Dix ans après la disparition d’Édith Lucie Bongo, le mouvement Lucie’s Legacy a rendu un hommage à l’ancienne première dame et ses œuvres. Symboles de l’infatigable engagement de Lucie Bongo pour les justes causes, El Rapha, Michel Dirat et Horizons nouveaux, à Libreville, ont été choisis pour abriter cette célébration.

Edith Lucie Bongo. © D.R.

 

Moments des journées portes ouvertes à El Rapha. © D.R.

Faire redécouvrir au public l’héritage d’Édith Lucie Bongo. Tel est l’objectif du mouvement Lucie’s Legacy à travers son initiative visant à célébrer les œuvres de l’ancienne première dame, dont on se souvient encore dix ans après sa mort. De la Fondation horizons nouveaux au Complexe scolaire privé Michel Dirat en passant par la clinique El Rapha, elle a mis «toute son énergie au profit des causes justes», assurent sans sourciller ceux qui l’ont connue.

Elle voulait, disent-ils, faire œuvre utile pour l’édification de l’Afrique et du Gabon en particulier. Un noble combat qui a inspiré Lucie’s Legacy. La plateforme veut contribuer au développement d’une communauté solidaire en partenariat avec les organismes gabonais laissés par Édith Lucie Bongo et par là, interpeller et communiquer sur 3 axes qui sont les piliers de son legs : les actions sociales (notamment le handicap), la santé et l’éducation. Le mouvement veut incarner des valeurs profondes d’engagement, d’intégrité, de solidarité et d’altruisme, «en faisant passer l’humain avant toute chose».

Du 11 au 23 mars, Lucie’s Legacy veut offrir au monde ce qu’Edith Lucie Bongo avait de meilleur, «sans restriction de ligne éditoriale, sans couleur politique. Juste en demeurant fidèle à sa vision». Cette célébration des œuvres d’Édith Lucie Bongo a commencé à la polyclinique El Rapha avec des journées médicales.

Les élèves de plusieurs établissements de Libreville s’y sont rendus pour visiter la structure et être au fait de certaines spécialités ainsi que les nouvelles offres technologiques qui les accompagnent. «Les médecins de demain, ce sont les élèves d’aujourd’hui. Ça peut être une incitation à la décision pour une formation professionnelle éventuellement dans le cadre de la médecine» a, à juste titre, déclaré Narcisse Hazoume, directeur général d’El Rapha.

Moments des journées portes ouvertes à El Rapha. © D.R.

Rappeler la capacité d’Édith Lucie Bongo à «faire du bien».

Au menu de ces journées qui s’étendront jusqu’au 15 mars à El Rapha, des consultations et des opérations gratuites, avec à la clé, une conférence sur le thème «Gynécologie et procréation médicalement assistée». Un intérêt particulier sera porté sur la fertilité et l’infertilité, avec l’ambition de briser un tabou : la stérilité de certains hommes. Une initiative à laquelle adhère massivement le public, à en juger par la forte affluence ; au grand bonheur Lucie’s Legacy, pour qui l’accès aux soins de qualité est une problématique et un besoin bien réel.

Un besoin, à en croire Narcisse Hazoume, ressenti en son temps par Édith Lucie Bongo, d’où la création d’El Rapha. Selon lui, en créant la structure, Édith Lucie Bongo voulait «mettre une structure moderne à la disposition des populations, éviter au maximum les évacuations sanitaires. El Rapha dans la vision de la fondatrice devait être un pôle d’excellence. Une structure à caractère hospitalo-universitaire avec un accueil efficient. C’est-à-dire une prise en charge rapide efficace, avec un plateau technique digne de ce nom qui n’a rien à envier aux structures déjà existantes», a-t-il fait savoir.

Horizons nouveaux prendra le relai le 16 mars, avec le «Merveilleux village d’Édith Lucie». Une kermesse qui veut gommer les inégalités en permettant aux enfants d’horizons divers de s’amuser ensemble. Au programme, jeux, spectacle et tombola. Elle sera suivie du 18 au 19 mars des journées portes ouvertes et d’un séminaire sur le thème «Vivre avec un handicap au Gabon».

Du 21 au 22 mars, Michel Dirat prendra la main. Au programme, présentation de l’école, visite, dons de livres, mais aussi, le forum des métiers. Il sera marqué par des ateliers, concours scientifiques et artistiques, flash mob et remise de prix. Il y aura également une conférence sur les addictions chez les adolescents avec une série de questions-réponses. Autant d’activités dont la vocation est de rappeler la capacité d’Édith Lucie Bongo à «faire du bien».

 
GR
 

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