Privé de primes de servitude depuis quatre trimestres et dénonçant le non versement des cotisations sociales à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis 2016, le personnel de l’Institut universitaire de sciences de l’organisation (IUSO) a déclenché un mouvement d’humeur, le 27 novembre à Libreville.

Des agents de l’IUSO au piquet de grève, le 27 novembre 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Le personnel de l’Institut universitaire de sciences de l’organisation (Iuso) est entré en grève le 27 novembre à Libreville. Les agents grévistes, au nombre de quarante, réclament leurs primes de servitude qu’ils n’ont plus perçus depuis quatre trimestres. «Cette prime varie en fonction de la catégorie de chaque agent», ont-ils expliqué.

De sources concordantes, certains recevraient 60 000 francs CFA par mois, tandis que d’autres toucheraient 40 000 francs CFA par mois. Par ailleurs, les agents se plaignent également du non reversement de leurs cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Or, ont affirmé les agents de l’IUSO, «les cotisations sont régulièrement prélevés sur nos salaires».

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Face à cette situation, les agents avaient pris l’initiative, il y a une semaine, de se rapprocher de leur direction générale. Il leur aurait été clairement signifié qu’ils n’ont pas le droit de réclamer ces primes. Une injonction motivée par le fait que «certains d’entre nous ont intégré l’IUSO par des méthodes peu orthodoxes, sous les bons auspices de la directrice générale».

Face à ce qu’ils considèrent comme un mépris de la directrice générale à leur endroit, le personnel de l’IUSO a donc décidé de cesser toute activité professionnelle.

 
GR
 

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