En vue de fournir les rudiments nécessaires à l’enseignement de l’Education à la santé sexuelle et de la reproduction (ESSR), des professeurs du secondaire prennent part à un séminaire de formation dédiée, du 26 au 28 décembre à Libreville.

Les officiels à l’ouverture du séminaire de formation avec Laurent Mouity Mabika (micro), le 26 décembre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

La réforme curriculaire en cours dans l’enseignement secondaire accorde une place de choix à l’Education à la santé sexuelle et de la reproduction (ESSR), qui va être expérimentée dans certains établissements. En vue de fournir aux enseignants les rudiments nécessaires à l’enseignement de cette discipline, un séminaire de formation dédié s’est ouvert le 26 décembre à Libreville.

Quelques participants. © Gabonreview

Cette formation s’adresse aux inspecteurs, conseillers pédagogiques du secondaire et enseignants concernés par l’expérimentation. L’objectif général assigné à cette activité est d’améliorer les connaissances et compétences des enseignants en ESSR, et particulièrement en stratégies d’enseignement/apprentissage.

Comme l’a souligné le secrétaire général adjoint 1 du ministère de l’Education nationale, cette formation offrira aux participants l’«opportunité d’appréhender les concepts relatifs à la promotion de la santé sexuelle et de la reproduction, tant dans leur globalité que dans leur complexité». Selon Laurent Mouity Mabika, la formation permettra également aux participants de se familiariser avec la didactique de l’éducation à la santé sexuelle complète pour «dispenser les enseignements avec aisance, méthode et rigueur».

Durant les 72 heures que durera la formation, Laurent Mouity Mabika a exhorté les enseignants à «faire montre d’assiduité et de concentration, afin de capitaliser au maximum ces moments privilégiés, car vous serez réellement les pionniers dans ce processus nouveau».

A l’issue de cette formation, les participants seront en mesure d’appréhender les problèmes en santé sexuelle et de la reproduction chez les jeunes et les adolescents et être en mesure de les déceler ; maitriser les connaissances de base en matière de santé sexuelle et de la reproduction, y compris les domaines connexes ; faire le suivi/évaluation des activités d’ESSR dans les établissements scolaires ; encadrer les élèves des clubs santé des établissements scolaires ; etc.

Du 14 mai au 9 juin dernier, le ministère de l’Education nationale avait analysé et révisé les curricula dans le but de renforcer les contenus d’éducation à la santé sexuelle complète dans les enseignements dispensés au secondaire.

 
GR
 

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