Si les choses semblaient se dérouler pour le mieux entre les deux entreprises et l’exploitant minier australien Ferrex, les trois partenaires ne sont plus sur la même longueur d’onde depuis quelques jours.

© mining.com
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Le 19 décembre 2013, à travers un communiqué de presse, l’exploitant minier qui avait acquis le permis d’exploitation du fer de Mebaga, dans les environs de Mitzic (Woleu-Ntem), avait annoncé la signature d’un important partenariat avec Anglo American et Kumba Iron Ore. Si l’accord portait sur le financement de l’exploitation, il semble que les ambitions des uns et des autres ne convergent plus. Récemment, Dave Reeves s’est dit déçu par le revirement de ces partenaires, qui ne souhaitent plus investir dans le projet.

«Anglo American et Kumba Iron financeront l’exploration de Mebaga et des zones environnantes sur une période de deux ans, tout en remboursant à Ferrex les frais de la majorité de l’exploration effectuée jusque-là», claironnait-on à l’époque. Désormais, indique le directeur général de Ferrex, la junior australienne devrait faire cavalier seul. «Nous ne pouvons que présumer que le motif de cette résiliation est un changement de stratégie au niveau de l’entreprise», a-t-il tenté de justifier, se désolant : «Compte tenu de la quantité importante de travail qui a été réalisée avec succès et l’obtention de toutes les approbations gouvernementales nécessaires, la fin de cette entente est évidemment décevante». Prenant ses responsabilités, Dave Reeves a annoncé le financement du projet par sa société. «Je suis convaincu que nous sommes maintenant dans une meilleure position pour financer Mebaga au niveau que nous avons atteint à la fin de 2013», a-t-il dit, avant d’ajouter : «En tant qu’actionnaire de Ferrex, je me suis engagé à garantir la valeur opérationnelle de financement.»

Rappelons par ailleurs qu’intervenant au Gabon à travers la société gabonaise Ressources Equatoriales dont elle détient 82% des parts, Ferrex est détentrice d’une superficie de 309 km2 pour son exploitation. Aussi, s’est-elle donnée pour mission de parvenir à exploiter environ 8 km de minéralisation de 90 à 150 millions de tonnes d’oxyde à une teneur de 35 à 65% en fer et 550 millions de tonnes à 900 millions de tonnes à une teneur de 25% à 40% en fer, sur les 19 km identifié dès sa première année d’activité.

 

 
GR
 

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