Après son dernier rapport au vitriol sur la situation du Gabon, le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), s’inquiète des récents troubles et invite le pouvoir à ne pas « tirer sur des manifestants pacifiques».

© D.R.
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S’il s’était déjà insurgé contre la situation de tension au Gabon au sujet de laquelle il avait d’ailleurs fait un rapport acerbe indexant aussi bien les autorités gabonaises que la France, accusée de ne pas être «pour rien dans la situation actuelle du pays qu’elle n’a cessé d’exploiter depuis des décennies», le président du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) appelle désormais au calme. Dans un récent communiqué, Louis-Georges Tin, n’a pas manqué de redire son sentiment sur l’état actuel du Gabon où il a séjourné il y a quelques mois pour des raisons d’enquête.

Le Cran, qui perçoit le régime d’Ali Bongo comme «un pouvoir autoritaire mais faible» et «aux abois» s’inquiète de ce que le climat socio-politique actuel «risque de basculer vers une guerre civile», si rien n’est fait pour calmer les tensions. «Le président du Cran, après un séjour au Gabon, avait déjà alerté sur l’état d’esprit insurrectionnel des Gabonais, né de plusieurs années de frustrations économiques, sociales et politiques», rappele Guy Samuel Nyoumsi, vice-président du Cran, non sans reconaître la responsabilité de l’opposition, initiatrice de la manifestation prohibée du 20 décembre 2014. ​

A cet effet, le Cran invite l’opposition gabonaise «à situer sa démarche sur la confrontation des projets de société et du débat d’idées, plutôt que de le faire essentiellement sur des questions liées aux origines du président Ali Bongo». De même, indique le communiqué, «le Cran demande aux autorités gabonaises de faire preuve de discernement et de patriotisme en arrêtant de tirer sur des manifestants pacifiques».

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. kild dit :

    Vous etes en France ne racontez pas de n’importe quoi? Pensez vous que des policiers peuvent tirer sur des personnes s’il n y a pas action de la part des populations. Vous n’etiez pas à Rio donc ne racontez pas des choses que vous vivez dans les medias. Tout ce que la police a fait s’était des disperser les troupes, les voyous et chanvreux de Rio qui n’était là que pour le desordre. Ces derniers ont commencé a agressé les policiers et ils ont reagi par des lacrymogènes.Dc Mr il fallait venir au Gabon plus précisément a Rio pour avoir la nouvelle fraiche

  2. le puant dit :

    C’est la présence des policiers positionnés dans certains artères de la ville , refusant aux populations le droit de circuler qui a mis le feu aux poudres .

  3. JEAN.JACQUES.. dit :

    Svp plait restez tranquille dans votre France vous prennez la parole c’est quand le gouvernement montre as force, pourquoi vous ne parlez pas quand ces faux opposants , passent tout leur temps à insulte le president avec as famille, les membre du gouvernemenr , le PDG. Et pour vous c’est normal que les individus cherchent à sabotter la paix que le pays a? em parlant des coups d’Etat , si c’est moi le president , le premier ont prend nos responsabilités et ont fait ce qu’on appelle la chasse à ce groupe d’opposants leur faire la chasse par tous les moyens , dans leur domicilies, au moins ils vont comprendre que les autres on trop supporter leur betises il est l’heure de leur donné le traitement qu’ils meritent.

    Ils organisent des mouvements dans le buts de pertu´ber le pays vous pensez c’est normal et ils recrutent les étrangers, vous avez condamné ça?

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