Le rapport de la Cour des comptes sur l’exécution de la loi de finances, en vue du règlement du budget 2017 transmis le 6 mars dernier au Premier ministre et aux présidents des deux chambres du parlement indique un résultat déficitaire de 90,67 milliards de francs CFA.

Le premier président de la Cour des comptes transmettant le rapport sur l’exécution de la loi de finances 2017 au Premier ministre. © Primature Gabon

 

Initialement arrêté à 1858,61 milliards de francs CFA en ressources et 1795,92 milliards en dépenses, puis réduit à 1714,61 milliards en ressources et augmenté à 1886,67 milliards en dépenses dans la loi de finances rectificatif, le budget 2017 a été exécuté à hauteur de 1399,25 milliards en ressources et 1435,41 milliards en dépenses. L’exécution débouche donc sur un résultat déficitaire de 90,67 milliards de francs CFA, selon le rapport de la Cour des comptes.

Selon la haute juridiction de contrôle des finances publiques, l’exécution de la loi de finances 2017 fait apparaître plusieurs manquements, à savoir : «le caractère irréaliste des prévisions des ressources et des charges ; l’absence d’évaluation des dépenses fiscales par la direction générale des impôts ; l’importance du poids de la dette ; les difficultés à procéder à l’évaluation de la performance des programmes du fait de la non production des projets et des rapports annuels de performance et la transmission tardive des documents nécessaires au contrôle, c’est-à-dire au-delà légal». Autant de carences qui ont nécessité des recommandations de la part des juges financiers à l’endroit de l’exécutif.

Le rapport en question s’articule en cinq parties : l’exécution budgétaire, les grandes composantes du budget, des dotations de la mission des pouvoirs publics et celle relative aux comptes d’affectation spéciale et à l’évaluation des programmes.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Cathy dit :

    Seulement ? Quel GROS mensonge. Pauvre Gabon !

  2. Julien dit :

    Ils ont des têtes qui expriment bien le déficit. Lol !

  3. bill ngana dit :

    A présent qu’il est rendu public, est-il impossible d’avoir ici la version électronique de ce rapport ?

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