Aperçu de la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), qui englobe dorénavant l’ancienne direction générale du Contrôle des ressources et Charges publiques et l’ancienne direction générale des Marchés publics, et l’ancienne direction générale du Budget.

Le siège du ministère du Budget et des Comptes Publics. © Gabonreview
Le siège du ministère du Budget et des Comptes Publics. © Gabonreview

 

Engagé dans un processus de réformes structurelles et organisationnelles, l’État vient de consacrer l’aboutissement de sa mutation à travers la création de la direction générale du Budget et des Finances publiques. Bien que controversée et ayant un parfum de naphtaline, cette réforme est présentée comme la marque de la volonté de parvenir à plus une plus grande efficacité de la dépense publique.

A en croire le gouvernement, le circuit de préparation, de programmation, d’exécution et de contrôle du budget de l’État était devenu inopérant et inadapté, eu égard aux exigences de performance. Face à cela, il apparaissait donc impératif de confier les missions de conception, de gestion et de contrôle de l’exécution du budget de l’État à une seule et même administration. D’où la concentration des compétences de la direction générale du Budget, de la direction générale des Marchés publics et de la direction générale du Contrôle des ressources et des Charges publiques entre les mêmes mains.

Selon les fonctionnaires du ministère du Budget, à travers cette nouvelle entité, le traitement des dossiers des usagers du service public se fera avec beaucoup plus de promptitude avec à la clef, un raccourcissement des délais de règlement des travaux ou des services effectués. Ce qui se traduira, selon eux, par une meilleure conduite des affaires publiques, en particulier les dépenses de l’État à travers l’amélioration des instruments de pilotage de l’économie, de programmation, de gestion et de contrôle des finances de l’État.

Cette nouvelle administration qui voit ainsi le jour avec la nomination d’un nouveau directeur à sa tête, en la personne de l’ancien directeur général du contrôle des ressources et des charges publiques, Jean-Fidèle Adjahou Otandault, constitue donc la phase finale du basculement définitif du mode de gestion des finances publiques vers la budgétisation par objectifs de programme (BOP), dont l’entrée en vigueur est annoncée pour le 1er janvier 2015.

La nouvelle direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) aura donc pour principale mission : l’élaboration, le suivi et le contrôle de l’exécution du budget de l’État, l’évaluation de la politique budgétaire de l’État, la gestion des dépenses plus particulièrement les marchés publics et la gestion des patrimoines de l’État incluant leur protection.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. gabao.kool dit :

    Ce bâtiment là est déjà trop vieux . Le Gabon merite un ministère du budget et des comptes publics mieux que ce grenier en beton mal bâti. Et pourtant , depuis cinq (5), le trésor public alloue les budgets pharaoniques à l’Etat pour se structurer. Helas…

  2. jean-jacques dit :

    C’est vrai ce batiment est trop trop vieux , la même chose celui de ANBG vraiment l’Etat ne peut pas contruire un batiment modene.?

  3. Ngone Esakom dit :

    Ne pensez vous pas que planifier, programmer, executer et controler dans les mains d’une seule personne limite considerablement la fiabilite de la gestion des deniers publiques, bien qu’elle en accelere le processus? Enfin on est o Gabon pays des pantheres!

  4. M'piga jonathan dit :

     »Toute personne qui a du pouvoir est portée à en abuser (…); pour éviter cet abus, il faut que par la disposition naturelle des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » (Montesquieu, De l’esprit des lois)
    C’est avec ses mots que le grand penseur du 19e siècle a théorisé le princip de la séparation des pouvoirs. Autrement dit, une seule entité ne peut avoir tous ses pouvoirs là: l’elaboration, la gestion et le contrôle… Qui contrôlera la DGBFIP? très honnêtement, votre réforme est une aberration, une nouvelle bizarrerie dans l’univers anarchique, institutionnel du Gabon; véritable pays du  »jamais vu » et du  »venez voir »

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