La rocambolesque histoire de milliards représentant la participation financière du Gabon à la troisième édition du festival mondial des arts nègres (Fesman) qui auraient disparu refait surface et n’en finit pas de faire la «Une» des parutions sénégalaises.

Gabonreview.com - Syndiély Wade - © D.R.

Deux ans après la tenue de ce qui a été jusqu’aujourd’hui la dernière édition du festival mondial des arts nègres (Fesman) qui s’est tenu à Dakar en décembre 2010, une enquête a été ouverte par l’Inspection générale d’État (IGE) sur la gestion des fonds de cette grande messe culturelle. Sindiély Wade, fille de l’ex-président du Sénégal Abdoulaye Wade, par ailleurs déléguée générale adjoint de l’évènement, a été épinglée dans ce rapport pour sa gestion de cet évènement.

La gestion du festival mondial des arts nègres (Fesman) serait aujourd’hui désignée du doigt selon une bonne partie de la presse sénégalaise comme le scandale du siècle le plus absurde et le plus étonnant de ce pays.

Les auditeurs ont révélé qu’une somme de deux milliards de francs CFA (3 millions d’euros) représentant la participation du Gabon, pays ami au Fesman, aurait disparu entre les mains de la sœur de Karim Wade. En outre, celle-ci n’aurait pas pu justifier un trou de 250 millions de francs CFA (381 000 euros) dans le reliquat de cette participation.

Selon la Libération de Yaxam Mbaye, «Sindiély la sœur de Karim Wade n’aurait pas été capable d’apporter le moindre justificatif quant à l’utilisation de ces fonds, qui n’auraient jamais été enregistrés dans les livres du Fesman. Conclusion d’un présumée détournement. Il s’agirait d’argent tiré des caisses pour une ou des destinations non encore élucidées».

Le comble dans cette affaire réside dans le fait que la fille du président qui aurait été entendu à deux reprises déjà, ne se souvient même pas du montant en question, pourtant bien noté par les enquêteurs de l’IGE.

Entre les ratés et les impairs, le 3e festival mondial des arts nègres a été jalonné de scandales financiers. Après Dakar en 1966 et Lagos en 1977, le festival mondial des arts nègres 2010 s’était tenu au Sénégal entre le 10 et le 31 décembre 2010 sur le thème de la « Renaissance africaine».

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Les choses du pays là... dit :

    2 milliards de francs CFA ! rien que pour participer à un festival ?
    ce pays n’a pas fini de jeter de l’argent par les fenêtres ?
    qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans la tête de nos dirigeants, donner DEUX MILLES MILLIONS pour un festival…
    (ah ce pays-là me « divise » grave)

  2. Ndambo dit :

    Ceux qui croient être propriétaires de ce pays sont de grands malades qui s’ignorent. Toujours prêts à financer tout et n’importe quoi pour se faire voir pendant que le peuple vit de promesses et d’annonces farfelues. Ils entretiennent le mythe d’un Gabon très riche prompt à décaisser des milliards pour soi-disant l’image du pays. Si on gratte encore les découvertes seront surprenantes, cette histoire me paraît louche.

    • makossocabrimort dit :

      Voilà la gestion scandaleuse des Bongo avec l’argent du contribuable gabonais. SEIGNEUR pardonne moi de ce blasphème. Aimes tu vraiment ce pays pour le donner à des imbéciles de fêtards de le gouverner. Si tu dis oui je te dirais que tu es le frère de satan habillé en blanc.Tout ce que cette famille d’imbéciles ne sait que faire la java. Les preuves sont là, ils invitent des stars rétribuées à des milliards, organisent des soit disantes conférences internationales avec des thèmes pots-pourris,des forums ressemblant à des rencontres d’amis intimes. Entre temps, le petit gabonais subsiste dans son trou à rat de la baie des cochons. C’est ignoble. Des anciennes gloires de foot ball viennent s’amuser lors de la CAN, ces dernières retournent dans leurs pays respectifs avec des mallettes pleines à craquer. Comment vouliez vous que je sois patriote avec des dirigeants tarés, je ne condamne pas les étrangers quand ils nous disent dégagez vous êtes des nullards avec tout ce potentiel que vous avez vous n’arrivez même pas à la cheville de nos zones rurales. C’est vrai tous les villages sénégalais sont électrifiés et ont des forages permettant aux ménages d’avoir l’eau courante. Est ce le cas du Gabon non, un pays qui a tant de cours d’eau connait un déficit en énergie et en eau mais c’est scandaleux si il faille le comparer au Sénégal le pays le plus pauvre de l’Afrique de l’ouest car dépourvu de richesses naturelles. Pardon si je me mettais à écrire les tares du GABON, je passerais des nuits blanches à le faire par la faute des ignards des Bongo.

  3. BONGO dit :

    Chers gabonais, je vous assure que le système BONGO va bientôt disparaître. Ils ont beaucoup abusé de la générosité du GABON.
    Tous les milliards du budget souverain ne servent à rien. Ils sont détournés à longueur de journée. Mais nous sommes en train de travailler pour les chassés du pouvoir.

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