Le projet de restructuration de l’Office nationale de l’emploi (ONE) a été présenté à la Banque mondiale, le 31 octobre à Libreville. A travers cet exercice, le gouvernement a voulu montrer le bien-fondé de ce chantier, qui vise à renforcer la mission de l’ONE en termes d’appui à l’employabilité des jeunes.

Le siège social de l’Office nationale de l’emploi en attente de restructuration. © D.R

 

Le ministre de l’Emploi, Madeleine Berre s’est entretenu avec la représentante résidente de la Banque mondiale, le 31 octobre à Libreville, au sujet de la restructuration de l’Office nationale de l’emploi (ONE). Cette structure, créée en 1993, est plombée par certaines limites qui obèrent son efficacité en matière de facilitation des rencontres entre les demandeurs d’emplois et les recruteurs.

Pour le gouvernement, qui présente l’ONE comme le lien entre secteur public et le secteur privé, la pérennisation de cet outil passe nécessairement par une restructuration. Le ministère de l’Emploi souhaite une réforme structurelle et infrastructurelle et la dotation des moyens, pour permettre à l’ONE de pouvoir répondre de manière qualitative aux préoccupations des demandeurs d’emploi.

Un chantier approuvé par le patron de l’ONE, à l’issue de la rencontre entre le gouvernement et la Banque mondiale. «Il y a de plus en plus de jeunes demandeurs d’emploi qui viennent s’inscrire à ONE, et l’office présente un certain nombre de limites pour satisfaire ces demandeurs. Le bâtiment devient petit pour garantir une meilleure efficacité. Pour le ministre, nous ne pouvons pas garantir une efficacité à notre intervention si l’ONE ne se restructurait pas, et si elle n’a pas une meilleure visibilité», a confié Hans Landry Ivala, le directeur général de l’ONE.

 
GR
 

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