Le système judiciaire gabonais est-il truffé de ripoux ? Le récent feuilleton judiciaire avec Mayila dans le rôle principal renvoie nécessairement à cette question. Cette affaire devrait révéler, en toute transparence, l’existence de réseaux mafieux, de magistrats sulfureux et d’enquêteurs de police ripoux. 

Fausse monnaie ? © Gabonreview
Fausse monnaie ? © Gabonreview

 

Depuis le jeudi 25 septembre dernier, une dizaine de personnes, dont l’ancien vice-Premier ministre et avocat Louis-Gaston Mayila, le juge Gérard Edzo Edzo, Yannick Bilal Ondo Bitar, Gabonais d’origine libanaise, des officiers de Police judiciaire et des gendarmes ont été écroués à la prison centrale de Libreville. Une affaire relative à la fabrication de fausse monnaie est à l’origine de ce déferrement massif et de qualité dans le principal établissement pénitencier du Gabon. L’affaire est grave en ceci que si ces personnes sont reconnues coupables, elles devraient être traduites devant une juridiction spéciale, la Cour Criminelle spéciale. La fabrication de la fausse monnaie se situant en effet dans le chapitre des crimes économiques, et de tels crimes sont passibles de la Cour Criminelle.

L’affaire Mayila appelle en tout cas à de nombreuses interrogations. Comment un magistrat peut-il accepter de se faire «acheter» pour étouffer une affaire aussi grave que la fabrication de la fausse monnaie ? La corruption est-elle définitivement entrée dans les mœurs de ceux qui sont appelés à juger nos affaires ? Jusqu’où peut aller un juge qui rend la justice «au nom du peuple gabonais» pour en fausser le verdict ? Les espèces sonnantes et trébuchantes permettent-elles aujourd’hui de fausser le verdict d’un procès ? Au fond, quelle justice nous rend-on aujourd’hui ? Poser de telles questions peut paraître absurde à certains, mais des observateurs existent qui croient encore à l’impartialité de la justice et surtout à son intégrité.

L’opinion s’interroge aussi sur la qualité de la monnaie qui circule dans le pays. Si l’on en croit l’article publié samedi dernier par le quotidien L’Union, qui cite des sources judiciaires, l’ancien ministre de l’Intérieur d’Omar Bongo dispose, à Okala, dans le premier arrondissement de Libreville, d’un «domicile» voué à la fabrication de la fausse monnaie, puisque contenant une planche à billets. Louis-Gaston Mayila a été pris, semble-t-il, la main dans le sac, mais est-on si sûr qu’il est la seule personnalité disposant d’un tel arsenal à Libreville ou en province ? Selon des sources proches de ce dossier, quelques domiciles servant à la fabrique du faux existent, mais ces sources refusent d’avancer toute autre information.

Fait notable, un ressortissant libanais, récemment naturalisé Gabonais, fait partie de la «bande des fabricants de fausse monnaie». Quand on voit comment de nombreux Libano-Gabonais prospèrent en affaires, construisent des immeubles à tout-va, investissent dans divers secteurs, on ne peut manquer de s’interroger sur ces «richesses subites et sans cause». Les réseaux libanais et libano-gabonais sont-ils vraiment au-dessus de tout soupçon ? «Est-ce en vendant des yaourts et de la confiture que l’on peut construire tous ces parcs immobiliers que l’on voit pousser partout dans les milieux libano-gabonais?», s’interroge un Colonel de police à la retraite qui en connaît un bon bout au sujet de telles affaires pour avoir exercé longtemps à la Police judiciaire.  

Il y a enfin, dans l’affaire Mayila, des officiers de police judiciaire (OPJ) et des gendarmes. Le quotidien L’Union cité plus haut fait état d’une somme de 3 millions de francs CFA remise par Maître Mayila au magistrat Gérard Edzo Edzo. Celui-ci se serait partagé cette «avance» avec les OPJ et les gendarmes, avec pour mission d’enterrer l’affaire. Tout cela révèle l’existence de ripoux dans la gendarmerie et la police, mais quelle gendarmerie et quelle police ? Des éléments de la Direction générale des Recherches et de l’état-major des polices d’investigations judiciaires. Si ces deux compartiments décrits comme des services spéciaux dont la moralité ne devrait souffrir d’aucun vice comprennent en leur sein des ripoux, il y a là matière à réflexion… Mais l’affaire Mayila n’a peut-être pas encore livré tous les tenants et aboutissants de ce dossier de fausse monnaie, notamment en ce qui concerne les juges mafieux et les officiers de Police judiciaire habitués à souiller l’image de leur service, l’image même de la nation.

On peut comprendre dès lors pourquoi de nombreuses enquêtes, qu’elles concernent des crimes rituels, des assassinats ou des crimes économiques, n’aboutissent pas dans le Landerneau judiciaro-administratif gabonais. «Les enquêtes ne peuvent aboutir s’il existe tant d’éléments bloquants dans le déroulé des dossiers», ajoute le Colonel de police à la retraite. Tout est peut-être à revoir au niveau des hommes, de leur formation notamment, et des institutions.

 

 
GR
 

21 Commentaires

  1. Geneviève Mendouang dit :

    Où va -t-on avec tout cela? On est cuit, le Gabon est fichu si chacun peut déjà fabriquer son propre billet. Au secours, au secours!!!

    • Pas posssible dit :

      C’est plutôt toi qui devrait savoir si tu es bien de ce pays, car tout le monde sait qu’il n’y a rien de vrai dans notre monnaie…

    • LaNa dit :

      On va tous se créer des mini BEAC, et mini CEMAC dans chak quartier et le tour est joué… vu que les scanners sont un peu partout alors à nos postes et nos imprimantes GB bureautique, Gabon Meca et autre du genre vont tous nous fournir des cartouches de couleurs de nos billets (surtout les violets)…sans oublier le papier (Ah ce si doux et mouelleux papier qui croustille si souvent sous nos doigts quand ils sortent du four (LOL 😉 ) :::: Chers Compatriotes nous allons tous devenir riches ghé!!!! Nos aînés nous ont montré l’astuce, et les conséquences de tout ceci…

      NTK, tout xa c’est du DELIRE…

      • la voix des causes perdues dit :

        La voix des causes perdues

        Union-Travail-Justice est la devise de la République Gabonaise. Mais moi la voix des causes perdues je pense qu’il serait plutôt juste de dire Union – Travail – Justice (avec le j renversé).

        En effet vous avez tous sans doute entendu parler de l’Affaire qui secoue la classe politique au Gabon, ou plutôt devrais-je dire qui anime les débats ces derniers jours au Gabon. Affaire désormais nommée <>.

        En effet moi la voix des causes perdues je pense que les gens ou les différents lecteurs débattent sur un problème de fond oubliant comme toute chose qu’avant le fond il y’a d’abord la forme. Et c’est de la forme dont je vais parler ici et pointer certaines personnes du doigt tout en me posant certaines interrogations.Accrochez-vous car vous réfléchirez par vous-même et verrez que cette affaire a plusieurs contours ou zones d’ombres.

        Première interrogation : Un riche homme politique comme Mayila, peut-il se déplacer de chez lui pour, comme le dit sa famille, la visite d’un terrain qu’il veut acheter à Angondjé avec sur lui une somme de 3 millions de francs cfa seulement ? Qu’elle parcelle de terrain peut être à ce prix là dans un quartier huppé comme celui là ?

        De la visite de parcelle, comment se retrouve t-il dans une villa avec des feymen (faussaires)?
        A qui appartient ladite villa dans laquelle on a retrouvé les machines servant à la fabrication des faux billets ?

        Si l’on en croit l’article publié par le quotidien l’Union, qui cite des sources judiciaires sûres, l’ancien ministre de l’intérieur d’Omar Bongo dispose, dans cette zone de Libreville (Angondé-Okala), d’un <> voué à la fabrication de la fausse monnaie, puisque contenant une planche à billet. Louis Gaston Mayil a été pris, semble t-il, la main dans le sac, mais est-on si sûr qu’il est la seule personnalité disposant d’un tel arsenal à Libreville ou en Province ? Selon des sources proches du dossier, quelques domiciles servant à la fabrication du faux existent, mais ces sources refusent d’avancer toute autre information.

        Par ailleurs beaucoup de personnes se demandent pourquoi, si c’est lui qui est à l’origine de cela, aurait-il porter plainte ? Bonne remarque.

        Mais moi la voix des causes perdues je me pose plutôt la question suivante : Pourquoi a-t-il menti en allant porter plainte ? Car sur cette première plainte était marqué <>.Pourquoi avoir menti à Madame Sidonie Flore Ouwé (Procureur de la République) qu’il s’agissait d’un braquage dans son bureau alors que rien n’en était?

        Concernant le Magistrat impliqué dans l’affaire le dénommé EDZO EDZO Gérard Masudi. Il a été interpellé à Angondjé le mercredi 17 Septembre au soir. Après son interpellation il fut placé en garde à vue.

        Mais comment expliquez-vous que quelqu’un qui n’est nullement encore reconnu coupable (car il n’a pas encore été jugé), puisse le lendemain de son interpellation et de sa garde à vue voir son nom dans tous les journaux et les réseaux sociaux ?
        Le mercredi soir il est interpellé et le Jeudi 18 Septembre en matinée son nom se retrouve dans tous les journaux? Je vous rappelle que la présomption d’innocence existe belle et bien dans la loi Gabonaise. Vous pourrez dire ce que vous voulez mais moi, la voix des causes perdues, pense que le Juge EDZO EDZO est la victime d’un acharnement personnel. Mais de la part de qui ? Suivez ma démonstration allant dans ce sens et vous allez comprendre.

        Concernant le fameux problème de forme dont je parlais plus haut je vous rappelle que Maître Louis Gaston Mayila et le Juge Edzo Edzo doivent être soumis a une procédure spéciale et non à une procédure de droit commun car ce ne sont pas de simples civiles du fait de leur fonction respective (l’un étant Avocat et l’autre Magistrat).Ce n’est pas moi qui le dit mais le législateur. Je ne prends cause pour aucun des deux mais je me fais l’Echo des voix perdues. Ne perdons pas le fil de nos idées car il s’agit de démontrer le caractère arbitraire, d’acharnement personnel subi par ces deux fils du Gabon.

        Parlons-en de cette procédure spéciale car avant de reconnaître si Maître Mayila et le Juge EDZO EDZO sont coupables il faut d’abord une enquête préliminaire menée dans le respect des lois en vigueur en République Gabonaise. Et après ladite enquête, ce sera lors du procès qu’on reconnaitra ou pas leur culpabilité. C’est mon avis.

        Maître Louis Gaston Mayila étant Avocat, l’enquête le concernant doit obéir à l’article 47.Quand au Magistrat Edzo Edzo, Juge au Tribunal administratif de Libreville, il ya un problème de procédure du fait même de l’implication d’un Magistrat.

        En effet, les poursuites répressives à l’encontre d’un magistrat, compte tenu de la spécificité de ses fonctions, obéissent à des règles particulières fixées par les dispositions des articles 507 et suivants du Nouveau Code de Procédure Pénale. Il en résulte que : <>

        Au regard dudit article voyez-vous une seule fois le nom du Procureur de la République cité ? Plus grave encore, plusieurs magistrats gabonais n’étaient pas au courant des dispositions de cet article.

        L’enquête a-t-elle été menée par le Président du Tribunal administratif de Libreville (supérieur hiérarchique du Magistrat en cause) ou continue-t-elle à être diligentée par Sidonie Flore Ouwé, dans le cadre de la garde-à-vue ordonnée depuis plus de 8 jours ?

        Comment se fait-il que pour placer Maître Mayila et le Juge Edzo Edzo sous mandat de dépôt, Madame le procureur convoque le Président du Tribunal administratif dans son bureau alors qu’elle n’a aucune forme de compétence pour placer le Juge et l’avocat ?

        Et le Président dudit Tribunal administratif (Supérieur hiérarchique du Juge Edzo Edzo) accepte de se rendre dans le bureau de madame Ouwé alors que c’est le contraire qui devrait se faire ? Voyons, mais dans quelle République sommes-nous ? (Elle est quand même, je vous le rappelle, Présidente du Tribunal administratif et Ouwé Procureur de la République (qui relève du parquet).Donc Ouwé n’est nullement le supérieur hiérarchique du Président du Tribunal administratif.

        Madame Sidonie Ouwé a prolongé la garde à vue du magistrat de 8 jours. C’est écrit dans quel code au monde?
        Pire encore, le Juge EDZO EDZO a été inculpé pour <>.vous rendez-vous compte ? En quoi a-t-il troublé la paix publique ?
        Madame Ouwé Sidonie pense qu’il suffit de décider comme avec un coup de baguette magique sur l’intitulé d’une inculpation alors que cela ne cadre en rien avec les faits reprochés au magistrat. Moi, la voix des causes perdues, je dis merci à Madame le Procureur de la République car elle montre aux yeux du monde qu’au Gabon il n’y a que des Parodies de Justice. Bravo Madame !!!

        En effet, quel que soit les faits reprochés au Magistrat en cause, à la sympathie ou à l’antipathie que l’on peut avoir à son égard, le respect de l’Etat de droit commande que la procédure spéciale visée par les dispositions précitées soit mise en place, et moi la voix des causes perdues je dis tel ne semble pas être le cas à ce jour. Je pouce plus loin encore :
        Madame le procureur a-t-elle compétence à placer l’avocat Maitre Mayila et le Magistrat EDZO EDZO sous mandat de dépôt ? Nonnnnnnnnnnnnnnnn et Nonnnnnnnnnnnnnnnn et encore NONNNNNNNNNNN. Ce n’est pas moi hoooooo c’est l’article 507 et suivants du Nouveau Code de Procédure Pénale qui le dit.
        Et selon mon enquête je vous informe de source sûre et certaine qu’à ce jour Maître Louis Gaston Mayila ne se trouve pas à <> (Nom de la prison centrale de Libreville) mais bel et bien chez lui.

        Alors question : Pourquoi Sidonie Ouwé magistrat de son état et de surcroit Procureur de la République viole-t-elle la loi qu’elle est sensée faire respecter ?

        Pensez-vous qu’elle ignore les dispositions du Titre VIII de l’article 507 du Nouveau Code de Procédure Pénale ?

        Pour ma part il s’agit d’une utilisation arbitraire du pouvoir de Madame le Procureur de la République car Maître Mayila et le Juge Edzo Edzo sont placés sous mandat de dépôt mais pourquoi l’un est à la prison centrale (Juge Edzo Edzo) et pas l’autre (Maître Mayila) ? Pour ceux qui ne me croient pas encore vous allez vite comprendre.

        Lors de son séjour au CHU d’Angondjé pour raison de santé et avec les différents coups reçus (il était encore considéré comme gardé à vue et de ce fait non coupable) et avant d’être arbitrairement placé sous mandat de dépôt par Sidonie Flore Ouwé, le Magistrat EDZO EDZO fut menotté sur son lit d’hôpital par les agents de la Police Judiciaire sur instructions. Et selon vous de qui ? Certainement pas moi, pauvre voix des causes perdues.
        Où est le respect des droits et des principes même de l’intégrité humaine ?

        Comment des agents de la Police Judiciaire peuvent-ils obéir aveuglement à ce genre d’ordre (Taper sur un être) et en plus, à l’encontre d’un magistrat peu importe les faits qui lui sont reprochés ?
        Pour ma part des sanctions doivent tomber et en premier sur Madame le procureur de la République Sidonie Flore Ouwé. Mais rassurez-vous Madame le Procureur Ali n’en fera rien. Car au Gabon contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, l’injustice et l’impunité ne sont pas sanctionnées (le cas Ndoye Loury en est un exemple patent).

        Par ailleurs, la cour d’appel administrative (qui fait office de juge d’instruction dans cette affaire) voyant le problème de compétence du Procureur soulevé a demandé au Ministère public, donc au Parquet de la République, la transmission du dossier. Et cela, en vain.
        Et lorsque le dossier fut transmis, certains éléments (comme les procès verbaux et les rapports) qui permettent d’instruire l’affaire étaient absents.

        Question : A votre avis, qui peut sciemment enlever les éléments d’un tel dossier ?

        Qui, malgré le problème de compétence précédemment soulevé dans cette affaire détenait toujours (irrégulièrement) le dossier de l’Affaire Mayila ?

        Un autre élément pour vous montrez le caractère arbitraire et l’acharnement de Madame le Procureur sur son collègue.
        Lorsqu’elle donne une interview sur une notion de droit, le juge EDZO EDZO fait ensuite sortir un polycop pour démontrer l’inexactitude des propos et thèmes juridiques évoqués par elle. Et après réflexion, le Juge EDZO EDZO n’avait pas tout à fait tord et, certains de ses collègues magistrats le reconnaîtrons.

        Voyez-vous, au Gabon dire que quelqu’un s’est trompé c’est se mettre soi même la corde au coup alors que dans d’autres pays (où l’on favorise l’intellect et le respect même du débat intellectuel direct ou indirect) ce serait un véritable plus intellectuel.

        Voila Messieurs et Dames la Justice au Gabon. Laissons tomber l’espace d’un instant les discours passionnels et posons nous les vraies questions au delà de toute appartenance politique. La vérité c’est que Madame le Procureur de la République Sidonie Flore Ouwé règle les comptes au Juge EDZO EDZO Gérard Masudi car certains magistrats murmurent des les coins de Libreville qu’il y’a des antécédents entre Sidonie Ouwé et le Juge du Tribunal administratif (notamment sur certains dossiers lorsque le Juge EDZO EDZO étais substitut du Procureur).

        Mais moi la voix des causes perdues j’ai le devoir de dire la vérité et toute la vérité aux yeux du monde. Voici comment Madame le Procureur de la République règle les comptes à ses collègues. Et aux autres magistrats je dirais :
        HONTE A VOUS CAR AUJOURD’HUI C’EST LE JUGE EDZO EDZO DEMAIN A QUI LE TOUR ?

        HONTE A VOUS CAR DANS TOUTE UNE CORPORATION PERSONNE NE RELEVE TOUS LES PROBLEMES CITES PLUS HAUT ?

        DANS TOUTE UNE CORPORATION PERSONNE NE DENONCE LA GARDE A VUE ET LE MANDAT DE DEPOT ARBITRAIRE DONT LE JUGE EDZO EDZO FAIT L’OBJET COMME LES BRAVES AVOCATS L’ONT FAIT AVEC MAÎTRE MAYILA ?

        Finalement comme le disait ma grand-mère :<>.

        Et à Madame le Procureur je dirais, à force de vouloir salir et noyer quelqu’un, on fini plutôt par le rendre encore plus grand. NOTEZ-LE

        Je ne dis pas qu’ils n’ont forcement aucune culpabilité ou responsabilité dans cette affaire mais ils ont tous droit à un procès juste et équitable dans le respect des lois.
        Ce dispositif est de nature à démontrer que l’enquête menée par madame Ouwé, au-delà du caractère arbitraire susvisé, pose un problème de Procédure qui doit être résolu afin que triomphe l’Etat de droit et que soit garantie la solidité de l’institution judiciaire.

        LA VOIX DES CAUSES PERDUES

    • essono ndog dit :

      je crois que ce qui se passe aujourd’hui doit faire réfléchir le président et son gouvernement, Dieu seul sait combien de fois dans nos quartier on vois des jeunes qui non jamais été dans les université manipulent les billets de banque et roulent dans de grands véhicules construisent des villas et tout ça en un clin d’œil, avec qui avec les magistrats corrompus les femmes et les hommes et qui tuent enferment sans un sens scrupule je peux vous cité un à Melen école zéro mais voitures et maison le tous réaliser en 2013 et il insulte les fonctionnaires et des universitaires

  2. Inch'allah dit :

    état de droit dit-on? on aura tout vu au Gabon. 2016 des espoirs ou desespoirs? Dieu seul sait!!!!!

  3. LUMIERE dit :

    Laissons de finir nos mots, c’est simples la premiere mesure mettre tous les libanais hors du Gabon.Et faire rentrer que 18 soit 2 par province. Et les gabonais qui sont dans ces pratiques aillent en prison avec une peine au moins 5o ans en chine ou en inde c’est la prison à vie. la fausse monnaie.

  4. ophelie dit :

    Tout ceci est connu et subit depuis longtemps…. Quant à la probité de certains magistrats on demande à voir

  5. le puant dit :

    Après lecture dudit article et en regardant au tour de moi , un frisson de peur a parcouru mon corps .
    Si l’affaire (mayila ) est vraiment classée dans la catégorie des CRIMES , alors tous ceux qui sont reconnus coupables et comptales doivent etre pendu .
    Et si ce n’est pas un CRIME , alors qu’on les libere tout en exortant , en encourageant tous ceux que detiennent ces fameuses planches et machines à continuer cette propre besogne pour que vive l’ économie du GABON.

  6. doukdouk dit :

    C’est pas correcte la contrefaçon, mais vous etes sur que dans ce pays, il n’ya que ces Messieurs qui le font ? J’ai souvenance que à chaque période électorale, la fausse monnaie circule, parfois meme dans les banques. Faut reconnaitre que c’est une gangrène et que ceux qui enquetent le fasse bien, dans ce système, il se dit beaucoup le font- seulement, il faut avoir le courage de le dénoncer, je m’adresse à ceux qui savent et se taisent-

  7. témoin occulaire dit :

    Qu’est ce que celui qui a un faux doctorat peut reprocher à celui qui fait de la fausse monnaie?
    Juste pour rire!

  8. IPANDY dit :

    Je trouve intriguant le mutisme qu’observe les leaders politique fasse à ce que l’on appel désormais « l’affaire MYILA. » Personne, à ma connaissance ne monte au créneau. Peut etre que certains se reconnaisse dans ce genre de pratique et ont peur réagir si non MAYILA va parler. Ils se connaissent tous, ces anciens et nouveaux opposants. Dans l’article il est dit que des magistrats, des OPJ et des commerçants sont mis en causes. Encore une fois, un BONGO ne doit plus gérer le GABON. Quels leçon de morale ALI peut faire à ces gens, quand on sait comment sa famille s’est enrichit? Quand sa mère nous montre qu’elle a des terrains partout et qu’on ignore ou elle a travaillé pour avoir tout ces terrains? Quand on sait que sa sœur a détourné de l’argent à SOVIMAB et qu’on ne l’a rien fait? Pour finir, je dirai qu’on aura pas de vraies policiers temps qu’on recrute les policiers pour résorber le chomage et pas pour permettre aux gens de faire véritablement carrière. Ce qui est mis au jour aujourd’hui ne doit pas étonner nous soupçonnions ces pratiques mais il manquais seulement que ça sorte au grand jour.

  9. Moure Tabe dit :

    vous comprenez alors chers compatriotes l’existence de fortes pressions de la part des instances financières internationales visant à dévaluer encore un peu plus le FCFA, notre système d’émission de ce billet étant gangrené par de telles pratiques;même à l’époque du franc français, de hauts responsables disposaient de planches pour cette devise (qui a vécu)
    ajouté à cela le phénomène de blanchiment des capitaux bien maîtrisés par une large frange de nos « amis » étranger qui investissent massivement cet argent « pourri » dans notre économie; enfin, pour corser le tout, l’impunité générale dont jouissent certains hauts dignitaires et cadres; combien de projets pourtant financés par des bailleurs de fonds tant étatiques, institutionnels que privés, ont été réalisés sur le terrain; à titre d’exemple récent la disparition de 41 milliards destinés à la réfection des aérodromes de certaines villes de l’intérieur (Cf l’article du quotidien l’Union du 20-09-2014).
    Ah oui, quid de la mise en place de Budget d’exécution pour que le citoyen lambda sache où va l’argent du contribuable et le bien fondé des dettes contractées par nos Dirigeants.
    A bon entendeur…..

  10. union travail justice dit :

    on brulera se pays si ALI9 & le PDG ne font pas attention!

  11. union travail justice dit :

    Des Voleurs!

  12. Moabiloungue dit :

    qui pour défendre le Gabon contre ses ennemies de l’intérieur?
    qui pour restaurer l’honneur d’un peuple que certains piétinent et marche dessus sans regret?
    qui pour défendre la constitution quand les détenteurs du pouvoir la bafoue?
    tout comme le soleil, le peuple gabonais est une constante qui durera, du moins plus longtemps que les hommes de passage que nous sommes

  13. cave canem dit :

    Manifestement, la pratique de la fausse monnaie est bel et bien répandue dans la pétaudière qu’est devenu notre pays. D’aucuns en connaissent les auteurs, mais optent délibérement pour un silence de mauvais aloi. On en est à se demander qu’ attend-on pour débusquer et réprimer ceux qui se rendent complices de ces gansters par leur silence coupable, et à qui incombe la responsabilité de veiller à la non prolifération de ces pratiques… Quant à la  » maison tribunal », il n’ est un secret pour personne que celle-ci regorge d’individus du meme acabit que le sieur Edzo Edzo. Le train de vie dispendieux de nombre d’ entre eux, lequel indiffère au reste la commission chargée de l’enrichissement illicite, est à ce titre très révélateur de la corruption qui a cours dans ce milieu .
    Un intervenant sur ce forum, indiquait contre toute attente avoir remis à un haut Magistrat la somme de 75 millions de frs cfa pour éteindre un contentieux à son profit. Un tel fait s’il est avéré, nous permet de comprendre comment la justice peut désormais etre administrée chez nous… C’ est tout simplement dangereux !

  14. Fabriquent de la fausse monnaie depuis toujours, et ont même des planches à billets qui tournent en permanence: Ali Bongo et ses amis; Les parents d’Ali Bongo (neveux, cousins comme les Otha [1 travaille même au Trésor, un super faux-monnayeur!!!] Oyima et Cie qui se disent tous au-dessus de la loi); 90% des syro-libanais du gabonais qui prennent noms d’emprunts gabonais et achètent terrains pour construire leurs immeubles; Nigérians et Camerounais; Certains DG des grandes boîtes du Gabon; Une bonne frange des ministres. Tout ce beau monde ou presque blanchissent cet argent sale à la BGFI et à Ecobank.

  15. ZORO dit :

    Edzo c’est un camerounais naturalisé gabonais vous vous attendez à quoi, c’est un habitueé des combines depuis son enfance. déja poursuivi +sieurs fois par le PJ dans sa jeunesse. qu’il soit suspendu

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