dit :

    moi aussi je veux bouffer marre de mes 400mil climé

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