Des enseignants des établissements primaire et secondaire de Libreville et de certaines villes du pays ont barricadé le portail principal du ministère de l’Education nationale, le 26 mars à Libreville. Ils protestent contre les trois ans d’activités qu’ils totalisent sans salaire et sans poste budgétaire.

Des enseignants cadenassent le portail du ministère de l’Education pour revendiquer salaires et postes budgétaires. © Gabonactu

 

Des centaines d’enseignants ont pris d’assaut le siège du ministère ce 26 mars pour réclamer des salaires et des postes budgétaires. Pour se faire entendre, ils ont utilisé la méthode forte en cadenassant l’entrée principale du ministère.

Issus des promotions 2015-2016 de l’Ecole des instituteurs, de l’Ecole normale supérieure (ENS) et de l’Ecole normale de l’enseignement technique (ENET), estiment qu’ils ne peuvent plus se taire, face au calvaire qu’ils endurent.

«Nous voulons aussi vivre décemment. Nous voulons former nos enfants avec joie, avec volonté, fierté et efficacité», a déclaré l’un de ces manifestants ajoutant que les confiner «dans la précarité, dans la misère, dans des conditions de vie déplorables ne les aident pas à travailler sereinement».

Pis, ils dénoncent le fait que certains de leurs collègues recrutés les années suivantes, perçoivent régulièrement leurs salaires.

En envahissant le ministère de l’Education, ces grévistes estiment avoir, au préalable, épuisé toutes les procédures légales. Selon eux, des lettres ont été adressées aux autorités, des rencontres ont eu lieu avec certaines d’entre-elles, mais le dossier n’a pas évolué. C’était donc l’ultime solution pour interpeller ceux qui sont censés apporter des solutions à leurs problèmes.

 
GR
 

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