L’Institut français du Gabon (IFG) a organisé, le 2 février, le premier Salon des études en France. Environ 2000 visiteurs ont été reçus par les universités et grandes écoles partenaires, avec pour objectif d’épauler les étudiants gabonais dans leurs démarches administratives, et de répondre aux préoccupations exprimées.

Le 2 février, l’IFG a organisé le premier Salon des études en France. © Gabonreview

 

Plus d’un millier d’élèves et étudiants ont pris part au Salon des études en France, organisé par l’Institut français du Gabon (IFG), le 2 février à Libreville. Plus de 20 établissements français ont fait le déplacement de Libreville pour présenter leurs offres de formation. Soit, «la plateforme qui regroupe l’ensemble des UIT françaises» a souligné Philippe Autié, l’ambassadeur de la France au Gabon.

Au menu de la journée, des ateliers sur le Curriculum vitae (CV), lettre de motivation et la procédure de demande de visa pour les études et le titre de séjour. Les exposants ont su apporter des réponses adéquates aux différentes sollicitations des étudiants. Ils ont par ailleurs mis à leur disposition des supports pour de plus amples détails sur leurs offres de formations.

L’objectif de ce Salon, le premier du genre à Libreville, est de «donner la possibilité aux Gabonais qui préparent le bac et même ceux qui sont déjà à l’université de rencontrer directement les responsables établissements, plutôt que de passer toujours par des intermédiaires. Certes, Campus France reste la voie obligatoire. L’idéal poursuivi par ce Salon c’est de promouvoir une rencontre directe entre les étudiants et les établissements. Chose qui ne se faisait jamais», a indiqué la chargée Communication, relations publiques et presse de l’IFG, Yael Yangari.

Selon plusieurs participants, cet événement a eu «un franc succès», malgré la mesure prise par l’Etat français d’augmenter les frais de scolarité en France pour les étudiants étrangers hors Union européenne. «L’essentiel pour nous c’est qu’on soit le mieux formé possible et dans les domaines qui correspondent aux réalités du marché gabonais de l’emploi», a estimé un étudiant. Le Salon «nous a permis d’avoir plus des détails sur les universités françaises qui offrent des formations que l’on n’a peut-être pas au Gabon. Et c’était surtout l’information sur des détails que l’on n’a pas toujours au niveau de l’Institut français», a déclaré une étudiante.

L’ambassadeur Philipe Autié a promis aux participants que «ce premier Salon des études en France est parti pour se renouveler chaque année».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    C’est bien ! mais que nos étudiants pensent réellement à un avenir productif et utile pour le pays. Assez d’étudiants en histoire, psycho , socio etc.
    Combien reviennent au Gabon une fois le diplôme en poche ?
    Combien sont diplômés ?
    Quel est le montant des bourses gaspillées chaque année ? une sélection ne serait-elle pas bienvenue ?

  2. piouf dit :

    Aucun article sur la suspension des bourses aux étudiants gabonais sans exception de l’étranger. Ces étudiants sont dans la précarité depuis le mois de janvier sans informations sur une date de retour de la bourse

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