«Retour aux sources» de Yeelen Eyogo-Edzang, «On est tous Pygmées» d’Helene Charpentier et «Aziz Inanga. Eclipse du clair de lune» d’Alice Aterianus-Owanga seront projetés au 34e Festival international de cinéma «Vues d’Afrique», qui se tiendra du 13 au 22 avril prochain à Montréal.

La chanteuse gabonaise Aziz’Inanga dans le film «Aziz’Inanga. Eclipse du clair de lune», d’Alice Aterianus-Owanga. © D.R.

 

La 34e édition de «Vues d’Afrique» présenté par Québecor, en partenariat avec Royal Air Maroc, vient de dévoiler sa programmation qui se déroulera du 13 au 22 avril à la Cinémathèque québécoise.

Durant 10 jours, le Festival présentera 88 films de 33 pays, dont 15 premières internationales, 52 premières canadiennes et 15 premières québécoises. Parmi les films retenus dans la programmation, les organisateurs annoncent trois réalisations provenant du Gabon à savoir, «Retour aux sources» de Yeelen Eyogo-Edzang, «On est tous Pygmées» d’Helene Charpentier et «Aziz Inanga. Eclipse du clair de lune» d’Alice Aterianus-Owanga. Tous seront diffusés le 15 avril 2018.

L’affiche du film gabonais «Retour aux sources», de Yeelen Eyogo-Edzang. © D.R.

Le premier film gabonais «Retour aux sources», est une fiction de 20 minutes classée parmi les 52 premières canadiennes. Réalisé par Yeelen Eyogo-Edzang, l’ouvre raconte l’histoire d’Elsa, une franco-gabonaise qui ne connaît pas son histoire. Née au Gabon, elle a grandi en France, élevée par sa mère qui a toujours tué son passé africain. À la mort de celle-ci, Elsa s’autorise à lever le voile sur le secret familial et à partir à la recherche de ce père inconnu au Gabon, accompagnée de sa petite fille.

Chef Keza, le personnage principal du film documentaire «On est tous Pygmées». © D.R.

«On est tous Pygmées», d’Helene Charpentier, est un documentaire programmé dans la catégorie première canadienne. Cette chronique sociale, musicale, écologique et spirituelle gabonaise de 26 minutes, dont le personnage principal est incarné par Chef Keza, l’un des membres du groupe Movaizhaleine, passe de la salle de classe à la forêt profonde, en passant par le studio d’enregistrement de ce porte-parole d’une génération de Gabonais qui, à travers les cultures urbaines, tente de réapproprier ses traditions.

Le troisième film, «Aziz’Inanga. Eclipse du clair de lune», d’Alice Aterianus-Owanga, classé dans les premières internationales, raconte le parcours de l’artiste musicienne Aziz’Inanga de 1970 aux années 1990.

Outre les diffusions, l’édition 2018 du festival Vues d’Afrique sera accompagnée d’une multitude d’activités spéciales : colloques et rencontre de femmes cinéastes, séance et brunch familial, nuit de la série africaine, ou encore des concerts musicaux au Baobar (bar du festival).

 
GR
 

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