Le corps de François Ndong Obiang a disparu de la maison de pompes funèbres Casep-Ga depuis le 16 janvier. Ahurie, la famille qui mène ses enquêtes a saisi les autorités judiciaires. Le 17 janvier, 5 agents de Casep-Ga ont été interpellés par la Police judiciaire (PJ).

A Casep-Ga, un nouveau corps disparaît. © Twitter/Sebastien Nemeth

 

Stupéfaction ! Le mot se lit encore sur les visages des parents de François Ndong Obiang dit Coco. Décédé il y a quelque temps, son corps a disparu le 16 janvier, de la Compagnie africaine de sépultures du Gabon (Casep-Ga), à Libreville. Le constat a été fait par la famille qui s’y était rendue pour la mise en bière avant la sortie du corps et l’inhumation, qui devait avoir lieu à Bitam dans la province du Woleu-Ntem. Classé dans le box 10, François Ndong Obiang a été remplacé par d’autres disparus depuis lors.

La direction générale est dans l’incapacité d’expliquer cette disparition, les parents du disparu ont entrepris des recherches. Ils ont découvert «sur les manifestes de la société» que «Casep-Ga aurait, par erreur, confié le corps de François Ndong Obiang à un individu qui l’aurait acheminé en province pour inhumation». Bévue ou trafic de corps ?

Dans ses démarches, la famille s’est également tournée du côté des autorités judiciaires et le 17 janvier, la Police judiciaire a interpellé 5 employés de Casep-Ga. Notamment, le chef de la morgue, 3 brancardiers et un agent embaumeur. Gardés à vue, ils sont auditionnés par les officiers de police judiciaire (OPJ).

 
GR
 

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