Président d’une association politique, le Mouvement populaire des radicaux (MPR), ayant soutenu la candidature de Jean Ping à l’élection présidentielle du 27 août dernier ; farouche opposant au pouvoir d’Ali Bongo, Féfé Onanga a été interpellé puis placé en garde à vue à la Brigade centre de la gendarmerie, à Port-Gentil, le 23 septembre 2016.

Féfé Onanga, président du MPR. Le bras droit de Ping dans la capitale économique vient d'être arrêté. © Gabonreview/Louis Mbourou

Féfé Onanga, président du MPR. Le bras droit de Ping dans la capitale économique vient d’être arrêté. © Gabonreview/Louis Mbourou

 

La valse des arrestations des leaders politiques se poursuit dans la capitale économique. Après l’audience ayant conclu à la condamnation, par le tribunal correctionnel de Port-Gentil, le 21 septembre dernier, de Guy Roger Ndenguino et Guy Roger Aurat Reteno, tous deux proches de Jean Ping, pour diffusion de tracts, c’est au tour du MPR  d’être inquiété.

Jean Hilaire Okawe, trésorier du MPR, croupi lui également dans les geôles à Port-Gentil. © Gabonreview/Louis Mbourou

Jean Hilaire Okawe, trésorier du MPR, croupi lui également dans les geôles à Port-Gentil. © Gabonreview/Louis Mbourou

Féfé Onanga a en effet été arrêté à son domicile situé au quartier Chic, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil par un groupe de gendarmes, dans la mi-journée le 23 septembre 2016. «Ils sont arrivés et ont demandé à le voir, avant de lui ordonner de les suivre», raconte un proche de l’homme politique. Selon la même source, le neveu de Féfé Onanga qui voulait en savoir davantage sur les raisons de cette interpellation a également été menotté puis conduit à la Brigade centre de la gendarmerie nationale.

Cette arrestation de l’un des bras droits de Jean Ping dans la capitale économique du Gabon intervient deux jours après celle du trésorier de l’association politique dont Féfé Onanga est le président. Jean Hilaire Okawe est en effet détenu au commissariat de police de Port-Gentil depuis 21 septembre dernier.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. unGaboma dit :

    La peur a change de camp. Dieu a confondu tous les faussaires de la Republique. Ils sont tous dans le deni de realite. Courage chers freres et soeurs. Le ‘lion’ n’a plus de dents. Ce ne cont la que des derniers rugissements. Mais en realite, il n’y en a plus rien.
    Dieu est maintenant au commandes de tout. Croyez-moi, ce sont la, les derniers instants du biafrais a la tete de notre beau pays, le Gabon.
    Gabon d’abord!

  2. jean bille dit :

    voilà ce qu’est, intra muros, la main tendue de ali bongo ondimba et sa meute de sanguinaires! après le vol électoral, la tuerie des citoyens innocents et libres de leur choix,les arrestations arbitraires de masse, voici venu le temps de l’interdiction policière de la liberté d’expression politique! le gabon entre assurément dans les heures les plus sombres et les noires de son existence!

  3. RAPONTCHOMBO dit :

    L’opposition doit éviter de dévier vers le grand banditisme. Le Gabon n’est pas un Etat de voyous. OK ?

  4. RAPONTCHOMBO dit :

    IL est qui ce féfé ONANGA ? Merde alors !!!!

  5. luttons avec les mots dit :

    Mr Rapontchombo,
    si à la place de Mr Onanga la gestapo tropicale avait arreté votre frère par exemple n’auriez-vous pas souhaiter que l’on en parle?
    Vous demandez qui est-il? Il s’agit tout simplement d’une personne arreté arbitrairement puisqu’on ne lui a pas signifié ce pour quoi on l’arrete!!!!!
    Si le sort de ces personnes ne vous intéresse pas ne donnez pas votre avis, sachez tout de meme qu’il interpelle d’autres personnes.

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