La seconde phase de l’atelier-exercice sur le plan d’urgence national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures et les substances nuisibles se tient actuellement à Port-Gentil depuis le 20 mars.

appercu du seminaire catastrophe pétrolière Port-Gentil

La rencontre qui va durer quatre jours a pour objectif de tester et de mettre à jour le plan d’urgence national du Gabon (PUNG) en vue de le rendre opérationnel et renforcer la collaboration industrie-gouvernement en cas de catastrophe et de pollution aux hydrocarbures et autres substances nuisibles.

La rencontre qui se tient à la base de la marine nationale de Port-Gentil regroupe les représentants des nombreuses entreprises  du secteur pétrolier, les agents de la marine nationale, des sapeurs  pompiers, de la police et de la gendarmerie. Les travaux en atelier ont commencé par  les communications  sur  le «comportement des produits chimiques et hydrocarbures en cas de déversement accidentel» ; «les principes généraux d’interventions et stratégies de lutte en mer, approche méthodologique» ; «observations et repérage des nappes» et «traitement des hydrocarbures par dispersants : aspects stratégiques», présentées par Nathalie Beau Monvoisin et Marc Lavenant, du service plans et audits d’une compagnie pétrolière de la place.

«Quelque soit l’événement une réponse antipollution n’est jamais parfaite à 100 %.  Il n’existe pas de miracle en antipollution et on met en place des solutions qui sont considérées comme les moins dommageables et techniquement les plus satisfaisantes», a précisé l’expert du centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentels des eaux.

Durant  quatre jours,  les participants vont être informé et formé  sur plusieurs autres sous-thèmes pour avoir des outils basique en matière des déversements accidentels d’hydrocarbure, Port-Gentil étant une ville pétrolière à forte activité maritime. Apres l’exercice sur papier  de trois jours, il est prévu pour la journée du vendredi 23 mars, un exercice-terrain d’un cas d’un accident de grande ampleur impliquant des hydrocarbures.

Cet atelier est organisé par le gouvernement gabonais en partenariat avec l’Organisation maritime internationale (OMI) et l’Association mondiale de l’industrie pétrolière pour l’environnement et les affaires sociales.

Contexte et enjeux  pour le Gabon

Chaque année,  600 navires-citernes, en moyenne, dont plus de 160 unités d’une capacité de plus 2OO.OOO tonneaux de jauge brute (tjb) croisent au large des côtes gabonaises. Le pays compte sept sociétés de production pétrolière, une de raffinage, une autre d’entreposage de produits pétroliers, trois de distribution de produits pétroliers. On note que 20 autres compagnies opèrent dans le secteur pétrolier (exploitation et prospection). Plus de 225 557 Km2 sont couvert par des permis dont 70% en off shore. On y compte 50 Plateformes, 3 terminaux pétroliers off shore, 7 unités de stockage off shore, 1000 km de pipelines, 6  terminaux de chargement et une production annuelle de pétrole de 12 millions de tonnes.

 
GR
 

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