Dans l’objectif de soutenir le pays dans son programme de lutte contre la chasse illégale, l’Agence française de développement (AFD) a signé une convention de financement à hauteur de 11,8 milliards de francs.

Régis Immongault, le 29 août 2015 au NYFA. © ny-forum-africa.com

Régis Immongault, le 29 août 2015 au NYFA. © ny-forum-africa.com

 

Pour appuyer la lutte contre le braconnage au Gabon, l’Agence française de développement (AFD) a signé, le 29 août dernier à Libreville, une convention avec le gouvernement. D’un montant de 18 millions d’euros, soit un peu plus de 11,8 milliards de francs, ce financement sera exclusivement dédié à la protection des éléphants et à la lutte contre le conflit homme/faune. «Cette convention vise non seulement à protéger les éléphants mais aussi à veiller à la protection des populations victimes des ravages occasionnés par ces animaux dans les champs», a indiqué le ministre de l’Economie.

Selon Régis Immongault, ces ressources qui seront gérées par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), sont en réalité «puisées, pour une partie, dans le fonds de conversion de créances». Il s’agit notamment d’une somme de 10 millions d’euro allouée par l’Etat français, quand le reste est une simple dotation. «Pour cette nouvelle convention, l’Etat gabonais n’est soumis à aucun apport financier», a-t-il précisé. «La totalité de ces ressources a déjà été affectée», a poursuivi le ministre de l’Economie. Avec le soutien de la Grande-Bretagne, qui a récemment envoyé une troupe de douze soldats pour la formation des écogardes, le Gabon entend intensifier son programme de lutte contre la chasse illégale, veiller à la protection de la faune et garantir un mieux-être pour les populations vivant près des zones de chasse. C’est donc dire que ce soutien financier vient à point nommé.

 

 
GR
 

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