Dans l’après-midi du 21 avril 2015, un accident survenu à lusine de la Chaudronnerie du Gabon (CDG) a causé le décès d’un employé d’origine indienne et de graves blessures à six autres. Trois nationaux ont également été blessés. Une enquête a été ouverte.

La CDG enfumée après l’accident. © Gabonreview

La CDG enfumée après l’accident. © Gabonreview

 

Si les raisons de l’explosion survenue dans l’après-midi du 21 avril courant à l’usine de la Chaudronnerie du Gabon (CDG) restent inconnues, l’accident n’a pas moins provoqué la mort d’un employé de nationalité indienne, et fait neuf blessés. Dans ce contexte, les activités de la société ont temporairement été suspendues en attendant les résultats de l’enquête, qui a aussitôt été ouverte à la demande des responsables de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok.

Vue extérieure et intérieure (avant l’accident) de la CDG à la ZERP de Kok. © DCP-Gabon

Vue extérieure et intérieure (avant l’accident) de la CDG à la ZERP de Kok. © DCP-Gabon

D’après Sèdji Armel Mensah, on compte, parmi les blessés, trois gabonais qui, après qu’ils aient été admis à l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, ont pu regagner leurs domiciles respectifs dans la nuit du 21 au 22 avril 2015, en raison de leurs blessures mineures. Pour les six blessés d’origine indienne, qui nécessitaient plus d’observation, la sortie ne pourra être effective que dans quelques jours, conformément à l’appréciation des médecins.

«Une forte détonation a retenti de l’usine de fonderie de métaux de CDG à 13h25. Il sagit de lexplosion de la chaudière qui a entrainé des flammes et une trainée de fumée noire», rapporte l’Autorité administrative de la zone économique à régime privilégié de Nkok, avant d’ajouter que des pertes matérielles ont également été causées, à l’instar du four ainsi qu’une partie de la toiture, qui ont été endommagés. Pour les responsables qui ont reçu la visite sur le théâtre de l’accident du ministre des Mines, de l’Industrie et du Tourisme, et du ministre délégué à l’Economie, la Promotion des investissements et la Prospective, il s’agit manifestement d’une lourde perte pour la jeune entreprise. D’autant que la Chaudronnerie du Gabon n’est entrée en production que depuis septembre 2014.

Pour les membres du gouvernement, l’accident survenu à l’usine engage aussi bien les responsables de la ZERP de Nkok, que d’autres sur d’autres lieux, à renforcer les mesures de sécurité au niveau des entreprises industrielles implantées sur le territoire national. Pour l’heure, Mohammed Reslan, le directeur général de la CDG, a indiqué que les activités de l’usine seront temporairement suspendues afin de déterminer la cause de l’accident.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. MINKO dit :

     » Un accident »? , NON , c’est PING ! Les membres du front étaient en  » conclave  » pour faire Tomber le  » DISTINGUE CAMARADE  » , d’ailleurs , il y a des témoins …….Kia kia kia kia , quand un fruit mur , il tombe ………Wait and see

    • BABOKI dit :

      Qu’est ce que vous êtes minable, Minko!
      Mais sortez un peu de cette logique, c’est quoi votre problème à voir la politique partout.

      • massuku dit :

        Je ne pense pas que MINKO soit minable, cest bien l’opposition qui est à l’origine de ce sabotage, bientôt Opiangah va sortir un autre Bobo pour venir témoigner, et cette fois ci les autorités vont découvrir des explosifs de type; TNT, Nytroglicerine, C5, plastics et autres. Vous faites vraiment pitier.

  2. Le comte d' ODAZALA dit :

    Qui vous a dit que ce matériel est neuf? On nous prends toujours pour des tarés en venant implanter chez nous de la vieillerie afin de tirer le maximum de bénéfice en exposant ainsi les Gabonais aux risques incalculables.

    Ces usines qui polluent notre environnement tiennnet elles compte des normes internationnales quand je pense qu’en Inde elles ne sont jamais respectées?
    Bon comme Ali veut a tout pris son émergence même aux prix des vies des Gabonais, vous mêmes labàs, pour moi quoi.

  3. doukdouk dit :

    BABOKI, mais MINKO rigole, car on voit le front partout, meme dans les caches d’armes

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