La 2e édition du Forum des universités et grandes écoles du Cameroun en (Fugec) s’est ouverte, le 27 novembre à Libreville. Pendant 78 heures, cette plateforme va présenter l’offre de formation camerounaise dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Des élèves visitant un stand au Fugec, le 27 novembre 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

Moment de la cérémonie d’ouverture du Fugec, avant la visite des stands et, la photo de famille des officiels. © Gabonreview

Quelle offre du Cameroun en matière d’enseignement supérieur et de la recherche ? Une question à laquelle répond le Forum des universités et grandes écoles du Cameroun (Fugec), dont la 2e édition s’est ouverte, le 27 novembre à Libreville. 48 heures durant, une trentaine d’universités et grandes écoles, venues du pays de Paul Biya, vont présenter leurs offres de formations aux élèves et étudiants gabonais.

L’enseignement supérieur camerounais offre plus de 1500 formations dans des domaines divers comme le bâtiment, travaux publics, pétrochimie, mines, agriculture, élevage, énergie, transports, télécommunications, numérique, finance, management, tourisme, aviation, diététique, etc. Pour le président exécutif du Fugec, ce rendez-vous est «un projet innovant dont l’objectif premier est le renforcement de la coopération dans le secteur de l’éducation entre l’ensemble des pays le Cemac pour une meilleure intégration, sous-régional un meilleur développement participatif».

Armand Claude Abanda a émis le souhait de pérenniser cet évènement sur la base d’une organisation annuelle, dont les fondamentaux s’articuleraient autour de trois points. Il s’agirait ainsi de faire connaître à tous les jeunes et leurs parents, les différentes opportunités d’offres de formation dans la sous-région ; multiplier des partenariats et des échanges entre les universités et les grandes écoles de la sous-région ; renforcer les compétences des professionnels de la sous-région par des formations continues dans leurs domaines respectifs.

Le directeur de cabinet du ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, quant à lui, a estimé que la tenue du Fugec, à Libreville, est une autre expression de la mise en œuvre effective du processus d’intégration sous-régionale des secteurs éducation-formation. «Le Fugec est une plateforme adéquate qui permet aux institutions universitaires et grandes écoles d’élargir leurs horizons en tenant compte des partenariats fructueux qui participent au rayonnement de l’intégration sous-régionale», a souligné Thierry Emmanuel Koumba. Ce dernier a donc souhaité que le Fugec, impulsé par le Cameroun, touche l’ensemble des institutions universitaires des pays de la sous-région d’Afrique centrale, «afin que le Fugec se transforme en Forum des universités et grandes écoles d’Afrique centrale».

Une vision partagée par l’ambassadeur du Cameroun au Gabon, qui a cependant posé les préalables à l’atteinte de cet ambitieux horizon. «Ce pari ne sera gagné que si nos États disposent de formateurs qualifiés et institutions universitaires et grandes écoles compétitives, correspondant aux standards internationaux capables de répondre efficacement aux sollicitions des entreprises en ressources humaines», a conseillé Édith Noëlle Ondoua Atéba.

Tenue au Tchad, en avril dernier, la première édition du Fugec a enregistré la participation d’une vingtaine d’établissements d’enseignement supérieur du Cameroun et plus de 3000 visiteurs. Après le Gabon, la caravane Fugec va poser ses valises au Congo, en 2020.

 
GR
 

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