Comme ceux du monde entier, les musulmans du Gabon ont célébré, ce 21 août 2018, la traditionnelle fête de la Tabaski ou encore fête du mouton. À Libreville, c’était en présence du Raïs de la Communauté musulmane du Gabon, le président Ali Bongo Ondimba.

Les fidèles musulmans assistant à la grande prière de la Fête du mouton à la Mosqué Hassan II de Libreville, le 21 août 2018. © Communication Présidentielle

 

Parés de leurs plus beaux vêtements, les fidèles musulmans de la capitale gabonaise ont gagné, tôt ce mardi matin, les différentes mosquées et lieux de culte destinés à la célébration de l’Aïd-El-Kebir, également appelé fête de la Tabaski ou encore fête du mouton. Il s’agissait pour eux de prier Allah et de lui rendre gloire, en cette occasion particulière d’accomplir l’une des actions fortes et symboliques de l’Islam.

Ali Bongo Ondimba participant à la grande prière de la Fête du mouton à la Mosqué Hassan II de Libreville, le 21 août 2018. © Communication Présidentielle

À Libreville, la mosquée Hassan II a été le théâtre de la grande prière supervisée par l’imam Ismael Oceni Ossa, président du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon. En présence du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, les maître-mots du prêche ont été la paix, le pardon, l’adoration, la réflexion et le recueillement. De même, il a été rappelé que cette fête était l’occasion pour les musulmans de commémorer la fin du hadj, accomplissement du pèlerinage à la Mecque.

La Tabaski ou Aid-El-Kebir qui signifie la grande fête, est la deuxième fête la plus importante de l’Islam après l’Aid-El-Fitr, célébrant la fin du Ramadan. La Tabaski célèbre l’assujettissement d’Ibrahim (Abraham pour les chrétiens) à son Dieu. Voulant mettre à l’épreuve Ibrahim, Dieu lui avait ordonné de sacrifier son fils Ismaël. La foi de l’homme envers son créateur était inébranlable au point qu’il opta de faire la volonté de Dieu et d’offrir son unique fils en holocauste. C’est au moment de passer à l’acte que Dieu, rassuré de la foi d’Ibrahim envers lui, l’en empêcha et lui envoya un bélier pour le sacrifice.

Un sacrifice répété, pour l’essentiel, par tous les fidèles pouvant s’offrir un mouton à cette occasion. Et un fidèle de déclarer à l’endroit de ses congénères : «ce n’est pas tout de sacrifier le mouton comme Abraham l’a fait, mais il faut obéir aux principes de Dieu. Abraham était un homme de foi, obéissait à Dieu et respectait le caractère sacré de la vie. Quand vous tolérez l’intolérable, tous les sacrifices que vous pourrez faire n’ont aucune valeur aux yeux de Dieu. Car Dieu prend plaisir à l’obéissance de ses lois plutôt qu’à l’abondance de sacrifices».

Les festivités se sont poursuivies dans les quartiers dans un esprit de retrouvailles, de joie, de partage et de réjouissance. C’est un moment de générosité envers les nécessiteux et les plus démunis. Il est à rappeler que la fête de la Tabaski intervient 70 jours après la fête du Ramadan.

 
GR
 

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