La capitale gabonaise abritera, du 2 au 11 juillet, une formation sur l’évaluation des capacités phytosanitaires dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). Cette formation sera dispensée par un expert de la division droit et développement de la FAO pour ce qui concerne les modules destinés aux juristes et par un expert du secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Ils seront assistés par un consultant international spécialisé dans la protection des végétaux.

Sécurité phytosanitaire dans la CEEAC et la Cemac - © gabonreview.com

S’inscrivant dans le cadre du projet TCP/RAF/3312 “Appui au renforcement des capacités phytosanitaires dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac)”, le Bureau sous-régional de la FAO pour la sous-région du centre, organise à Libreville, une formation sur l’évaluation des capacités phytosanitaires dans les pays de l’Afrique Centrale.

La formation comporte deux volets, à savoir un volet regroupant dix cadres des Organisations nationales de protection des végétaux (ONPV) des 10 pays de la CEEAC et de la Cemac choisis sur la base des termes de référence élaborés à cet effet qui seront chargés de l’application de l’outil PCE dans leurs pays respectifs, et un volet regroupant dix experts juristes, choisis comme consultants nationaux, qui seront chargés de la revue ou l’élaboration des textes nationaux en matière phytosanitaire en conformité avec les instruments internationaux tels que la CIPV et les accords Sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Selon un communiqué du Bureau sous-régional de la FAO, «l’objectif principal de ce projet est de renforcer le cadre technique, institutionnel et réglementaire desdits pays dans le domaine phytosanitaire afin de faciliter le commerce en produits agricoles et participer pleinement dans le cadre international pour la protection des végétaux qui comprend l’élaboration de normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP), pour la sauvegarde des ressources végétales, la collecte d’informations, l’échange et la réglementation des mouvements transfrontaliers des végétaux et produits végétaux».

«Les systèmes de protection phytosanitaires mis en place dans les pays de l’Afrique Centrale présentent de nombreuses faiblesses tant sur le plan réglementaire que sur le plan institutionnel. Cette formation sur l’évaluation des capacités phytosanitaires (Phytosanitary Capacity Evaluation – PCE), est le point de départ de nombreuses activités de renforcement des capacités dont l’objectif est de corriger les faiblesses techniques, institutionnels et réglementaires dans le domaine phytosanitaire. L’application de l’outil PCE sera effectuée sous la supervision générale du secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV)», poursuit le communiqué.

Atteindre la sécurité alimentaire pour tous est au cœur des efforts de la FAO veiller à ce que les êtres humains aient un accès régulier à une nourriture de bonne qualité qui leur permette de mener une vie saine et active. Le mandat de la FAO consiste à améliorer les niveaux de nutrition, la productivité agricole et la qualité de vie des populations rurales et contribuer à l’essor de l’économie mondiale.

 
GR
 

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