Les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) ont rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur, le 5 juillet à Libreville, au sujet de leur grève. Une rencontre de laquelle les enseignants sont sortis avec l’assurance d’une réunion avec le Premier ministre, le 10 juillet.

Vue de la rencontre entre le ministre de l’Enseignement supérieur et les membres du Snec, le 5 juillet 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

En grève depuis un mois, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) a été reçu par le ministre de l’Enseignement supérieur, le 5 juillet à Libreville. Une rencontre au cours de laquelle les grévistes ont été confortés sur l’engagement du gouvernement de résoudre leurs difficultés.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. Et, Nathalie Sima Eyi (bout de table). © Gabonreview

«Il est bon d’asseoir dans le conscient collectif l’idée que l’entrée en grève ne rompt pas les rapports entre l’administration et les grévistes», a souligné Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. «Bien au contraire, c’est une période d’échanges, de recherche de solutions et de ce point de vue, l’on peut se féliciter de la tenue de cette rencontre», a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur.

Le Snec revendique la régularisation de la situation administrative de ses membres, dont beaucoup sont en situation de présalaire depuis 10 ans ou entente de présalaire. A cela s’ajoutent les reclassements après stage et Cames, le calcul de la retraite et le service rendu, ce dernier point n’étant pas pris en compte dans le départ à la retraite des membres du Snec.

«Les dossiers sont pendants sur la table du gouvernement, le Premier ministre lui-même y veille. D’ailleurs il nous consacrera une rencontre à cet effet et, mercredi prochain (le 10 juillet, ndlr). Par rapport à cela, nous pensons que nous allons de plus en plus vers une solution. Le gouvernement est à la tâche et va examiner tout cela de manière objective», a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, appelant les grévistes à respecter leurs obligations en pareille circonstance (service minimum).

Cette rencontre réunira donc le Snec, le Premier ministre, le ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre des Finances. De quoi permettre au Snec de mettre de l’eau dans son vin ? «Nous avons une assemblée générale lundi (le 8 juillet, ndlr) avec nos membres», a indiqué la vice-présidente du Snec. «Et nous saurons apprécier à la lumière des échanges d’aujourd’hui», a affirmé Nathalie Sima Eyi.

Dans tous les cas, les enseignants espèrent beaucoup de la prochaine rencontre avec le Premier ministre. «Cela ressemble à une éclaircie à l’horizon. Mais l’on ne peut pas prophétiser l’issue de cette rencontre. Nous aviserons au moment opportun», a conclu la vice-présidente du Snec.

 
GR
 

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