La question de la promotion et de la protection des droits de l’Homme au Gabon a été débattue entre le ministre de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, le coordonnateur des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson, et le conseiller aux Droits de l’Homme Jean Jacques Purusi Sadiki.

Rencontre entre Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, Stephen Jackson et Jean Jacques Purusi Sadiki, le 15 mars 2019. © D.R.

 

Moments de la rencontre. © D.R.

Conseiller aux Droits de l’Homme auprès du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale et chef Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), Jean Jacques Purusi Sadiki a été reçu par le ministre de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou. Accompagné par le coordonnateur des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson, les échanges du 15 mars ont porté sur un projet de promotion et de protection des droits de l’Homme au Gabon.

«Nous avons échangé sur l’importance des droits de l’homme ici au Gabon comme secteur primordial. Nous avons également eu le plaisir de présenter au ministre, l’élaboration d’un grand projet de renforcement institutionnel de droit de l’Homme au Gabon, avec comme institution cible pour ce renforcement, le ministère de la Justice, la commission nationale des droits de l’homme et la société civile gabonaise», a indiqué Stephen Jackson.

Si le Gabon dispose d’un arsenal juridique visant à protéger et à faire respecter les droits humains, il n’en demeure pas moins que le pays devrait faire des efforts quant au respect des textes en vigueur. En effet, le Rapport d’Amnesty International, publié le 22 février 2018, dénonce une situation des droits de l’homme inquiétante, caractérisée par un manque de liberté d’expression au Gabon, les arrestations et détentions arbitraires et d’importantes restrictions. C’est sans doute l’un des intérêts du projet des Nations unies présenté au Garde des Sceaux. «Nous sommes presque prêts pour le lancer», a assuré Stephen Jackson.

 
GR
 

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