L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) organise, du 30 septembre au 4 octobre, un atelier sur la gouvernance universitaire. Sa vocation est de proposer des lignes directrices d’une gouvernance universitaire proactive et opérationnelle.

Pr Henri Ngoa Tabi, expert formateur en assurance qualité de l’AUF. © Gabonreview

 

Comment parvenir à une meilleure rationalisation des universités et accroitre leurs performances ? Cette question au cœur de la gouvernance universitaire est au centre d’un atelier organisé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) à Libreville.

L’objectif de cet atelier qui se déroule du 30 septembre au 4 octobre est d’accélérer la modernisation de la gouvernance universitaire, à travers une meilleure redéfinition de ses missions, sur la base des enjeux du monde actuel. Cette mutation est décisive, ce d’autant que, comme l’a rappelé le représentant de l’Institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire (IFGU), Kabirou Mohamadou, les universités en Afrique traversent beaucoup de difficultés et ont «beaucoup de défis à relever» pour survivre.

Moment de l’atelier le 30 septembre. © Gabonreview

Selon le Pr Henri Ngoa Tabi, expert formateur en assurance qualité de l’AUF et de l’IFGU, «l’enjeu de cet atelier est très grand parce que beaucoup de choses ont changé dans l’enseignement supérieur», notamment le basculement dans le système LMD qui impose une approche par compétence sur laquelle les étudiants devraient être formés. Par conséquent, «les universités doivent s’arrimer dans ce que nous appelons l’assurance qualité». Il s’agit d’un ensemble de normes vers lesquelles devraient tendre les universités afin d’être efficaces, visibles et attirer des partenaires pour le renforcement des programmes. Ces programmes permettront aux jeunes formés «d’être opérationnels à la sortie». «C’est ça le but recherché. Que les produits sortant des institutions universitaires puissent être vendables. Pour cela, il faut bien préparer les produits donc les licences, les masters», a-t-il indiqué.

A l’issue de cet atelier d’imprégnation sur la démarche qualité, les personnels des établissements supérieurs qui y participent devraient acquérir des solides compétences en matière d’autoévaluation, la planification stratégique et de pilotage stratégique de leurs institutions.

 
GR
 

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