Le gouvernement vient d’énoncer des mesures en vue d’intensifier les actions de prévention et de lutte contre la fièvre jaune, dont deux cas «isolés» ont été identifiés à Mitzic, dans le Woleu-Ntem.

Le gouvernement vient d’énoncer des mesures en vue d’intensifier les actions de prévention et de lutte contre la fièvre jaune. © Gabonreview/Shutterstock

 

Après l’alerte lancée sur deux cas de fièvre jaune à Mitzic, dans le Woleu-Ntem, le ministre de la Santé a livré, le 30 janvier à Libreville, les mesures prises par le gouvernement pour intensifier les actions de prévention et de lutte contre cette infection virale transmise par une espèce particulière de moustique.

Max Limoukou a notamment évoqué le renforcement de la surveillance épidémiologique de la fièvre jaune dans les formations sanitaires et la communauté ; la stricte application du contrôle des carnets de vaccination, conformément au règlement sanitaire international, aux principales portes d’entrée aéroportuaires et terrestres.

Parmi les mesures préventives prises par le gouvernement figurent également, l’obligation de tous les voyageurs internationaux de se mettre à jour de la vaccination contre la fièvre jaune ; l’intensification des activités de vaccination systématique et la nécessité pour les parents d’enfant à partir de neuf mois, de faire vacciner leurs enfants contre la fièvre jaune ; la nécessité pour la population de procéder aux actions de salubrité et d’hygiène.

La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés. Le terme «jaune» fait référence à la jaunisse présentée par certains patients. Les symptômes de cette maladie sont la fièvre, les céphalées, l’ictère, les myalgies, les nausées, les vomissements et la fatigue.

S’agissant des deux cas de fièvre jaune identifiés à Mitzic, le 23 janvier, le ministre de la Santé assuré qu’il n’y a pas de crainte à avoir. «Il s’agit de cas isolés, qui peuvent survenir dans le pays qui sont endémiques comme le Gabon, et tous les pays d’Afrique centrale, qui sont des pays de grande forêt, abritant une forte population de singes, réservoir naturel de cette maladie», a confié Max Limoukou au quotidien L’Union.

 
GR
 

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