Le ministre des Mines, Christian Magnagna et le président de la société Havilah Consolidated Resources, le Professeur Baojin Zhao, ont paraphé le 2 décembre 2018 l’accord-cadre portant lancement du projet de Fer de Milingui, près de Tchibanga dans la province de la Nyanga.

Le ministre des Mines Christian Magnagna, et le président de la société Havilah Consolidated Resources, le Professeur Baojin Zhao, paraphant l’accord-cadre portant lancement du projet de Fer de Milingui. © D.R.

 

Le projet de lancement du deuxième plus grand gisement de fer du Gabon, après le Belinga, vient d’obtenir son quitus de démarrage, avec la signature d’un accord-cadre entre l’État gabonais et la société sud-africaine Havilah, le 2 décembre à Libreville.

«Le lancement du projet de fer de Milingui cadre fortement avec la volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de relancer l’économie gabonaise via la diversification de ses ressources. Une volonté, une fois de plus, bien matérialisée par le secteur minier gabonais qui, en sortant d’une activité basée essentiellement sur l’exploitation du manganèse et de l’or, va dorénavant s’attaquer à l’exploitation du minerai de fer afin de diversifier son activité et augmenter sa contribution aux ressources de l’Etat», a déclaré le ministre des Mines.

Le développement du projet, selon les dirigeants de la filiale gabonaise de la société Havilah Consolidated Resources, Havilah Mining Gabon, intégra le développement des ressources de fer et des infrastructures associées, visant à permettre une entrée en production rapide dès la 3ème année en 2020.

Outre l’aménagement des zones d’implantation d’infrastructures et du corridor de transport des communautés riveraines, le plan d’exécution prévoit également la réalisation des études et gestion des impacts environnementaux et sociaux (EIES) relatives au projet. Ces études sont très attendues, au regard de la proximité de deux parcs nationaux, Moukalaba-Doudou et Mayumba.

La maturation de ce projet permettra également la création des synergies avec d’autres secteurs de l’économie, notamment l’écotourisme, la foresterie et la production alimentaire.

Deuxième grand gisement de fer du Gabon après Belinga, avec des réserves de l’ordre de 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de DSO, minerai de fer de haute teneur (>50% de Fe), le gisement de fer de Milingui générera lors de sa mise en exploitation, 167 emplois directs et 285 emplois indirects essentiellement issus des sous-traitants, soit un total de 452 emplois pendant les deux premières phases de développement de la mine et des infrastructures. Le nombre d’emplois passera de à 700 à la phase 3, phase de croisière de fonctionnement du projet.

Selon la société Havilah, le coût total du projet s’élève à 1 milliard de dollars américains, soit près de 600 milliards de francs CFA. Cette somme sera totalement assurée par le fonds d’investissement African Minerals Exploration and Development (Amed). Ce fonds finance par ailleurs plusieurs projets miniers en Afrique sub-saharienne, notamment en Afrique du sud, Namibie, Liberia.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. jean- jacques dit :

    voila toujours les signatures ce ministre a deja son pourcntage dans cette signature, et on ne dit pas ce qu’on fera avec cet argent? combien de pourcentages revient à l’Etat gabonais?

  2. MAVOUROULOU MOUSSAVOU dit :

    Elle sera la plus bien venue dans la province de la NYANGA car malgré le suffrage exprimé au présidentiel, l’Etat gabonais vient une fois penser au sous sol et surtout au chaumage qui gagne du terrain par le manque criarde des sociétés. qu’elle ne soit pas une société virtuose mais sinon je valide cette initiative des plus hautes autorités du Gabon. ma demande sera alors la première sur vos table même étant fonctionnaire, je peux aller en detachement. merci

  3. anonyme dit :

    Le PB c’est qu’il y a interdiction de construire un port à mayumba mis en gage contre un prêt à la banque mondiale suite à la découverte d’une ressource.
    Les Chinois se sont fait croqués…

  4. louetsy dit :

    Une énième source d’enrichissement précoce qui s’annonce si cela se matérialise, il faudrait que ces investisseurs, demandent un gage à fin de sécuriser leurs investissements car les autorités gabonaise sont pour la plus part de mauvaise foi.

  5. diogene dit :

    sachant que pour Bélinga il a fallu 50 ans pour aboutir, voici un gisement qui sera exploité en 2068 plus ou moins…

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