Quatre mois après la publication du livre de Pierre Péan «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon», Mediapart se livre à des révélations qui relancent le débat sur la sincérité et l’authenticité de l’acte de naissance du président de la République.

Ali Bongo Ondimba. © D.R.

Ali Bongo Ondimba. © D.R.


 
Gabonreview l’avait dit et pronostiqué. «Pour le président de la République, les écrits de Pierre Péan ont tout d’un poison lent», écrivions-nous en novembre dernier après la publication du livre du journaliste-écrivain français intitulé : «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon» (lire «Poison lent»). Quatre mois après son déclenchement, l’affaire suscitée par ces révélations pourrait bien connaître un nouveau rebondissement. Et pour cause : dans son édition du 6 mars courant, notre confrère français Mediapart publie, sous la plume de Fabrice Arfi, un article titré : «La vraie fortune des Bongo, une bombe à retardement pour le Gabon».
Essentiellement tiré du procès-verbal dressé par l’étude Odette Remanda suite à la réunion de famille tenue le 17 février 2014 à l’hôtel Etoile d’or, cet article revient en détails sur les querelles de succession auxquelles se livre la progéniture d’Omar Bongo Ondimba. Surtout, la question de l’état-civil du président de la République y est de nouveau évoquée. On y apprend notamment qu’Ali Bongo est «marié (…) depuis février 2000 «sous le régime légal de la séparation de biens, option polygamie» «et que «rien de probant sur sa naissance» ne figure dans les dossiers, la «notoriété» étant toujours en attente du «décret et (du) jugement qui ont permis le changement de nom d’Alain-Bernard en Ali Bongo, quand son père a décidé d’islamiser la famille», les parties ayant consenti à ce que ces documents soient «présentés ultérieurement au notaire». En clair, même pour le partage de l’héritage, la question de l’acte de naissance et donc de l’état-civil d’Ali Bongo se pose. Dans le même temps, les Gabonais découvrent, ahuris, l’existence simultanée de plusieurs personnalités susceptibles de revendiquer le rang de première dame. Combien sont-elles exactement ? Deux ou trois ? Sont-elles prises en charge ? Par qui ?
Magouilles moyennant fonctions
Flash-back… Sujet à controverse dans des cadres privés depuis des années, publiquement mis en doute en 2009 et 2011 par Luc Bengono Nsi, l’état-civil du président de la République fut mis en débat par Pierre Péan en novembre 2014. Aussitôt, les proches d’Ali Bongo crièrent au mensonge et à la machination, multipliant déclarations et témoignages sans parvenir à dissiper le doute. Les documents brandis à cette occasion recelaient d’énormes erreurs matérielles. Chacun constatait que le président de la République était né musulman et non chrétien, que la transcription de son acte de naissance fut faite au troisième arrondissement de Libreville et non au premier comme prévu par la loi, que la déclaration de naissance faite à Brazzaville ne portait ni tampon ni en-tête (lire «Et voici l’acte de naissance d’Ali Bongo !»). De manière péremptoire, le porte-parole de la présidence de la République affirmait alors : «Le débat est clos», invitant les contestataires à s’en prendre à l’officier d’état-civil ayant délivré l’extrait de naissance querellé (lire par ailleurs «Billie By Nzé : «Ali Bongo n’aura à se soumettre à aucun test ADN»»). Dans la foulée, le Front de l’opposition pour l’alternance déposait plainte pour «inscription de faux en écriture publique» (lire par ailleurs «État civil d’Ali Bongo : manifestation pour le dépôt d’une plainte»), et Jean de Dieu Moukagni Iwangou saisissait la Haute cour de justice ( lire par ailleurs «Etat-civil d’Ali Bongo: Saisine de la Haute Cour de justice par Moukagni Iwangou»). Depuis lors, c’est la bouteille à l’encre. Les juridictions et autres institutions sollicitées se déclarent systématiquement incompétentes (lire par ailleurs «Plainte contre Ali Bongo : Le tribunal de Libreville se déclare incompétent»), choisissent d’observer le mutisme ou de pratiquer la fuite en avant (lire par ailleurs «Etat-civil d’Ali Bongo : Ona Ondo s’oppose à la convocation du Parlement en session extraordinaire» et «Le cours de droit de Moukagni-Iwangou à Daniel Ona Ondo»).
Comment en est-on arrivé là ? Depuis de nombreuses années, la presse nationale et une partie de l’opinion n’ont de cesse d’attirer l’attention des gouvernants et particulièrement de ceux qui sont également membres de la parentèle d’Omar Bongo Ondimba sur une fâcheuse tendance à prendre des libertés avec la loi, à agir sans s’entourer de précautions, à négliger la forme pour ne rechercher que le résultat. D’une certaine façon et pour nombreux d’entre eux, les institutions ont définitivement remplacé le peuple, la légalité a irrémédiablement supplanté la légitimité, la force a irréversiblement pris la place de la loi, le désir de vaincre est à jamais passé devant l’envie de convaincre et la puissance s’est substituée à l’autorité pour toujours. Les institutions de la République jouent le jeu et l’administration publique courbe l’échine, chacun de leurs représentants affirmant ne pas vouloir s’exposer à d’éventuelles représailles. Ainsi, les agents publics se retrouvent-ils condamnés à avaliser tous les arrangements d’arrière-boutique, toutes les magouilles et combinaisons, moyennant le maintien à des fonctions ou la jouissance de menues prébendes.
Durant le contentieux électoral de septembre 2009, la Cour constitutionnelle argua, hors de toute base légale, d’un renversement de la charge de la preuve pour ne pas se prononcer sur l’authenticité et la sincérité de l’extrait de naissance versé au dossier de candidature d’Ali Bongo. Après la publication du livre de Pierre Péan, des consciences bien-pensantes eurent tôt de feindre de ne pas saisir le fond du problème, accusant les uns de xénophobie et dénonçant la «haine», là où il n’était, en réalité, question que d’état-civil et d’application de la loi.
Bombe à retardement
Quatre mois plus tard, ces lignes de défense se brisent sur le mur de la réalité crue, mise en lumière par les révélations de Mediapart. Désormais, il est de notoriété publique que la question de l’état-civil d’Ali Bongo empoisonne également les relations entre descendants d’Omar Bongo Ondimba. Dorénavant, le témoignage de Pascaline Mferri Bongo (lire par ailleurs «Ali Bongo n’est pas Biafrais !») résonne comme un acte de solidarité entre «légataires universels de la succession Omar Bongo Ondimba». Autrement dit, la prise de parole de la sœur aînée d’Ali Bongo semble davantage avoir été motivée par des considérations familiales et la lutte féroce pour le contrôle de l’héritage que par la volonté de clarifier les choses au plan institutionnel. De toute évidence, il s’agissait pour elle de dire au reste de ses frères, notamment à ceux qui semblent contester le poids et le rôle d’Ali Bongo dans la succession, qu’elle fera toujours bloc avec ce dernier.
Et pourtant, Ali Bongo est d’abord et avant tout président de la République. Pascaline Mferri Bongo a été ministre des Affaires étrangères puis directeur de cabinet du président de la République. On aurait pu s’attendre à ce que sa sortie ait une vraie portée nationale, républicaine et institutionnelle. Au regard des fonctions qu’elle a occupées de par le passé, elle est réputée outillée pour saisir l’ampleur des dégâts du débat sur l’état-civil du président de la République sur l’ensemble des institutions et partant sur l’ensemble de la nation. A priori, elle est armée pour comprendre que tout ceci jette un discrédit international sur l’ensemble des actes juridiques et administratifs établis au Gabon. Curieusement, cette lecture institutionnelle et cette vision nationale semblent ne pas avoir été les siennes.
A l’évidence, les propos vengeurs et la stratégie mise en œuvre jusque-là ne peuvent plus permettre à Ali Bongo de se tirer d’affaire sans ruiner le peu de crédit dont disposent encore la justice, les institutions et le pays tout entier. Désormais, seule la politique peut agir (lire par ailleurs ««Affaire Péan» : Changer de braquet»). Les révélations de Mediapart éclairent le débat juridique et institutionnel de considérations familiales et pécuniaires. Présenté comme une «véritable bombe à retardement politique, morale et financière», le procès-verbal de la réunion de la succession Omar Bongo Ondimba laisse penser que cette famille est scindé en trois : d’une part Pascaline Mferri Bongo et Ali Bongo, d’autre part les «Bongo protégées» cornaqués par Philomène Kouna et Stéphanie Alaba et enfin, les «Bongo non protégés». Toute prise de position des membres de cette famille sur l’état-civil d’Ali Bongo ne sera, de ce fait, décryptée qu’à l’aune de ce clivage-là. Même si certains feindront de croire en une affaire privée, purement familiale, elle n’en revêt pas moins une dimension politique et institutionnelle. Pour le président de la République, l’heure des responsabilités est venue. Il ne peut déléguer plus longtemps le traitement de la question de son état-civil, au risque de se faire surprendre par les conséquences de ce rebond inattendu. Qui a dit que «la vie privée est un élément fondamental de compréhension de la vie publique» ?
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    La liberté d’expression que la presse parle c’est semelé des problemes internes d’un autre pays? Quel est votre OBJETIF dans toutes ses manoeuvres que les faux opposants gabonais pensent que c’est en vous donnant de l’argent pour faire des telles publications ils gagneront l’élection au Gabon, ils ne sont pas credibles c’est tout et il y a une chose que la presse qui pensent leur temps à faire des publications pour pertuber le pays vos opposants que vous soutenez n’ont aucun projet de societé, aucune crebilité.

    • ya kiakia dit :

      JJ, fais l’effort de construire des phrases francophonement lisibles et grammaticalement acceptables. Nous te suivons !

    • Roger dit :

      Il y a mediat natioal et mediat international.
      Dans la liberté d’expression, rien à part ce qui est intime, ne peut être gardé sans faire comprendre

    • Valérie pretty azizet dit :

      Je me demande pourquoi la presse française est toujours entrain de s’immiscer dans les affaires de l’Afrique .
      Jean jacques ils se foutent des intérêts de notre pays ce qui comptent pour eux c’est de soutenir ces vieux afin que tout redeviennent comme avant et qu’ils continuent tranquillement a piller le Gabon et d’être les vrais chefs. peu importe si l’opposant qui sera là aura un projet pour le pays.
      Obliger de soutenir l’opposition vu qu’avec Ali on ne gagne rien.

    • imagine56 dit :

      J-Jacques, tu peux aussi écrire à Pean et à Mediapart, histoire de leur dire droit dans tes bottes qu’ils ne racontent que des mensonges, chiche fais le et je comprendrais que vraiment tu es sincère dans tes propos…
      Mes amis, j’avais pris part à la commission mixte Gabon-Sénégal
      à Dakar en 1992, je ne vous dirai pas quel ministère je représentais, sinon …Mais je peux vous assurer que c’est là où j’ai pris conscience de ce qu’est la fierté nationale.
      DJIBO KA était ministre des affaires étrangères, Pascaline Bongo étant son homologue….Mon Dieu quel Honte, non seulement elle était venue en retard alors que tout le monde était déjà présent dans la salle, le ministre sénégalais était visiblement agacé…
      Djibo Ka a énoncé les motifs de cette rencontre sans s’appuyer sur un document, c’était fluide, la délégation gabonaise était dans un état de béatitude, tant l’homme en imposait. Quand pascaline a pris la parole, c’était pour s’excuser de son manque d’expérience face à Djibo Ka, elle a même fait remarquer que son homologue ne lisait pas, en conclusion elle a dit  » je vais me contenter de lire le papier que l’on a préparé pour moi… » A tare Zame , nous aurions souhaité être ailleurs tant nous avions honte. Le soir à la réception, un chef de service sénégalais m’a dit
       » ministre des affaires étrangères, c’est pas une partie de plaisir , votre ministre a du chemin à faire », je suis restée sans appétit, je transpirais sous la clim et après le repas, nous étions tous à mal à l’aise, nous digérions mal la prestation de notre ministre….Voilà la dame qui a géré le cabinet présidentiel pendant des années…
      Il y a un Dieu, vous payerez pour le mal que vous avez fait à ce pays , ça ne fait que commencer, Ali le fils adoptif que les Azizet et les ba J-jacques vénèrent, vous finirez mal, les Bongo sont si malhonnêtes que les étrangers outrés par leur cupidité leur rapacité et leurs mensonges en viennent en appui aux pauvres gabonais pour les chasser…
      Mais d’où sortent-t-ils Ali et Pascaline pour se croire tout permis? Ali est biafrais tout le monde le sait et Bongo sachant la force de nuisance de ce fils de Foccart a bien fait de ne pas lui établir un jugement supplétif….
      Dieu ne dort pas Ali , la fortune que Bongo a constitué au prix de mille vilenies va t’échapper car tu n’as pas de papier…quant à la présidence n’y penses même plus , nous irons jusqu’aux nations unis pour t’interdire de te représenter, tu as trop fait de mal à ce pays…

    • The Hundertaker dit :

      Le phrasé de ce monsieur a tout d’une arme de destruction massive; hécatombe grammaticale pour un génocide intellectuel assumé?
      Puisse Dieu avoir pitié du Gabon!

    • Manzo sinandong dit :

      C’est peine perdue pour ta bande et toi! Si tu suis souvent le traitement de l’info en France tu comprendras que média part est un médium sérieux. Un homme publique n’a pas de vie privée à plus forte raison un président de la république. Vous allez tous être rattrapés

  2. MINKO dit :

     » Mon fils ? il héritera de mes voitures , maisons etc …., pas du GABON ! » OBO ( Avril 2007 )ALI , te représenter à la présidentielle avec un 1000 éme acte de naissance embrasera ce micro pays …… Mais , tes proches affirment que tu es tétu et audacieuxet méprisant…. Alors …….

    • Valérie pretty azizet dit :

      Pourquoi se fier à ce que les gens disent?
      Côtoies la personne avant de la juger.
      Et meme si c’était vrai, comment ne pas devenir quelqu’un d’autre si nous sommes entourés d’hypocrites

  3. Tanko dit :

    ‘Poison lent’ dites- vous? Un peu trop lent tout de même ce poison!
     Le peuple gabonais a suffisamment payé dans sa chair(  à travers le nombre élevé de crimes fétichistes ) et de ses ressources (le pillage systématique des fonds publics par le clan!) pour le maintien des ces affreux à la tète du pays.
    Au bout de 50 ans on y récolte une misère endémique, une clochardisation généralisée( nous avons encore battu nos records de consommation d’alcool l’année derniere). 
    Malgré des budgets colossaux et des excedents budgétaires , il n y a toujours pas d’eau potable pour tous à Libreville et dans tout le pays. L’électricité c’est de temps en temps. Les salles de classes sont surpeuplées, 96 enfants par classe en moyenne. Les voieries chaotiques. Pas de logements en quantité et à prix  accessible. Des hôpitaux à l interieur du pays sans eau courante ni médicaments .
    Je m’arrête là tellement le chaos est insondable.
    Si c’est un vrai poison. qu’il les emporte, sinon   il faudrait multiplier la dose? Nous savons tous comment. Les peuples survivent à leurs bourreaux. 
    Pour le peuple gabonais il est temps que cesse cette misère innommable. 

    • Valérie pretty azizet dit :

      Cette misère existe au Gabon depuis belle lurette,et les maîtres d’œuvre sur de tout ce fiasco sont nos chers bourreaux de l’opposition. j’applaudis vraiment tout ce que tu as cité car c justement dans c secteurs que le president met un accent pour le bien etre de la population.
      Laisse moi te dire que les choses sont entrain de se faire et bientôt t’auras que t’es yeux pour admirer

      • Tanko dit :

        Kia kia kia kia! Trop drôle  cette Azizet du clan de l émergence!
        Non seulement à travers tous les posts on se rend compte que t’ es vraiment payé(e) au nombre de posts que tu laisses, mais plus grave t’es carrément frappée de cécité volontaire!
        Y a rien! Il n’y aura rien! Rien ne viendra de ce cleptocrate compulsif. Zerooo! c’ est le bilan de son passage.
        Et il  va dégager! 
         Il n’arrive même pas à fournir un acte de naissance pour la succession de son cleptocrate  de père. Ce sont les opposants qui l’en empêchent ?! 
        Azizet avocat(e) de la médiocrité !   Bon vent ! 

      • imagine56 dit :

        tu conseilles de côtoyer Ali pour s’en faire une idée personnelle? Je m’explique ta personnalité. Ma pauvre sors de ce cercle où la culture de la médiocratie est la chose la mieux partagée, à preuve tes posts!

  4. BELLA dit :

    Inutile de faire du bruit, l’arbre est pourrit au niveau de sa racine pivotante. Cette famille elle même est entrain de donner la sentence des 47 ans de souffrance du peuple gabonais. La fin est proche…Et Dieu merci que ce magot n’est pas encore partagé car il va revenir à l’Etat. On comprend aussi cette volonté de la tête de l’UFPDG à défendre le régime. Donc, elle aussi est passée…suivez mon regard et terminer la phrase.

  5. La Fille de la Veuve dit :

    Cette histoire va se finir comme l’affaire du Watergate qui emporta Richard Nixon !
    On passe du vous n’avez pas de preuves de Mborantsouo à Luc Bengone Nsi en 2009 au non événement du Billie bi Nze et Ntoutoume Nkoghe au livre de Péan, puis le discours de Haine d’Ali Bongo.
    Mais les faits sont têtus. L’article 42 du code de la nationalité est pourtant clair. C’est à celui dont la nationalité est contestée d’en apporter la preuve et non le contraire!
    Ali Bongo demandera-t-il aussi aux héritiers d’Omar Bongo de prouver qu’il n’est pas leur frère ?

  6. Ismael dit :

    Vous n’avez pas idée des libertés et de la négligeance qu’ont beaucoup de nos compatriotes avec les pièces d’état civile basique comme l’acte de naissance. Dans ma scolarité, j’ai vu plusieurs cas de condisciples qui réalisaient qu’ils avaine un pb avec leur acte de naissance quand il fallait composer les dossiers pour le bepc ou le Bac.
    Au delà du débat malheureux qui a lieu ici, ceci doit interpeller tous les acteurs en commençant par les parents et les autorités qui établissent les actes civils sur leur responsabilités. Car comment comprendre que des parents puissent etre si négligeant avec leur progéniture au point ceux ci doivent attendre la majorité civile pour se rendre compte qu’il n’ont pas d’acte de naissance? Ou qu’un préfet ou maire établisse un acte de naissance sans avoir un support justificatif!

    • Biswe dit :

      Ce n’est pas ce que tu dis là, pour reprendre « un parler » bien de chez nous. Moi qui suit au contact quotidien de ces choses là, je puis vous dire qu’il y a chez nous ce qu’il n’ait pas insultant de nommer le « Syndrome Ali », tant le pôvre( si je puis dire…) n’est pas le seul dans ce pays.Entre les quasi analphabètes des états civils de nos mairies et la faune de fraudeurs qui se permettent le luxe d’ajouter eux-mêmes des noms ou prénoms sur les actes officiels…y a pas à dire, le Bordel est immense dans le pays. Et puisque « ce qui est au ciel ressemble étrangement à ce qui est en bas »; Vous imaginez aisément les dégâts si l’on devait vérifier les diplômes!!!!

  7. boutala dit :

    En religion on.parle de signes des temps. Quand Dieu n en veut plus tout ce qu on peut tenter de faire nous plombe davantage et nous humilie de plus belle. Si tel est le cas alors il faut savoir lire ces signes et en tirer les conséquences. La volonté du peuple est une volonté divine.

  8. maboulegabon dit :

    Azizet « il faut fréquenter la personne pour savoir qui il est » nous n avons pas besoin de fréquente le Président pour le connaître on le connaît déjà la seule relation qui nous lie avec le Président c est l’amélioration des conditions de vie des gabonais tout fois les multiples problème liés à son état civil qui est un soucis constitutionnel doit être définitivement regle car c est la face du pays qui est exposée si comme tu dis azizet la France ne mange plus comme avant je n en suis pas sur combien de société la famille bongo à au Gabon sans actionnaires étranger ? Étant colonisé par la France combien de château français existe au Gabon? Cependant en France nos ridicule président font des dépenses triste à citer. Achat de château en France 54milliars voiture et appartements fortune exilée en France et au usa don au université au usa et j en passe on a pas besoin de côtoyer la personne pour le connaître c’est loin d’être un président même un chez d entreprise on dit dans mon pays quand le père meurt les enfants restent à découvert la est le moment où on découvre la vrai nature stupidement délicate d’incompétence des enfants de feu le doyen d Afrique un monsieur d une intelligence pure bongo.
    Le Gabon est un petit pays sous peuple ou 8 maisons sur 10 tu pourras trouver un Master 2 donc très très instruit libérez le pays de grâce dieu nous regarde

  9. Manzo sinandong dit :

    Sans commentaire! La vérité n’a pas de tombe et l’on est toujours rattrapé par les actes que nous posons. Tout se paie et se paiera ici bas. Lors que média part traite d’un sujet il ya toujours 99% de vérité et les masques tombent obligatoirement. Il ya du chaud devant!

  10. JOE dit :

    Ayez la condescendance de parler avec votre cœur sans se référer au milieu auquel vous appartenez. Nous, les 9 esprits du Gabon savons que Dieu a beaucoup aimé le Gabon et il l’a doté de toutes les richesses (humaine et sous-sol) pour se suffire. Qui a raison? Qui a tort? Opposition ou majorité, c’est l’ensemble des fils du Gabon. Il faut reconnaitre qu’il y a beaucoup de limite, par conséquent nous savons qui sera choisi pour diriger le Gabon en 2016. L’acceptation et la pratique du christianisme au Gabon est le chemin bleu vers l’espérance attendue.

  11. Kombila dit :

    J’ai entendu dire aujourd’hui que « le Gabon est tombé plus bas que terre et n’a pas encore atteint le fond… » Ca fait froid dans le dos. Mais ce président – la, il envisage encore de se présenter à sa succession ?

  12. l'ombre qui marche dit :

    Ah valérie pretty la vie est dure comment médiapart a eu ces documents? that’s the question comme disent les autres le faussaire ne serait il pas lâché par quelques uns des siens? on a pas besoin d’être un grand philosophe pour comprendre ce qui se passe pour le partage de l’héritage entre les enfants nés de BONGO OMAR et les autres…et cessez d’être ridicule jean jacques et toi dans quel média votre ali a avoué que les documents étaient des faux? si ce n’était pas l’argent vous devriez avoir honte vous défendez quelqu’un qui dit qu’il est patriote et une telle déclaration il va la faire dans un média français! lisez les signes du temps mais en avez vous la capacité du moment que pour vous l’argent est votre Dieu

  13. Bassomba dit :

    Vous êtes tous à côté de la plaque; personne, je dis bien personne n’empêchera Ali de se représenter en 2016; ni vos allégations, ni vos jérémiades ni pourront quelque chose; Ali va se représenter en 2016 et il va écraser l’opposition qui ira comme d’habitude en ordre dispersé; tic tac…

  14. Isy Michelle dit :

    Vraiment vous êtes manipulés et c’est triste, vous n’avez pas encore compris comment l’humain fonctionne quand il se sent menacé ou ces intérêts. C’est aujourd’hui qu’ils sortent des conneries pareilles pour discréditer mon président heureusement qu’il a un moral de béton armée face à vos diffamations,calomnies et insultes. Vous êtes faites pitié wallay.

  15. NKOUL EBANG dit :

    La vérité n’a pas de tombe. Les Gabonais finiront par tout savoir.

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