Les étudiants en master 2 nouvellement diplômés de l’École normale supérieure (ENS) ont organisé, le 2 décembre, un mouvement d’humeur pour réclamer l’affichage des états de bourses pour l’année académique 2019-2020 qu’ils attendent impatiemment afin de savoir s’ils sont éligibles ou non.

Des pneus brûlés par des étudiants en master 2 à l’Ecole normale supérieure pour revendiquer les bourses d’études. © D.R.

 

La première semaine du dernier mois de l’année 2019 a mal commencé pour l’École normale supérieure (ENS). Le 2 décembre, les étudiants en master 2, déjà diplômés, ont enclenché un mouvement d’humeur pour réclamer l’affichage des états de bourses pour l’année académique 2019-2020. Ces derniers craignent «un éventuel détournement de leurs allocations d’études au cas où leurs noms figureraient encore sur les listes dressées par l’établissement».

Selon la direction générale de cet établissement, ces étudiants déjà diplômés ne sont pas censés figurer dans les états de bourses. Cependant, beaucoup d’entre eux sont convaincus que leurs noms figurent sur ces listes.  D’où le refus de l’administration de l’école de les afficher, soulignent-ils. «Nous redoutons un stratagème visant purement et simplement à nous écarter et à détourner les fonds qui nous sont alloués pour le paiement de la bourse».

Du côté de l’administration de l’ENS, on parle de «mouvement illégal» en avertissant qu’ils répondront de leurs actes devant la justice. Ici, on estime que ce sont désormais d’anciens étudiants qui n’ont «plus de lien avec l’établissement». Mieux, les responsables de l’École assurent que ce sont désormais des «professionnels» dont les dossiers seraient déjà en étude au ministère de l’Éducation nationale, en attendant leur intégration dans la Fonction publique et leur affectation.

En attendant l’issue de cette crise, des agents des forces de l’ordre ont été déployés sur les lieux pour ramener le calme dans cette grande école.

 
GR
 

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