Engagée dans une démarche d’intérêt général, l’ONG Femmes en action (Femact) a présenté, le 24 janvier à Libreville, une application dédiée à l’information, la sensibilisation et l’éducation des jeunes filles à la santé sexuelle et à la reproduction.

Photo de famille à l’issue de la présentation. © Gabonreview

 

Vue des officielle lors de la présentation de Wanto. © Gabonreview

Conformément à son ambition d’informer, sensibiliser et éduquer les jeunes filles à la santé sexuelle et de la reproduction, l’ONG Femmes en action (Femact) a développé une application dédiée. Dénommé Wanto, l’outil dédié à la sensibilisation aux infections sexuellement transmissibles et les violences basées sur le genre, a été présenté le 24 janvier à Libreville.

«La sexualité étant quelque chose de fondamental dans la vie des jeunes, il est important de préparer au mieux les jeunes à y entrer. L’application Wanto peut donc aider à bien vivre cette étape, à bien l’aborder pour ne pas courir de risques», a estimé Femact. L’ONG s’est tournée vers une application mobile au regard du taux de pénétration de l’Internet au Gabon et l’attrait des jeunes pour les Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Développé avec le partenariat technique de G-Lab, Wanto s’inscrit dans le cadre du Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (Piscca), outil unique de l’ambassade de France au Gabon au service du financement de projets de développement portés notamment par les acteurs non gouvernementaux. Une initiative dont Femact a d’ailleurs été lauréate en 2017.

«Au début on s’interrogeait sur ce qu’est Femact (…) Très vite on a compris leur démarche dans le sens de l’intérêt général : apporter vers des jeunes un vecteur moderne, un message par les jeunes pour les jeunes», a déclaré l’attaché de coopération à l’Ambassade de France au Gabon. Selon Antonin Raoust, l’Ambassade de France au Gabon est «heureuse d’appuyer ce genre de dynamique», un outil «novateur mais surtout pertinent».

Femact entend présenter Wanto aux jeunes scolarisés et déscolarisés et espère avoir un peu plus de moyens d’accompagnement. Le ministère des Affaires sociales envisage de se servir de ce projet pour faire passer quelques messages. «On aura besoin de vous parce que nous avons travaillé sur la mise en place d’un guide de lutte contre les violences sexuelles», a souligné la directrice des Affaires sociales au ministère de la Protection sociale. «Wanto pourrait être utilisée pour véhiculer certaines informations», a conclu Mélanie Matsanga.

 
GR
 

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