Dédié à l’évaluation rapide de la gouvernance forestière au Gabon, l’outil EEAT du World Wildlife Fund (WWF) a été présenté à la société civile et au secteur privé, à la faveur d’un atelier de trois jours, qui s’est achevé le 12 avril à Libreville.

Photo de famille des participants durant l’atelier. © Gabonreview

 

Ouvert 72 heures plus tôt, l’atelier pour le test de l’applicabilité de l’outil Enabling Environment Assessment Tool (EEAT), du World Wildlife Fund (WWF), s’est achevé le 12 avril à Libreville. Dédié à l’évaluation rapide de la gouvernance forestière, cet outil a été présenté aux membres de la société civile et acteurs du secteur privé.

Nelly Ghislaine Houtsa Ngonang (à gauche), à l’ouverture des travaux. © Gabonreview

«A travers cet atelier, il était question de renforcer les capacités de la société civile et le secteur privé sur un outil développé par WWF», a indiqué l’assistante au programme Forêt du WWF Gabon. «Cet outil permet de mesurer la qualité du cadre de gouvernance et gestion des ressources forestières, voir comment les lois sont élaborées et les acteurs collaborent entre eux. Il permet aussi de voir comment les lois élaborées sont mises en œuvre, quels sont les avancées et besoins en financement, notamment», a expliqué Nelly Ghislaine Houtsa Ngonang.Trois jours durant, quelques représentants de la société civile et le secteur privé, ont été invités à découvrir et tester cet outil. «En fonction de leur travail et implication dans le secteur, les participants ont également été amenés à apprécier ce qui se fait avec le fonctionnement institutionnel, l’application de la loi, leur implication dans la prise de décision… Tel était l’enjeu d’avoir ces acteurs autour de la table», a indiqué la responsable du WWF Gabon.

A l’issue de l’atelier, société civile et secteur privé ont regretté, après l’évaluation du cadre de gouvernance des ressources forestières, ne pas être suffisamment impliqués dans la prise de décision. Ils ont donc recommandé la nécessité de mettre en place des cadres de concertation au sein desquels, leurs préoccupations pourraient être mieux entendues.

 «Il y a aussi eu ce besoin du secteur privé, d’être davantage accompagné en bénéficiant notamment de plus d’incitations économiques pour les aider à améliorer, renforcer les investissements et efforts consentis pour se conformer à la réglementation. Tout ceci pour améliorer les nouvelles exigences du secteur forestier», a souligné Nelly Ghislaine Houtsa Ngonang.

Toutefois, beaucoup reste encore à faire pour généraliser l’évaluation de la gouvernance forestière au Gabon selon la méthodologie EEAT. «Après cet atelier, il sera question pour les différentes parties de s’approprier les recommandations des travaux, formuler des stratégies, rédiger des projets, développer des plaidoyers pour pallier les insuffisances, susciter des actions auprès parties prenantes qui ont la décision sur les insuffisances que nous avons observées dans le cadre de gestion actuelle», a conclu l’assistante au programme Forêt du WWF Gabon.

 
GR
 

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