Accusés par certains de ne pas avoir fait correctement leur travail pour empêcher les violences enregistrées il y a un mois dans certains établissements, les surveillants généraux sont l’objet d’une réflexion au sein du gouvernement. Leur fonction devrait être «réévaluée».

Une des entrées non surveillées du complexe Léon Mba de Libreville. © Maxim Novikovski

 

Pointés du doigt à la suite de la vague de violences enregistrée en décembre 2016 dans des établissements scolaires de Libreville, les surveillants généraux bénéficient désormais d’une attention particulière de la part du ministère de l’Education nationale et de la Fonction publique. Depuis quelques semaines, les responsabilités et les conditions liées à leur fonction sont au centre d’une réflexion qui, selon Florentin Moussavou, devrait aboutir à «une réévaluation» de leur métier. L’objectif étant de parvenir à une meilleure sécurisation des élèves à l’intérieur et aux abords des salles de classes.

Si «jusqu’à présent les surveillants généraux se recrutaient parmi les anciens instituteurs», le gouvernement envisage de reconsidérer ce mode de recrutement. D’autant que «les nouvelles réalités imposent que les surveillants généraux soient de plus en plus en capacité d’être au même niveau de compréhension des problèmes de la société que le sont les enfants qu’ils surveillent», a indiqué la semaine dernière sur Gabon 24 le ministre de l’Education nationale. Pourtant, ni les responsables des établissements ni les autorités gouvernementales ne souhaitent officiellement intégrer les forces de sécurité ou autres vigiles dans l’appareil de surveillance des lycées et collèges. Pour certains parents, cette option apparaît comme une des meilleures solutions en la matière. D’autant qu’à la suite de l’agression mortelle du jeune élève de 5e au lycée Léon Mba de Libreville, il avait été révélé que plusieurs élèves de l’établissement, comme ceux d’autres à travers la capitale, détiennent des armes blanches (poignards, machettes, haches, etc.) dans leurs cartables.

Au gouvernement où l’on considère que les réseaux sociaux et l’usage mal contrôlé des nouvelles technologies ont aussi une part de responsabilité dans les comportements violents de certains élèves, l’on estime que la réévaluation de la fonction de surveillant général permettra d’avoir un regard sur le phénomène. Sauf que «les surveillants généraux d’aujourd’hui, pour la plupart, sont totalement déconnectés», a regretté Florentin Moussavou, non sans souhaiter que ceux-ci s’intègrent entièrement «dans le système de manière à être capables de suivre ce qui se passe autour d’eux». Pour leur part, les surveillants s’étaient déjà plaints de leurs difficiles conditions de travail, notamment dans des établissements présentant une importante superficie et un nombre d’élèves souvent au-delà des effectifs requis.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    Quand il s’agit de faire les greves que les bandits, et criminels opposants financent les gens sont forts , mais le travail rien, quand le president va decider d’installer telesurveillance pour les fonctionaires les faux opposants vont oubrir les bec pour dire de n’importe quoi.

    voici un exemple SERVICES DES DOUANE/ INSPECTION SURPRISE : RÉGIS IMMAONGAULT SUR LE TERRAIN

    08 juil, 2015 l’Union 0 Commentaires
    Le ministre de l’Économie rend une visite surprise aux services de Douanes d’Owendo et de Libreville.
    Informé sur le comportement de certains agents des Douanes face aux heures de travail, Régis Immongault est venu constater par lui-même. Il est presque 9 heures du matin. A Libreville, comme à Owendo, les bureaux sont quasiment vides. Un constat désolant pour le ministre de l’Economie. » Les agents (…) demandent l’amélioration de leurs conditions de vie et des rémunérations conséquentes. Mais quand on voit le rendu en matière de service public, il y a des grosses interrogations. A 7 h 30, pas de Douane. 8 h 30, presque pas de Douaniers. 9 h moins, presque pas de Douaniers. C’est un service public, on doit être là à 7 h 30″, a-t-il rappelé.
    Il est clair que des mesures vont être prises.  » Je ne peux pas tolérer ce laxisme au niveau des services publics; surtout ceux qui ont des relations permanentes avec les acteurs économiques », a prévenu Régis Immongault. A bon entendeur, salut.

    Les gens qui veulent les augmentations, les bonnes conditions de travail , mais en bafouant le travail.

  2. le sage dit :

    Il faut d’abord aimer ce que l’on fait.ces enseignants exercent par contrainte,ils n’ont pas trouvé mieux.Conséquence,les élèves sont livrés à eux-mêmes.Ce sont les enseignants du 25.

  3. jean -jacques dit :

    Effectivement l’internaute le sage, ce qui se passe dans notre pays c’est que les gens qui ont preté serment pour transmettre leurs connaissances aux autres, ils passent deja leur temps à faire de la politique. et au superieur c’est encore un gand virus. comme sous l’ere d’OBO lES BITOUGHA , ONT ACCEDE au gouvernement en faisant les greves, cette nolstalgie qui fait pourrir notre Adminstration , systeme de santé et education.Au Gabon on doit mettre fin au droit de greve, comme au japon , ou en chine il n’y a pas des greves, aujourd’hui regardez la chine 2 eme puissance economique mondiale d’ici peu elle va devenir 1er mondial. le manque de droit de greve dans ses pays ne signifie pas qu’il n’existe pas des problemes sociaux dans ses pays.existe si, mais pas de greve, qui tente d’ouvrir sa petite bourge sait qu’il va finir sa vie en prison et il perd le droit de travailler aussi.Au Gabon il nous faut ça.

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