Le président de la République est pris entre deux options quant à la suite à donner à son mandat. Il doit pourtant faire un choix politique clair : continuer à se claquemurer, quitte à cliver et nourrir la contestation, ou s’ouvrir à la concertation, aux opinions dissidentes, afin de prendre date.

Ali Bongo lors d’un précédent discours à la Nation. © D.R.

Ali Bongo lors d’un précédent discours à la Nation. © D.R.


 
Ali Bongo est manifestement en proie au doute. Il hésite sur la tonalité à donner à la dernière année de son mandat. Il sait en revanche une chose : le discours du 16 août prochain au soir est le dernier du mandat en cours, la prochaine présidentielle devant théoriquement avoir lieu en août 2016. Comme toujours en pareille circonstance, il est pris en tenaille entre deux écoles, deux visions des choses et de l’avenir. Dans son entourage immédiat, il s’en trouve pour l’inviter à renverser la table, à prendre une décision politique d’envergure. Il y en a aussi pour lui recommander la prudence, des annonces minimalistes. Dans tous les cas, le dernier mot lui revient. Il devra bien trancher. Il devra choisir l’une ou l’autre de ces options. Il devra choisir entre l’action politique précautionneuse et une nouvelle tournure.
N’en déplaise aux adeptes de la politique de l’autruche, la situation politique, économique et sociale du pays est loin d’être reluisante. Il y a nécessité de restaurer l’espoir, de redonner aux différentes composantes de la nation le sentiment d’avoir encore beaucoup à faire ensemble. Il y a urgence à les contraindre à se parler, à examiner comment inventer l’avenir de manière collégiale. Rien de bien révolutionnaire au regard du passé des différents acteurs et de la culture nationale. Rien de particulièrement impossible, eu regard à la taille de notre pays. En tous les cas, les deux options sont sous-tendues par le même élément : un certain sentiment d’incertitude, une sorte de volonté d’éviter le saut dans l’inconnu.
Accusé d’arrogance, de manquer d’ouverture et de recevoir exclusivement une poignée de personnes, le président de la République a fini par en devenir clivant, coupant quasiment le pays en deux et rendant toute œuvre de construction nationale illusoire. Certes, les institutions fonctionnent vaille que vaille. Bien sûr, les agrégats macro-économiques ne sont pas mauvais. Mais la défiance politique, l’atonie économique et la contestation sociale ont rythmé le mandat en cours. Appels systématiques et répétés à la démission ou à la destitution, saisine de la justice pour «inscription de faux en écritures publiques», contestation de son éligibilité, grèves à répétition dans l’administration publique, tensions de trésorerie au niveau de l’Etat, difficultés à s’acquitter de la dette intérieure, dénonciation du lien supposé entre crimes rituels et pouvoir d’Etat, railleries à l’encontre d’événements mondains et festifs du type New-York Forum Africa : les forces vives auront été constamment à l’offensive. Jamais elles n’ont abdiqué. Toujours, elles ont fait part de leur détermination. En dépit des apparences, le président de la République n’a, pour sa part, pas toujours été à la fête. Ali Bongo ne peut ne pas en tenir compte. Il ne peut ignorer cette réalité. Il ne doit faire comme si de rien n’était. Mais prend-il la mesure des enjeux ?
Le courage en politique
Il faut un «signal fort», une initiative d’envergure pour réconcilier le pays avec lui-même et ramener la sérénité dans les esprits et les cœurs. Séparation effective des pouvoirs, indépendance de la justice, impartialité de l’administration, défense des libertés publiques, lutte contre les crimes rituels, rationalisation des dépenses publiques, redéfinition des priorités économiques, sociales et infrastructurelles : le catalogue des revendications du corps social s’étire à l’infini. Faut-il leur apporter des réponses ? Ce serait salutaire. A coup sûr, une initiative allant dans ce sens serait un tournant majeur dans le mandat finissant. Jusque-là, Ali Bongo s’est claquemuré, retranché dans ses positions. Il s’agit maintenant d’en sortir, d’aller au-delà pour rassembler la société.
Appel à la conférence nationale ? Invitation au dialogue national inclusif ? Fortement connotées politiquement, ces initiatives ont peu de chances de prospérer au sein de l’entourage immédiat du président de la République. Réflexe de survie ? A coup sûr. Mais, dans le fond, les vrais politiques du camp présidentiel s’interrogent désormais : peut-on songer à organiser une présidentielle dans un climat de «guerre civile froide» ? Ne faut-il pas mettre les 12 mois restant avant cette échéance pour apaiser les tensions latentes ou perceptibles ? Militer pour une décrispation revient-il à faire le jeu de l’adversaire ? Envisager la définition d’un consensus national sur des points précis est-ce synonyme de trahison ? Le mandat d’Ali Bongo a été marqué par un clivage net entre majorité et opposition, pro et anti. Peut-on sortir de cette logique et envisager la suite autrement ? Si le président de la République se résout à tout remettre en cause, s’il prend une initiative politique forte, il pourrait définitivement abandonner les habits de «distingué camarade» pour revêtir ceux de leader national. Il pourrait se délester des oripeaux de chef de clan pour prendre date, quitte à se tenir prêt à en assumer les conséquences ou les retombées. C’est aussi cela le courage en politique…
 

 
GR
 

26 Commentaires

  1. SYLVAIN A.E. NGUEMA dit :

    Le discours à la nation du Chef de l’Etat sera le dernier du 17 aout avant l »échéance de 2016. Certes des réalisations ont été engrangées depuis 2009, pour autant le bon sens voudrait que l’on admette que quelque chose ne tourne plus rond dans notre pays où la quête d’excellence et de performance tant annoncée et amorcée peu après 2009 ont été complètement abandonnée. Conséquence immédiate : les résultats sont nos yeux. A titre d’exemple, peux-t-on parvenir à une administration publique performante quant des fonctions comme Directeur Général, Secrétaire général, Inspecteur général…etc sont assurées par des enseignants du primaire et du secondaire (ou autres) ou des contractuels en violation des dispositions légales en vigueur ? Pendant que les Enarques et autres diplomés Bac+6-7-8 sont réduits à un chômage indécent et injustifié. Ou va-t-on ? Le Gabon des services n’est-il pas une priorité ?

    • TCHIBOUELE dit :

      @SYLVAIN A.E. NGUEMA
      Votre commentaire est peu courtois envers des personnes qui vous ont appris a lire et a écrire. On n’est pas énarques sans passer par l’école primaire.
      On peu bien être énarque et avoir un mauvais rendement et une boulimie nucléaire financière, dévastant les moindres miettes de CFA au passage comme on l’assiste en ce moment.
      Attention au discours de l’exclusion, Obiang Nguema qui nous fait la démonstration d’une économie saine en Guinée n’est pas énarque.
      La bonne question est celle de savoir si chaque gabonais a son poste d’activité, travaille pour le Gabon ou pour uniquement satisfaire son chef, son ventre et son bas ventre.
      Aimons-nous réellement notre pays?

      • Koulou la tortue dit :

        TCHIBOUELE tu n’as pas compris le commentaire de Sylvain A.E. Nguema. Il dénonce en fait le népotisme qui est manifeste dans le système PDG-Bongo.

      • SYLVAIN A.E. NGUEMA dit :

        Toutes mes excuses si je vais paru discourtois, cela était involontaire. Cher compatriote, l’école primaire est une étape d’initiation académique indispensable. S’y limiter prive l’individu d’une masse importante d’instruction. Si vous m’avez bien voulu, vous aurez compris que je disais simplement qu’une formation de qualité et appropriée est une condition NECESSAIRE (mais pas suffisante certes) une EXIGENCE FONDAMENTALE pour accéder à de hautes responsabilité. Au Gabon, il me semble sage de mettre un Enarque, un Docteur, un Expert comptable, un Ingénieur…etc bref un haut diplômé expérimenté à une haute fonction, plutôt qu’un infirmier d’état, un instituteur ou autre. Le décisionnel fait intervenir des compétences différentes de l’opérationnel : ne pas le comprendre produit des conséquences visibles dans notre pays actuellement.

  2. demain un jour nouveau dit :

    Le jour où il me surprendra j ouvrirais une bouteille de champagne. Pour l’instant c’est la diète totale.

  3. imagine56 dit :

    Il y a longtemps que je ne suis plus les discours d’Ali, les « moi, je » m’irritent à un tel point, bref, Ali nous a habitués à ses mensonges pourquoi est ce que je perdrai mon temps à écouter son discours ce 16 aout?

    • SYLVAIN A.E. NGUEMA dit :

      Titre : DU RENFORCEMENT DE LA CREDIBILITE DU CANDIDAT ALI BONGO ONDIMBA EN 2016
      L’analyse objective de l’action publique dans notre pays le Gabon met en exergue de graves contradictions entre la volonté manifeste du Chef de l’État d’avancer vers l’émergence de notre pays et certaines décisions de l’Exécutif. Le Communiqué final du dernier conseil des Ministres en fournit une fois de plus, une fois de trop, la preuve. En effet :
      -D’une part, ce Conseil des Ministres en sa session du 11 août 2015 a adopté un projet d’ordonnance traitant de l’organisation nouvelle de la Justice et abrogeant la loi n° 7/94 pour notamment « une consolidation de l’attractivité de l’environnement des affaires par le RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE PUBLIC ET PRIVÉE GRÂCE À LA CRÉATION D’UN TRIBUNAL SPÉCIAL ET D’UNE COUR D’APPEL SPÉCIALE, CHARGÉE DE LA RÉPRESSION DE LA DÉLINQUANCE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE AINSI QUE DES GRANDS TRAFICS, DES NOUVELLES FORMES DE CRIMINALITÉS ET DES CRIMES DE SANG aggravés des prélèvements d’organes et autres mutilations de victimes ou tout autre acte de barbarie moyenâgeuse ».
      -D’autre part, cette même session du Conseil des Ministres (11 août 2015) a, au titre des mesures individuelles, nommé à la haute fonction administrative de DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SOCIÉTÉ DES PATRIMOINES ET DES INFRASTRUCTURES NUMÉRIQUES (SPIN), M. JEAN NORBERT DIRAMBA fortement perçu dans l’opinion publique comme étant :
      (1) UN GRAND CRIMINEL FINANCIER ayant opéré des détournements massifs de fonds au Trésor Public (on parleraient de plus de 40 milliards de F CFA) impuni ;
      (2) UN HOMME POLITIQUE FORTEMENT SOUPÇONNÉ DE CRIME DE SANG par la justice, ses collaborateurs immédiats (ou hommes de mains) ayant passé six mois d’emprisonnement en 2001, suite aux informations troublantes données à la police judiciaire par une mère de famille concernant le crime de sang qu’auraient perpétrés ces messieurs sur son fils de cinq ans (Cf. http: //conventiondiasporagabonaise.org/…/107-diramba-jean-n…)
      CONCLUSION : A moins d’un an de la présidentielle 2016, et à un moment où la Ngounié (considérations géopolitiques) dont est originaire Monsieur DIRAMBA est fortement acquise au Président de la République Chef de l’État, était-il opportun pour le Gouvernement de se contredire ainsi et encore ? Que peut apporter véritablement la récente nomination de Monsieur Jean Norbert Diramba au camp présidentiel, et à la mise en œuvre de la stratégie de développement numérique contenue dans l’avenir en confiance ? En quoi renforce-t-elle l’image nationale et internationale du Chef de l’Etat actuel ?
      Bref, la candidature d’Ali BONGO ONDIMBA à la prochaine élection présidentielle ne saurait s’accommoder de contradictions (ou erreurs de castings) susceptibles de galvauder fortement l’intégrité et la crédibilité de l’actuel Président de la République et futur candidat du Parti Démocratique Gabonais.
      Sylvain A.E. NGUEMA

  4. TARAMEK dit :

    @Roxane BOUENGUIDI,
    C’est toujours avec un anthousiasme absolu que j’aime lire vos analyses politiques pertinentes.Restez sur cette droiture objective car le Gabon a encore et aura toujours besoin des analystes politiques comme vous.
    Si celui-là (pas envie de citer son nom) pouvait seulement appliquer ce que vous dites dans votre analyse, il gagnerait peut être 30% d’estime des gabonais encore que …
    Bonne fête de l’indépendance ma chère.

  5. Kombila dit :

    @Roxane, Bonjour !
    Pour une fois, je vais me permettre, humblement, de vous recadrer : cette adresse à la Nation du 16 août prochain ne sera que l’une des trois dernières du mandat d’Ali Bongo, puisqu’en fin d’année, il nous en délivrera l’avant-dernière, l’ultime intervenant le 16 août 2016 si l’on tient compte du fait que l’élection du présidentielle a eu lieu le 30 août 2009. Ceci dit, je suis entièrement d’accord avec vous sur plusieurs points notamment sur la nécessité qui devrait s’imposer au président en exercice de mettre les 12 mois à venir pour décrisper le climat politique au Gabon. Il est clairement établi que des tensions ouvertes déchirent dangereusement toute la classe politique gabonaise, depuis les rangs de la majorité jusque dans ceux de l’opposition, où chacun dénonce la présence des « profito-situationnistes ». Mais une tension plus sourde et plus critique couve autour de la nécessité d’assainir notre système démocratique, car elle sous-tend des concessions terribles davantage dans la majorité que dans l’opposition. Si le président et sa majorité ont plus ou moins géré cette pression avec des mesures approximatives durant ces six dernières années, qu’en sera-t-il au moment où la gestion de l’année électorale va nécessiter de se concentrer sur les points clé et préliminaires au double scrutin de 2016 ? Car, sur ce point, si le président a dit « Niet » en 2012, il apparaît année après année, que ce niet ne peut durer éternellement. Voilà pourquoi j’aurais écrit votre dernière phrase avec des majuscules.

  6. jean-jacques dit :

    Il faut bien attendre le dialogue que les vieilliards esperent pour qu’ils reviennent partager le gateau comme dans le passé.
    Je ne sais pas si ce ping voit l’exempleavec ex sg de l’onu kofi Annan, ou alors celui de la francophonie, ce sont les vrais sages qui ont travaillé occupé des hautes fonctions plus que ping plus connu ce ce dernier , mais ils ne sont pas dans les reves de faire de la politique dans leur pays.
    Le president s’adressera à la popupalation, au gouvernement, et surtout pour accelerer les projets, encours, ils parlera de l’education, santé, du chomage des jeunes, des avancées significatives.du social. et il parlera de l’unité nationale , de la paix notre heritage.
    Si j’étais le president ce dialogue de sera jamais et jamais tenu , on va d’abord parler de quoi? et ceux qui ne cessent de parler de ce dialogue ce sont les même qui disent qu’Ali n’est pas leur president , qu’ils aillent discuter avec leur president. pas celui que les vrais gabonais qui pensent que les choses changent dans le pays, il reste encore, beaucoup à faire…..
    LE PREMIER COMBAT C’EST LE CHANGEMENT DE NOS MENTALITÉS, QUE LES vieux politiciens aillent en retraite car vous êtes vous avez piller ce pays on ne veut plus de vous….. allex y en retraite.Ping , mybot , casimir, et leur bande.laisser la politique avec les jeunes.

  7. La Fille de la Veuve dit :

    AMO, 15 juin 2013 : « Le Courage. Oui le courage. Le courage de dire non et de faire face parce ce que l’on fait est juste. Le courage d’être seul face à tous au nom de la vérité. Le courage de faire face, non pas pour soit, mais au nom du Gabon et de son peuple. »

  8. l'ombre qui marche dit :

    Bonjour Roxane! Préparons nous à la désignation de l’usurpateur comme vainqueur de l’élection présidentielle de 2016 car tout ce que vous dites est vrai mais voyons par exemple une justice indépendante!? avec tous les dossiers concernant ce poussah qui nous sert de président, tous ces crimes rituels et économiques! prenons le cas de figure où toi, moi, azoth, iboundji,imagine56 et autres étions le régime serions nous prêts à lâcher le pouvoir avec tous les avantages et si en plus des privilèges nous commettions des crimes de sang, économiques, sociaux, culturels? je crois que non sauf si nous mettions LE VRAI DIEU ET LE GABON AU DESSUS DE NOUS! comme cela fait au moins 5 ans que je ne suis pas la rtg je constate que ali se moque de nous car j’ai lu le post de SYLVAIN A.E NGUEMA car comment comprendre qu’un conseil des sinistres oh pardon ministres décrètent l’hallali contre les criminels et boum on nomme un criminel de haute voltige à un poste de directeur général? TOUT LE MAL QUE JE SOUHAITE AU GABON C’EST QU’ALI BONGO ONDIMBA TOURNE LE DOS AUX FAUCONS DE SON CAMP

    • imagine56 dit :

      l’ombre qui marche,
      il y a quelques jours, un leader m’a dit  » tu n’as pas la carapace pour faire de la politiques, c’est une arène pour les fauves, contentes toi de petites discussions avec tes camarades, lis les journaux et fais des commentaires »
      C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect, je me suis mise à pleurer de toutes mes larmes et je lui ai dit « tu as raison, je ne suis un fauve et je ne tiens pas à le devenir, malgré tes critiques, je ne changerai pas d’un iota »
      Ma conscience est au dessus des lois,
      tant que je suis en paix en harmonie avec celle-ci, je fais un avec l’humanité, c’est ce qui manque à nos leaders, l’humanisme,
      raison pour laquelle, en ce qui me concerne, moi Imagine56, je suis prête à renoncer à mes privilèges surtout si beaucoup de mes congénères pensent à juste titre que je ne les mérite plus.
      Je crains Dieu , je peux bien être fâchée avec tout le monde sauf avec l’Éternel. Ai je répondu à ta question L’Ombre qui marche?
      Bonne fête de l’indépendance .

      • YOVE dit :

        Imagine56
        Parce que je ne rate presque aucun de tes posts, je suis convaincu que tu es une citoyenne généreuse, en ce sens que tu t’impliques à fond dans ce qui concerne la marche de notre pays. Tu le fais en intellectuelle attachée à ta liberté de conscience. Tu n’hésites pas à tancer des hommes politiques du même bord que toi, quitte à les soutenir par la suite, quand ceux-ci ont réussi à te convaincre de leur bonne foi et de la justesse de leur démarche. Tu vas jusqu’à encenser des gens du camp d’en-face, quand ils posent des actes qui rencontrent ton assentiment. Citoyenne honnête, intelligente, digne et revendiquant librement ton attachement à la foi chrétienne : voilà donc qui tu es. Pour tout cela, je te dis bravo!
        Que quelqu’un vienne te dire que tu n’es pas « politique » parce que tu n’es pas un fauve,une carnassière, cela devrait plutôt te réjouir au lieu de te faire pleurer.
        Pour ma part, je discerne en toi des talents d’écriture qui pourraient aisément s’exprimer par le biais du roman, de la nouvelle ou du théâtre. Si les bourrasques ininterrompues que subit notre pays sont une calamité aux plans politique, économique, social et sociétal, un tel contexte est, malgré tout, de nature à susciter des chefs- d’œuvre littéraires, qui ont vocation à marquer le temps de leur empreinte. Considère le siècle de Louis XIV, qui a engendré des sommets comme Voltaire, Rousseau, les encyclopédistes… Examine le temps des Napoléon : en dehors de pareil contexte, aurions-nous pu avoir à lire « Les Misérables » ou « La légende des siècles » de Victor Hugo? Compte les merveilles de la littérature africaine ayant eu pour sujets la colonisation ou les « indépendances »… Or nous, Gabonais, nous sommes sous la férule d’un président sans-papiers, sans-parole, sans-dignité, sans-envergure, comme aucun autre pays au monde: cela ne semble-t- il pas fait pour enflammer les talents, de façon à les faire passer à la postérité; tout en poussant à l’action directe?
        Là est également la raison pour laquelle je suis convaincu que lorsqu’il s’agira d’aller bousculer le cocotier, tu seras là et répondras présente.

      • l'ombre qui marche dit :

        Imagine56, tu as parfaitement répondu à ma question et ta réponse me donne entière satisfaction oui L’ETERNEL DIEU DEVRAIT ÊTRE CRAINT DE TOUS Y COMPRIS DES DICTATEURS et quand cette crainte de DIEU comme tu le manifestes est une réalité pas besoin d’être un fauve pour faire de la politique on peut et on doit la faire en étant une COLOMBE donc tu n’as pas à pleurer comme le dit Yove bombe plutôt ton torse fièrement devant ce leader, toi tu peux renoncer aux privilèges parce que ta relation avec le matériel est naturel mais pour ceux du régime en dehors de quelques un, qui en ont fait leur souffle de vie et se prosterne devant lucifer j’en doute voilà la raison pour laquelle je n’attends rien de la blablaterie de l’usurpateur et qu’il se prépare avec l’aide des collabo à boire notre sang en 2016 je te vois faire beuuurk comme moi c’est normal mais pour l’homme du parjure de 2009 et ses acolytes boire du sang c’est comme toi ou moi nous nous délectons d’eau fraîche c’est l’essence des dictatures QUE DE BOIRE DU SANG

  9. gabaopourri dit :

    le gabonais de façon générale est un maso. comment comprendre que chaque fois que le pouvoir organise un évènement, ceux là qui n’ont rien, dont on tue les enfants chaque jour sont les premiers à y aller??? quand on aime pas quelqu’un on ne va pas à ses fêtes on l’ignore on le boycott c tout!
    si la mort ne prend pas BOA je vois mal comment il ne sera pas encore nommé en 2016.
    il n’y a plus d’espoir pour ce pays seul Jésus sauve, quand tu réalises que tu es de passage sur cette terre alors tu t’orientes vers la Seule voix possible pour un monde meilleur, le Seigneur Jesus Christ… le reste c juste perdre du temps.
    il n’y a que des anciens pédégistes à l’opposition, donc des hommes qui ont collaboré avec le démon fait chaire qu’était obo, de pures égoïstes qui ont des trésors de guerre.
    de l’autre côté c le « fils » de ce démon.
    les autres qui n’ont jamais mangé n’ont aucun carnet d’adresse (la france les conteste)
    un seul espoir Jésus.

  10. SYLVAIN A.E. NGUEMA dit :

    UNE AUTRE INCONGRUITE DU DERNIER CONSEIL DES MINISTRES
    Le Conseil des ministres du 11 août 2015 a adopté un projet de décret instituant un VISA d’opportunité et de conformité à la Présidence de la République. « Ne pas dire la vérité au Président, c’est le trahir » disait le sage Hadj Omar BONGO ONDIMBA. A mon avis cette décision pourrait s’avérer TRES INEFFICACE, pour au moins quatre raisons techniques et pragmatiques : (1°) elle semble incompatible avec le nouveau contexte de budgétisation par objectifs de PROGRAMMES , (2°) Elle semble fortement en contradiction avec notamment la loi 5/85, (3°) l’accroissement du nombre de niveaux de contrôle ou visas est préjudiciable à la célérité de traitement des dossiers (dématérialisés ou non) de dépenses/recettes en finances publiques, c’est démontrable mathématiquement (4) l’exemple de l’introduction du visa d’opportunité de l’ANINF (une agence de la Présidence de la Rep) pour les dépenses informatiques a été préjudiciable à l’efficacité de la chaîne de dépenses ces derniers temps (lenteurs d’approbation et de traitement). Bref, je crois que les instigateurs de cette décision de VISA se sont tirés une balle de plus dans la jambe : C’est là encore l’une des nombreuses contradictions du dernier conseil des Ministres tenu le 11 aout 2015. Mais mesure-t-on bien les conséquences de cette décision ? N’oublions pas que 2016 = 2+0+1+6 = 9 et par ailleurs Aout est aussi le 9e mois… Il reste un an avant la prochaine présidentielle. Que font les conseillers techniques officieux et officiels du Président ?

  11. imagine56 dit :

    Hier soir sur TV+, j’ai suivi l’entretien que le Dc Mengara accordait à Patrick Ceyrano, c’était tout simplement édifiant
    une analyse de la situation politique du Gabon et des leaders qui l’animent (opposition majorité confondues).
    J’ai gagné à suivre Mengara plutot qu’à écouter l’instant de gloriole du président du Gabon qui nous aime tant et qui œuvre tous les jours que le Bon Dieu fait pour nous rendre le quotidien facile.
    Mengara à qui il était reproché de faire de l’opposition virtuelle était là, bien présent, s’exprimant sans complexe, avec courage et sincérité sur l’état de notre pays. Très peu de personnalités se revendiquant de l’opposition se sont exprimés avec autant d’aplomb, de sincérité, à un moment donné, j’ai eu honte pour moi et ceux qui disent se battre pour notre liberté, notre indépendance, ils devraient prendre exemple sur Mengara et non nous parler de leur expérience passée auprès de OBO.

  12. Mpeighè l'oiseau dit :

    Pour que cesse la destruction du Gabon, mon cher et unique pays!
    Ceci est un appel à sauver ce qui peut encore l’être dans notre Gabon, un appel à l’arrêt immédiat de l’hémorragie.
    Pour quiconque aime son pays,pour quiconque a le souci des générations futures ou simplement le souci du devenir de son pays, l’état du Gabon est plus que préoccupant. Quelle image notre pays renvoie au reste de la communauté internationale après tant de scandales? La question suivante, commence déjà à être posée avec insistance et ironie à tout Gabonais qui se déplace hors du pays: » Mais qu’aviez-vous fait avec l’argent de votre pétrole? ». Tous ceux qui découvrent le Gabon pour la première fois se disent qu’il n’est pas possible que ce Gabon-là ressemble à cette énorme décharge publique, bref à ce campement, tant les énormes revenus issus de notre sol, notre sous-sol laissent rêveurs les bâtisseurs et visionnaires du monde entier. Un tour de Libreville suffit à vous décourager et à vous faire pleurer tant la misère est visible à chaque coin de la rue, l’état largement dégradé lorsqu’elles existent des pistes qui servent de routes n’arrange rien à cette ambiance morose. Bref, le désespoir se lit chez une grande majorité des Gabonais, devenus au fil des années la risée d’une partie de l’Afrique et du reste du monde. Le sentiment de mépris à l’endroit de notre pays et de son Peuple n’est qu’à son début. L’avenir, peut-être pas pour nous, mais nos enfants s’annonce dur. Que s’est-il passé pour qu’on en arrive là? Comment avec autant de richesses et un nombre largement faible d’habitants le Gabon n’a pu se construire des infrastructures nécessaires pour envisager sereinement son avenir? Avec presque soixante ans d’exploitation pétrolière, et plus pour la forêt et les autres richesses, le Gabon est à l’image d’un pays lambda, sans envergure, englué dans une nuit et une torpeur sans fin. Où est alors parti l’argent? Qui sont les responsables d’une telle descente aux enfers de tout un peuple? Sommes-nous maudits? Faisons attention, ressaisissons-nous! Le risque est grand et plus que jamais probable qu’on se déchire entre nous. Trop de frustrations pour une grande majorité, trop de gâchis de nos ressources par un clan clairement identifié: le système Bongo-pdg avec tout ce qu’il comporte comme courtisans et bras cassés depuis un demi-siècle.
    Pour ceux qui aiment la facilité et la confusion, l’auteur de nos malheurs est directement l’ancienne puissance coloniale, la France pour ne pas la nommer. A travers les réseaux france-africains de Jacques Foccart, le pêché originel a été celui du choix de nos dirigeants post indépendance; notamment celui d’Albert Bernard Bongo comme successeur de Feu Léon M’ba, lui-même choisi pour sa malléabilité et sa docilité comme premier Président du Gabon indépendant. Je rappelle au passage que le choix d’Albert Bernard Bongo comme vice-président de Léon M’ba s’est fait sans l’enthousiasme et l’assentiment de ce dernier comme on tente de nous le vendre et faire croire depuis des années. C’est une hérésie intellectuelle. Léon M’ba était un homme jaloux de son pouvoir et n’entendait nullement le partager, de surcroît avec un ancien espion français. Mais affaibli par la maladie et la tentative de coup d’état de février 1964 qui l’éloigna brièvement du pouvoir, il a été forcé par Foccart d’accepter la forfaiture. La preuve, c’est à Paris qu’Albert Bernard Bongo a prêté serment, une première mondiale dans l’histoire d’un pays.
    Si la France porte sa part de responsabilité dans la misère que subit notre Peuple, qu’en est-il des élites gabonaises qui ont géré notre pays, d’abord au côté de Bongo-père, puis aujourd’hui au côté de son héritier, chauffeur du footballeur argentin Lionel Messi et ami du star système, Ali Bongo Ondimba? De toute part,où qu’ils se trouvent, qu’ils aient servi Bongo-père ou qu’ils servent actuellement Bongo-fils, un seul mot convient à les qualifier: « Opportunistes ». Ces gens, n’ont jamais eu pour souci de servir le Gabon, mais de se servir. Cet opportunisme est visible dans l’immense fortune qu’ils ont accumulée au détriment du Gabon. Ce sont des voleurs tout comme les maîtres qu’ils servent depuis.Ils sont dans l’Opposition pour ceux qui ont servi le Père et dans la majorité actuelle pour les serviteurs du fils. Aussi loin que l’on puisse remonter dans la mémoire du Gabon, nul ne peut se prévaloir d’un passé d’industriel de ses parents, et donc d’héritier comme on peut le voir ailleurs à travers le monde. Pour se servir avec les Bongo sur les richesses du Gabon, ils ont accepté de baisser la culotte, fermer les yeux sur tout ce qui desservait ou dessert les intérêts du Gabon pour devenir les thuriféraires du régime mafieux qui dirige notre pays depuis un demi siècle. Ils ont corrompu le système judiciaire qui n’existe que de nom, en plaçant les leurs à travers des pseudo concours publics d’entrée à l’école de la magistrature. La corruption atteint des sommets dans tous les secteurs, même ceux essentiels comme l’éducation et la santé. Leur point commun c’est l’adhésion à des pratiques occultes à travers la Grande loge du Gabon, Le Grand rite traditionnel du Gabon et bien d’autres funestes sectes où ils se retrouvent et s’enculent pour se soulager du mal fait au Gabon et à son vrai Peuple. Le mal fait au Gabon est immense comme vient de l’illustrer la récente et rocambolesque interpellation à Paris de monsieur Maixent Accrombessi N’kani, directeur de cabinet du Président de la République pour corruption d’agents publics étrangers, blanchiment des capitaux en bande organisée, faux et usage de faux sur un contrat signé entre l’état gabonais et la société française Marck pour la livraison d’uniformes militaires. Que les avocats du régime disent tout ce qu’ils veulent, mais ne prenez pas les Gabonais pour des cons.Quelle explication donnée aux virements d’une somme de 300 mille euros versée à une entreprise gérée par un proche de Maixent Accrombessi au Gabon et une autre d’environ 2 millions d’euros versée à une entreprise béninoise AIMK gérée directement par Accrombessi lui-même? Et toutes ces transactions sont effectuées par la société Marck depuis une banque de Monaco. Dieu seul sait ce que représente Monaco, un paradis fiscal. A l’époque où ces transactions ont eu lieu, Monsieur Accrombessi était un simple conseiller du Ministre de la défense du Gabon. Peut-il avoir agi ainsi sans que son chef ne soit au courant? La somme de 300 mille euros est versées selon Rfi et le journal le Monde à la société CITP Gabon gérée par Seydou Kane, citoyen sénégalais, lui-meme présenté à Ali Bongo par Maixent Accrombessi. On comprend mieux pourquoi CITP Gabon se présente aujourd’hui sur son site internet comme géant du BTP au Gabon. Qui connaissait CITP avant 2009 au Gabon? Il rafle tous les marchés du BTP au Gabon aujourd’hui, pour on ne sait quel résultat sur le terrain.Ce qui ne peut se faire au Sénégal et au Bénin, ils viennent le faire chez nous, ils s’enrichissent et font souffrir les Gabonais avec la complicité des soi-disant enfants du Gabon. Voilà une idée de ce qui se passe sur les richesses du Gabon, bref une certaine idée du Gabon. Pendant ce temps, tout est paralysé dans le pays. Les nombreuses agences créées et gérées directement à la Présidence de la République depuis 2009 justifient bien leur rôle: le pillage de l’argent des Gabonais et le gâchis généralisé comme on peut l’observer à travers les dunes de sable qui ornent désormais le bord de mer pour l’érection d’une prétendue marina et un centre d’affaires. Des milliards jetés par la fenêtre. Bien d’autres scandales éclateront sous peu, je vous assure. Voici les agissements des patriotes pour un pays qui vous a tout donné. Bande d’ingrats. Et quand j’entends des prétendus universitaires gabonais au service d’un système démoniaque et dont le seul mérite est leur anonymat et leur médiocrité à l’international défendre un tel carnage par des papiers et des tribunes dont ils sont les seuls lecteurs, cela me donne de la nausée. Pauvres cons et imbéciles, taisez-vous! Comme on peut bien le voir, le mal du Gabon est dans certains de ses enfants clairement identifiés qui ont donné leur âme au diable pour peu, dénués de patriotisme et qui acceptent de baiser la main d’Ali Bongo lors d’une fumeuse journée nationale du drapeau.
    Le Gabon, dans toutes ses caractéristiques n’avait pas d’équivalent en Afrique avant l’avènement de la Guinée équatoriale dans le cercle des pays producteurs de pétrole. Pays riche, faible population. Donc toutes les conditions pour se lancer dans un développement tout azimut afin de s’assurer des lendemains calmes. Dans les années soixante, nous étions quasiment au même niveau que la Corée du sud, Dubaï, le Qatar… en matière de développement. Les autres se sont développés, le Gabon est entrain de se détruire du fait de la cupidité sans égal du système Bongo-pdg et ses courtisans qui se servent des étrangers pour étrangler leur population et s’enrichir sur l’extrême misère de tout un peuple sans avenir. La seule richesse du Gabon aujourd’hui c’est sa dette qui ne cesse de s’alourdir pour financer les dépenses de fonctionnement. Un comble!
    Monsieur Ali Bongo, n’est pas là pour développer notre pays, ni l’amener vers je ne sais quelle émergence. Il est arrivé par coup d’état électoral, il n’a jamais gagné une élection. En 2009, c’est Feu Pierre Mamboundou qui avait été élu. Au lendemain de son vol électoral, il s’est taillé la Constitution pour assurer la pérennité au pouvoir de son clan et de sa légion étrangère. Il a vérouillé toutes les institutions pour commettre les mêmes fraudes. Je ne parle même pas de son dossier de candidature qui présentait un faux acte de naissance. Je ne crois donc pas aux futures élections. De plus, la biométrie n’est toujours pas au rendez-vous, des élections à deux tours, il ne veut en entendre parler. Imaginons des milliards qui vont être jetés par la fenêtre pour organiser un simulacre d’élection. Je ne suis pas pour cet amusement. Je conclus ce qui suit et j’en assume toutes les conséquences:
    Considérant que le pouvoir d’état ne saurait être la propriété d’un clan mafieux. Considérant le manque de sincérité de la nouvelle Opposition, constituée globalement de l’ancienne baronnie qui a contribué au déshonneur du Gabon. Considérant que les deux camps continuent de se fréquenter dans leurs cercles d’enculés évoqués plus haut. Considérant enfin que la seule issue du Gabon est dans le renouvellement complet de cette classe politique corrompue et soumise au diable, je préconise un soulèvement populaire mené par des sans voix, des sans grades et des sans dents avant le simulacre d’élection de 2016. L’insurrection populaire aura pour but:
    1-Restaurer l’esprit gabonais et ses valeurs;
    2-Réecrire notre pacte républicain au moyen d’une nouvelle Constitution inviolable et qui garantit la réelle égalité des chances à tous;
    3-Saisir à travers le monde tout l’argent volé au Peuple gabonais;
    4-Chatier tous ceux et toutes celles qui se seraient rendus coupables de crimes économique,financier et rituel par prélèvement d’organes.
    Une transition de deux ans sera nécessaire pour tout mettre à plat et organiser des vraies élections dignes d’une démocratie aux normes internationales. La transition sera organisée ainsi qu’il suit:
    1- Un parlement de transition qui sera composé des représentants de la société civile réelle;des syndicats, des organisations estudiantines et scolaires…;
    2- Un gouvernement de transition composé des Gabonais réputés pour leurs états de services et leur probité morale;
    3- Un Président issu du choix du parlement de transition, choisi pour sa probité morale et son expérience dans la conduite de la chose publique. Il incarnera les organes de la transition et représentera le pays où besoin sera. Il nommera le Chef de son gouvernement qui devra être approuvé par le Parlement par un vote après débat.
    Le Président de la République et le gouvernement de transition ont pour mission l’application complète des objectifs de la transition voulue par la Révolution populaire. Ils sont chargés d’organiser les élections historiques tant attendues par le Peuple. Historiques par leur transparence et leur caractère populaire et démocratique.
    4- Sera construit et institué un agora où le Peuple souverain viendra débattre à bâton rompu sur les sujets importants de la cité une fois par mois. Les avis retenus seront transmis au Parlement de transition pour la bonne marche de la transition.
    Mes chers compatriotes, quoi qu’il m’en coûte, j’ai la conviction que le salut du Gabon et de son Peuple est là. Il n’est pas dans une fausse élection qui verra le non respect de la voix du Peuple. Le Gabon doit être renouvelé sur tous les plans. Les solutions sparadraps, le saupoudrage et le mensonge ne feront que prolonger l’agonie de notre Peuple. Un dépassement, une catharsis s’impose! Peuple gabonais garde espoir, rien n’est éternel, bientôt la restauration de ta dignité et la fin de ta souffrance!
    Dieu bénisse le Gabon, ma patrie!

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