Les négociations sociales se sont ouvertes, le 27 novembre dernier, sur climat tendu. Au centre de ce malentendu, le «mauvais choix» de certains membres du bureau de la commission ad hoc, que certains disent ne plus avoir d’assise syndicale.

Une vue partielle des leaders syndicaux ayant tenu tête au gouvernement. © Gabonreview
Une vue partielle des leaders syndicaux ayant tenu tête au gouvernement. © Gabonreview

Suite au décret du 17 novembre 2014 portant création de la commission ad hoc sur le dialogue social, le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, a lancé ce jeudi 27 novembre 2014, dans la commune d’Akanda, banlieue Nord de Libreville, les travaux de cette réflexion devant s’étaler sur deux semaines et qui rassemble, gouvernement, leaders syndicaux et patronat.

Le Premier ministre et le Secrétaire général du gouvernement, à l’ouverture des travaux. © Gabonreview

Le Premier ministre et le Secrétaire général du gouvernement, à l’ouverture des travaux. © Gabonreview


En rappelant le souci du gouvernement de réunir les forces vives du monde des travailleurs en vue d’examiner leur quotidien et trouver les solutions idoines, durables et définitives à leurs récurrents problèmes revendicatifs, le Pr Daniel Ona Ondo a émis le vœu de voir sortir, cette fois-ci de ces assises, des «propositions concertées, solides, durables et soutenables en lieu et place des solutions partielles du passé, des demi réponses aux problèmes posés ou des petites solutions sectorielles et limitées dans le temps».
Si le chef du gouvernement a appelé à la sortie définitive du «cycle infernal des grèves à répétition consécutives, des cahiers de charges jamais complètement satisfaits», il s’agit donc de s’éloigner, une fois pour toute, d’une logique récurrente d’affrontement pour entrer dans un cycle d’échange, de concertation, de prévention et d’anticipation.
Pour mener à bien ces négociations, l’ensemble des cahiers de charge des grands regroupements syndicaux, des syndicats autonomes ainsi que les problèmes spécifiques, ont été recueillis. Et Ona Ondo a donné la feuille de route sur laquelle vont reposer les travaux, notamment la révision du code de travail, la renégociation des conventions collectives, l’organisation des élections professionnelles et la mise en place du Conseil du dialogue social. Dans ce menu, figure également en bonne place, l’examen profond du traitement de l’agent public, parapublic et privé, partant ainsi du principe du système des recrutements, de rémunération et de primes, de la revalorisation des pensions et des retraites, la gestion des personnels dits de la main d’œuvre non permanente et du suivi des carrières.
Levée de bouclier
A peine le bureau de la commission ad hoc a-t-il été donné que les participants se sont levés pour protester contre la manière dont ses membres ont été nommés. Pour Pierre Mintsa du Mouvement des syndicats des agents de l’administration publique (Mosaap), «le gouvernement semble vouloir s’amuser en nommant des gens qui n’ont plus d’assise syndicale», citant nommément les trois vice-présidents Martin Allini, Fridolin Mvé Messa et Emmanuel Mvé Mba.
Par ailleurs, les «insurgés» ont dénoncé l’invitation des syndicats et associations qu’ils disent «sortis de nulle part» alors que plusieurs groupes et syndicats, assez représentatifs étaient absents dans la liste. A l’instar du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC). «Ils ont fait appel à des gens qui ne viendront que dire oui et on va faire croire aux Gabonais qu’il y a eu négociations», a indiqué un délégué du syndicat des agents de la Fonction publique.
Et du coup, la tension est montée d’un cran, la grande majorité ayant décidé de boycotter les travaux si cette configuration n’était pas revue, à défaut d’être annulée. Les membres du gouvernement présents et le secrétaire général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’Obéghé, ont ainsi été contraints de négocier.
Au finish, non seulement on a tenu compte des syndicats non enregistrés, mais aussi et surtout, c’est la configuration de la présidence de la commission ad hoc qui a été revue, en rajoutant deux des leaders des «insurgés» du jour, dont un vice-président et un rapporteur. Le calme revenu, les travaux ont finalement débuté.
 

 
GR
 

19 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Entre syndicalistes vous ne vous faites plus confiance ..comment pensez qu’ils ne peuvent que dire oui alors qu’ils ont été élu en assemblée générale? Vous abusez aussi….Si vous continuez sur cette logique en venant bouder avec les membre du gouvernement, étant donné que vous etes manipulés par les opposants nous allons vous fermez la porte. Nous pensons que les opposants, PING, AMO, EYEGHE pourront vous redistribuer l’argent qu’ils ont pillé pendant 40 aux affaires

  2. manondzo dit :

    Les vieilles recettes d’OBO à la sauce émergente !
    Du déjà vu …. Acte de naissance + ADN ……. La seule et unique exigence …..

  3. Vox populi, vox Dei dit :

    Les gars ! Travaillez d’abord et voyons ensuite les résultats de cette commission.

  4. Pendjet Fortunet dit :

    Certains habitants de POMPEI n’ont pas su quitter l’île prospère à temps, ils n’ont pas voulu abandonner leurs richesses et leurs privilèges. A tort, ils pensaient pouvoir survivre aux forces de la nature. La 24 aout 79 (ne pas comprendre 1979) la ville a finalement été détruite et ses habitants enseveli par une nuée ardente de 200° qui se déplaçait à 500 Km/m. Ils avaient oublié que la montagne fertile sur laquelle ils prospéraient était en fait un volcan.

  5. L'aveugle dit :

    jean jacques et Gaboma, je pense à votre devenir. sachez que le peuple aura raison sur vous.

  6. nnomdzi dit :

    C’est de la diversion tout ça.La seule exigence qui tienne :que le biafrais dégage,vite fait,c’est tout.

  7. guidouma dit :

    Arretons de prendre les GABONAIS pour des IDIOTS. nous savons tous qu’ALINI est un vendu, quelqu’un du passé, FRIDOLIN n’est pas un exemple dans le syndicalisme, car il est là depuis pres d’une decenie et le SENA cinnait des cissions et des PROBLEMES. EMMANUEL NVE MBA est un cameléon à plusieurs visages. ONA ONDO en nommant ces personnes fait de la provocation. Dans ses propos il accuse NDONG SIMA d’avoir trouver des solutions de courtes durées, qu’à t-il fait lui le « PROFESSEUR » qui se laisse dicter tout ce qu’il doit faire par un sans papier et un traficant de diplomes.Nous disons NON!!!!!!! aux faux négociateurs comme Martin ALINI sa place est dans une prison pour detournements des cotisations de nos parents durant le parti unique. ALINI c’set -il reciclé aux nouvelles donnes de l’OIT? ONA ONDO qui est assez intelligent, pour quoi n’a t-il pas associér le PRIVE par le canal de l’ONEP? rien de concret ne sotira de là. Nous comprenons pourquoi BILLIE BI NZE et sa bande n’ont pas eu de considération pour vous quand vous etiez recteur. Vous n’aimer pas ce pays et NDONG SIMA était mieu que toi à ce poste.

  8. kombila dit :

    Le responsable de la conasysed n’a plus d’assise syndicale. Cupidité, quand tu nous tiens! ET on appelle ça responsables syndicaux, des gens qui se bousculent pour manger ». Pouah!

  9. franck dit :

    soyez un peu sérieux vous aussi, apprenez déjà à écrire sans faire autant de fautes. c’est déplaisant à lire.

  10. Moutouki dit :

    BEN MOUBAMBA vient de publier un article où il fait une démonstration que monsieur Ali Bongo est gabonais d’origine même s’il aurait été adopté.
    Mais qu’arrive il à Moubamba? Je ne comprends plus la trajectoire de cet enfant. Moubamba se transforme désormais en avocat D’ALI Bongo? Es l’influence de Yves Fernand Manfoumbi?
    Heureusement que Dieudonné Moukagni Iwangou est là, que serait devenu l’upg avec un opportuniste comme Moubamba?
    Quand j’entends Moukagni Iwangou s’exprimer, je retrouve le radicalisme de Pierre Mamboundou. La démonstration a été faite au stade de POG.
    Mais Moubamba me fait penser à Mba Abess, ou à Bilie bi NZE

  11. le kibaguiste dit :

    Frères, Moubamba est une fabrication de la famille bongo.Il aime s’adonner aux veuves . Après la veuve redjambe,il s’est attaché les services de la veuve Mamboundou. Pendant ce temps, il a abandonné sa femme blanche en France.Ne parlez plus de lui, c’est un aigris.

  12. Fabien dit :

    Sa devient ridicule tous cela , pourquoi avoir remplacé ndong Sima pour remmener les gens de ce marasme d’illusionniste au moins lui il avançait … Ona et sa fiction et son chef Ali. Sa devient riducl ils n’ont qu’aller chercher ndong Sima qui lui au moins bénéficié d’un capital sympathie avec les syndicalistes

    • jean-jacques dit :

      Mon cher Fabien, Monsieur Ndong Sima ne reviendra pas, car il a fuit l’amateurisme de ses anciens collaborateurs! la perle rare a des limites, je m’en suis rendu compte moi qui par monts et vallées les défendais lui et son chef.
      Toutes mes excuses!!

  13. CItoyen dit :

    Ha!mes frères c’est l’argent de ce pays qui nous empêche d’évoluer, politiciens,opposants,syndicalistes qui faire confiance l’intérêt générale ne représente que 0,0% de notre soucis, tout le monde à la soupe! pillé le pays que restera t-il aux futurs gabonais que dall!!vous savez au gabon crée des commissions ad hoc puis éliminer les résolutions et le tour est jouer nous avons du mal à pensé aux autres,que Dieu
    nous aides

  14. CItoyen dit :

    Ha que fait le 1er gréviste de la fain au gabon,il faut vivre pour voir le petit Ben à changer l’argent est passé par là ha!!! grand ta voulu être un modèle mais hélas le pognon ta rattraper,au faite t’ai candidat Good luck mais n’oublie pas aux yeux des gabonais tu vi1 de rejoindre Mba abess

Poster un commentaire