En l’absence des ténors, la participation de certaines personnalités de l’opposition ne  permettra ni de rassembler, ni de dépasser les clivages partisans, encore moins d’aller au fond des problèmes.  À y regarder de près, la concertation voulue par Ali Bongo débouchera sur un accord vague et fondé sur des généralités.
Le stade l’Amitié à Angondjé dans le Nord de Libreville, épicentre du Dialogue politique gabonais. © Dworaczek Bendome
 
Censé trouver une voie de sortie à la crise post-électorale, le Dialogue politique est en passe de virer à la querelle politicienne. Sous l’égide de militants sectaires et zélés, il s’est transformé en une opération de débauchage. Depuis des semaines, ses organisateurs n’ont de cesse d’annoncer la participation de «factions» de partis politiques reconnus ou de militants de l’opposition agissant «en leurs nom propres» (lire «Le triple défi»). Depuis des mois, les partis concernés, et plus largement le camp Ping, demandent à être édifiés sur la différence entre cette concertation et celles ayant eu lieu en 90, 94 et 2006 (lire «Jean Ping dénonce «un bal des vampires»»). Depuis des semaines, ils disent ne pas se reconnaître dans la démarche de certains des leurs (lire  «Agir maintenant pour faire bouger les lignes»). Bref, instruits de l’expérience du passé, ils essaient de comprendre en quoi l’initiative en cours va à rebours d’une tradition vieille de plus d’un quart de siècle.
Une stratégie connue de longue date
N’empêche, les organisateurs du Dialogue politique campent sur leur position. Comme si quelque chose d’inavouable, de plus viscéral, de plus pernicieux et finalement de plus partisan se cache derrière leur assaut de bons sentiments. Droits dans leurs bottes, ils ne changent rien à leur argumentation. Du haut de leurs certitudes, ils maintiennent leur cap. Or, en l’absence des ténors, la participation de certaines personnalités de l’opposition ne changera rien au déficit de représentativité, ni à la partialité de l’organisation, ni à l’inadaptation des thèmes abordés. Autrement dit, cette rencontre ne permettra ni de rassembler, ni de dépasser les clivages partisans, encore moins d’aller au fond des problèmes. À y regarder de près, elle débouchera sur un consensus mou, c’est-à-dire un accord vague et fondé sur des généralités. Manifestement, elle jouera sur les marges et non sur les principes. On est en face de la manœuvre politicienne type.
Les organisateurs du Dialogue politique se trompent-ils de bataille et d’époque ? Depuis 1990, la recherche du consensus a permis de s’attaquer aux questions de forme sans rien régler au fond. Mais, sur ce coup-ci, la dynamique née de la désignation de Jean Ping comme candidat unique de l’opposition, l’inédite mobilisation des Gabonais de l’extérieur et les prises de position de l’Union européenne laissent croire en une possibilité de basculement. Du coup, le Dialogue politique s’en trouve rejeté et combattu par la frange la plus représentative de l’opposition et même de l’opinion nationale.  L’intérêt d’y prendre part n’est plus du tout évident. Pire : le pouvoir s’étant, pendant quatre ans, refusé à toute concertation avec le reste de la société (lire «Ali Bongo devant le congrès du Parlement dit «Non au dialogue»»), toute adhésion à l’initiative en cours est interprétée comme une renonciation aux droits civils et politiques. A minima, elle est perçue comme une capitulation ou tout au moins la légitimation d’une stratégie connue de longue date (lire  «Bilie-By-Nzé pour un dialogue après la présidentielle»).
Le respect de la règle de droit, fondement de la légitimité
Doit-on malgré tout aller au Dialogue politique ? Cette question est au centre de querelles byzantines au sein de l’opposition. Pour les tenants de la participation, il s’agit de contribuer à la réforme des institutions pour, un tant soit peu, permettre des avancées démocratiques (lire «La lecture de Démocratie nouvelle»). Séduisante sur le papier, cette lecture est systématiquement battue en brèche. D’abord parce qu’elle conduit ses chantres à se renier en reconnaissant formellement le pouvoir en place. Ensuite parce que tout le processus préparatoire est apparu biaisé et au service exclusif des intérêts de la majorité (lire «Repartir de zéro»). Enfin parce qu’ils y vont sans stratégie d’ensemble. A bien des égards, leur stratégie se confond même à celle du Comité ad hoc préparatoire (lire «Ben Moubamba, pas d’accord»).
À la fin des fins, la participation de certaines personnalités de l’opposition ne repose sur rien d’élaboré. Et pour cause : les réformes institutionnelles ne garantissent ni l’application de la loi, ni l’impartialité des institutions.  Si tel était le cas, l’alternance serait déjà advenue. La limitation des mandats n’aurait pas été supprimée de la Constitution et on ne serait jamais revenu au septennat. Si le scrutin à deux tours était une solution, Omar Bongo n’aurait pas été proclamé vainqueur au premier tour en 1993 et Ali Bongo n’aurait pas dépassé la barre des 50% en 2016. La démocratie ne se limite pas à l’organisation de scrutins formellement pluralistes. Elle consiste justement à aller au-delà. Elle repose sur le respect de la règle de droit, fondement trop méconnu de la légitimité.
Peut-on s’assurer de l’impartialité des institutions en façonnant des textes juridiques ? C’est l’argument de façade brandi par certains militants de l’opposition. Feignant de ne pas avoir souvenance d’interprétations biaisées de la loi ou de connivences entretenues (lire «Qui ment, la Cour constitutionnelle ou le gouvernement ?»), ils magnifient les réformes juridiques et institutionnelles. Malheureusement pour ces adeptes de la fuite en avant, des précédents puisés, y compris dans l’histoire immédiate, (lire «Ngoubou et Ngambia, simples citoyens ?») contredisent leurs arguments. Pourquoi doivent-ils feindre de croire le contraire ? Ne leur en déplaise, une chose est, d’ores et déjà, certaine : comme toutes les rencontres organisées par le pouvoir depuis 1990, le Dialogue politique ne sera ni un neuralyzer, ni une pierre philosophale encore moins une séance d’alchimie.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. BUKETI dit :

    Sept petits kilomètres: pour combien de centaines de milliards annoncés? Pour quel Himalaya financier à détourner? Pour quel résultat tangible? Wait and see!

  2. gaboma dit :

    <> En conclusion vous pourrez sortir de ce dialogue avec les plus belles lois du monde Ali Bongo qui n’est ni plus ni moins qu’un manipulateur saura comment rester à vie au pouvoir et préparer Malika Bongo Ondimba à sa succession en maintenant des institutions sous ses ordres.

  3. AGORA dit :

    Un dialogue monologue. …sans que les vrai problème de la crise ne soient mis à nus. …pathétique!

  4. Obus dit :

    Qui a tiré sur les gabonais? Qui a donné l’ordre? À inscrire à l ordre du jour du dialogue, sinon rien.

  5. tara dit :

    Cher Roxane, vs dites « Or, en l’absence des ténors » qu’est ce qu’on s’en fou. La fin justifie les moyens sel le résultat compte et vs dites aussi
    « la participation de certaines personnalités de l’opposition ne changera rien au déficit de représentativité, ni à la partialité de l’organisation, ni à l’inadaptation des thèmes abordés » Beaucoup parmis les personnes présentes ont participé activement au mùouvement de PING d’autres sont même allé à son dialogue donc peuvent valablement représenter l’opposition même si je pense qu’on a pas besoin d’aller au dialogue de PING ou appartenir à la galaxi PING pour connaitre ou prétendre trouver des solutions aux problèmes qui minent les élections ou aux problèmes des gabonais.
    Arreter de faire le culte de la personnalité, comme si il suffit que PING, EYEGHE ou je ne sais pas qui soit au dialogue pour que lignes bouge comme s’ils sont nés après 1990.
    vs dites aussi « regarder de près, elle débouchera sur un consensus mou, c’est-à-dire un accord vague et fondé sur des généralités » si vs étiez Dieu je vs aurait cru, il s’agit ici de voire ce que les gouvernant du Gabon sont prêt à lâcher et c’est un tournant pour notre pays le président de la république doit manifester sa volonté de faire bouger les lignes au sortir de ce dialogue si tel n’est pas le cas à ce moment eux même enverrons un message au gabonais et au reste du monde.
    Si la volonté du président est là de faire changer les choses, on a pas besoin d’avoir un PING ou MYBOTO ou je sais pas quel autre tantanpion au dialogue et si il n’ y a pas de volonté aussi pas besoin de x ou y en 1990 tous les acteurs n’étaient il pas là?????

    • Elop dit :

      Mon ami(e) Tara,
      Tu es peut-être trop jeune pour savoir ce qu’il s’est passé en 1990 (Conférence nationale), 1994 (Accords de Paris), 2006 (Accords d’Arambo), 2010 (Concertation sur la mise en place du fichier biométrique), …
      Relis l’article de Roxane, et tu comprendras que tout ce qui sera dit au dialogue a déjà été dit.
      Le problème n’est pas dans les textes, mais leur application.
      Roxane a pris un exemple patent, celui du traitement des dossiers de NGOUBOU et NGAMBIA. La loi actuelle dit que tout individu, pour des faits commis lors de l’exercice de fonctions gouvernementales, ne peut être jugé que par la Haute Cour de Justice. Et pourtant, la Tour de Pise (pardon la Cour Constitutionnelle) a refusé ce droit à NGOUBOU et NGAMBIA (qui sont loin d’être mes amis).
      Pour déclarer vainqueur celui qui a réellement gagné une élection, on n’a pas besoin de dialogue, que l’élection soit à un ou plusieurs tours, que le nombre de mandats soit limité ou pas. Pour libérer un prisonnier politique arrêté injustement, on n’a pas besoin de dialogue.
      En conclusion, je suis d’avis avec toi qu’on n’a pas besoin de la présence de PING ou MYBOTO au dialogue national pour bien faire les choses dans le pays. J’appuie même ta pensée en disant que « on n’a pas besoin de dialogue du tout ».

    • ikinda dit :

      Tara toi vraiment! T es un gaboma ki n est jamais sorti et vivr dans les pays ki AVANCENT TOUS LES JOURS!!! Ton soi disant president, a vecu dans les avions toute sa jeunesse!! Il sait komen les autres ont construit chez eux, son propre combi le Roi du maroc,regard son pays, ce kil a accompli en 7 ans dans son royaume! Vous etes le genr de gaboma ki nous degoute et nous font passer pour des NEGRES aupres des ces con de whites!

  6. Le Patriot dit :

    Juste un reflet de l’echec cuisant de l’usurpateur fraudeur le president nomme par sa belle mere l’Eternel gamin Ibubu, Dialogue National dans les stades! ou sont les salles de conferences, ce tocard qui inverse les priorites en misant sur les jeux au lieu de dote le pays d’infrastructures adequates. Il me fais vraiment gerber cet energumene.

  7. Equilibre dit :

    Analyse trè lucide. Cependant, on oublie trop souvent que le Gabon , en fait presque toute l’Afrique Centrale, est une dictature dans son sens le plus abject. Les analyses de ce type sont purement et simplement ignorées. On est dans un pays où les personnes compétentes pour le redresser et le porter haut sont méprisées au mieux et pourchassées, voire liquidées au pire. L’incompétent, le voleur, le criminel rituel, le charlatant et toutes les autres mauvaises herbes y règnent en maître. C’est le lieu où le bien est pris pour le mal et le laid pour le beau. Mais une chose est sûre, heureusement: après avoir atteint le fond, on ne peut que remonter. C’est donc juste une question de temps, cette dictature tombera!

  8. Matho dit :

    L’alternance au Gabon est impossible non pas parce que les Institutions sont faibles, mais simplement du fait de certains individus, bien connus, qui ont pour mission d’utiliser leur culot leur mépris des loi et du Peuple pour maintenir la dynastie en place. Avez vous oublié ya Mboumbou et ses 51% à OBO? et les surréalistes 99,93% de Moubelet Boubeya? « Et la Tour de Pise »? Ne soyons pas naïfs, ce sont les Hommes qui font les Institutions et non les résolutions de quelque dialogue que se soit. Changeons les Hommes!

  9. Herve Bivegue dit :

    Le dialogue ce n’est pas sur ce site Gabonreview. Le dialogue c’est à Angondjé au stade de l’amité.
    Ce que vous dites le peuple s’en balance.

  10. OSSAMI dit :

    Equilibre admis du coup. Rien à redire sur la belle analyse de Roxane.

  11. Faustino Nze Ondo dit :

    Roxane, les soit disant opposante qui y vont voient clairs.
    Maganga Moussavou n’a rien obtenu a la présidentielle, mais grâce a Ali Bongo, son fils peu enfin devenir Ministre comme son père, il ne peut faire autre chose qu’aller au dialogue pour que son fils reste au Gouvernement.
    Estelle Ondo n’aurait jamais été nommée ministre par Ping, ni proposée a ce poste par l’Union Nationale, car trop nulle. Grâce a son beau-frère Ali Bongo, elle est Ministre. Si elle ne va pas au dialogue, on la viré du Gouvernement.
    Mike Jocktane a obtenu moins de 10% des suffrages lors de la désignation du candidat de l’UN a la présidentielle par le congrès de ce Parti. Le vote a eu lieu en direct a la télévision. Avec Ali Bongo, il est certain de devenir un grand quelqu’un.
    La liste est longue… Ben Moubamba, Eyogo, etc.

  12. Pasteur Israël Nahum dit :

    Je l’ai prédis que ce dialogue ne changera rien à la situation actuelle au Gabon mais certains gabonais de l’autre bord ou simplement des sois disant opposants sur la main de Ya Ali Bongo m’ont traité de pasteur qui vis de la dîme […] Cependant le pasteur qui vit de la dîme disait vraiment, car il ne parlait pas d’une façon partisane mais par expérience et par connaissance. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Qui avait raison et qui avait tort ?
    Au Gabon nous savons une longue histoire de cette politique « de va-t-en en guerre et revient plus tard ou tout simplement des arrangements politiques soient par la conférence nationale, des grèves pernicieuses ou des rencontres nocturnes à la présidence de la république… » Et aujourd’hui le dialogue qui ma foi n’ira pas ailleurs si non de rencontrer ces mêmes moyens d’autres fois qui ont permit la pérennité politique des pedegistes ou simplement celle des bongoïstes. Croyez-moi ça ne changera pas d’ici tôt, si les gabonaises et gabonais ne changent pas des méthodes de « contre attaque » par rapport à cette situation et qui devient aujourd’hui toute une habitude au Gabon. C’est la méthode que j’appelle : « Pour attraper ta poule, jette des graines de maïs dehors jusqu’à ce qu’elle rentre dans la maison » mais pour finir dans la marmite. Et ça marcher au Gabon prés d’un demi-siècle. Et vous croyez que Ya Ali Bongo et les français qui ont un camp militaire au Gabon font changés ces méthodes parce qu’il y a une frange des opposants qui ont pris soins d’aller au dialogue ? Soyons sérieux là ! Le camp de Charles de Gaulle est venu au Gabon après quoi ? UN COUP D’ÉTAT MILITAIRE orchestré par des gabonais qui étaient mécontents de l’attitude des français au Gabon. Il faillait une présence permanente des français qui puisse assurée leurs intérêts au Gabon. Mais quels sont leurs Intérêts au Gabon quand nous remarquons cette même attitude dans un autre pays proche comme la RDC qui depuis après la mort de Lumumba, les casques bleus sont encore dans ce pays. Mais pour quelle raison ? Est-ce pour assurer la protection des congolais ? Je vous donne la chance de réfléchir là déçus. « L’Afrique noire est mal partie » de René Dumont nous fait comprendre la situation politique que traversent les peuples de l’Afrique subsaharienne par rapport au venin de l’impérialisme coloniale en Afrique noire.
    L’Afrique noire est mal partie : il ne s’agit pas seulement de la description méthodique aux handicaps du continent africain par rapport aux problèmes de « corruption » mais surtout des conséquences de la « décolonisation ». Car l’Afrique peine à s’émanciper politiquement face aux empires coloniaux comme « La France » qui la contrôle de main de fer. Nous avons pris le cas du Burkina pour plusieurs pays en Afrique comme une sonnette d’alarme : « Qu’un pays peut sortir d’une tyrannie politique » mais le Burkina est un pays pauvre et même pas stratégique aux ambitions de ses empires coloniaux en Afrique de l’Ouest et même en Afrique centrale. Il n’a pas ni « Un poids économique et ni un poids politique » comme la Côte d’Ivoire et, le Gabon en Afrique Centrale. Le malheur du Gabon c’est sa richesse du sous-sol et non sa superficie. Nous remercions le ciel que le Gabon n’a pas basculé en guerre civile lors de la dernière présidentielle mais ça va durer combien de temps ? La manipulation ne marche plus, les gabonaises et les gabonais sont devenus trop intéressés à la chose politique dans le cadre de leur indépendance politique et y compris même les paysans ne cachent plus leurs grognes. La distribution des mallettes entre camps opposés non plus ça ne marche plus. Les gabonaises et les gabonais veulent que deux choses : « La démocratie et la démocratisation des institutions ou organes de l’État » ce dont, les français et les pedegistes sont incapables de fournir aux gabonais. Et nous savons pourquoi.
    Le dialogue de Ya Ali ne débouchera que sur un consensus mou comme d’habitude et avec des généralisations qui n’iront nulle part.
    Révérend pasteur Israël

  13. MEYE dit :

    Merci Pasteur pour ces éclaircissements.

  14. Obus dit :

    Hervé bivegue, si tu es au dialogue, demande s’il te plait qui a tiré sur tes frères gabonais et sur ordre de qui? Si cette question n’est pas traitée c’est inutile parce que les tireurs reviendront pas pour les législatives et les locales, mais pour la future présidentielle de…2023 avec le candidat naturel.

  15. joly dit :

    Que ping, myboto, boukoubi ou autres ne participent pas à ce dialogue ne changera rienau fait que ce sont d abord les gabonais lambda qui ont envie de s exprimer et de changer les choses.
    C est d abord l affaire de tous et non d un quelconque leader politique.
    le gabonais d une manière général à la l occasion de dire ce qu’ il pense et ce qu’ il propose pour faire bouger les choses.
    arrêter donc de mettre sur un piédestal des hommes politiques parce que vous estimez que sans eux rien ne peut se faire.
    C est le gabonais qui doit être sur ce piédestal et sachez que chaque époque suscite son idéologie. 1990 1993 etc. ce n est pas 2017.
    La manière dont on veut le faire aujourd’hui est différent ce celle de ces époques même si le but a atteindre est le même .
    Alors ping, boukoubi, maganga moussavou et autres on s en fout.

  16. Mwane mussungue dit :

    les organisateurs de ce dialogue veulent juste apaiser le climat polique et social pour se mainenir au pouvoir et avoir une petite légitimté car tous autant que nous sommes connaissons le vrai vaiqueur de la présidentielle du 30 aout 2016,voilà leur principale préoccupation.ils ne sont pas soucieux de la misère des gabonais,ils ne respectent non plus la vérité des urnes et les choix du peuple lors des éléctions.pour preuve pourquoi choisissent-ils cette période pour organiser ce dialogue?parcequ’ils sentent que rien ne va!en débloquant 12,7milliars de francs pour ce dialogue prouve qu’il y a l’argent au gabon mais qui ne sert pas à résoudre les vrais problèmes des gabonais, les fameuses conclusions de ce dialogue sont déjà connues d’avance, alors arrétez de distraire les gens,contentez vous d’empocher vos perdièmes tanquille,nous savons que vous etes les premiers à ne pas respecter vos engagements,ceux qui soutiennent ce dialogue savent qu’ils défendent leurs propres interets et non ceux des gabonais en souffrance.pitié!

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