L’amélioration de la compétitivité de la filière bois était au cœur d’une séance de travail entre le ministre de l’Economie et les opérateurs de ce secteur d’activité, le 8 février 2017 à Libreville.

Régis Immongault pendant sa rencontre avec les opérateurs de la filière bois, le 8 février à Libreville. © Gabonreview

 

Le ministre de l’Economie s’est entretenu avec les opérateurs du secteur bois, le 8 février dernier à Libreville, autour du thème «Améliorer la compétitivité de la filière bois en vue d’accélérer l’industrialisation».

Vues des participants à la rencontre. © Gabonreview

«Cette rencontre intervient après celle que j’aie eue avec les opérateurs du secteur financier, pour permettre de renforcer la dynamique au niveau de l’économie gabonaise. Il s’agissait donc de voir comment, avec ce secteur porteur de croissance, mettre en place de nouveaux mécanismes pour augmenter sa contribution dans la création de richesses au niveau du PIB», a expliqué Régis Immongault.

S’il s’est félicité des impacts positifs de l’industrialisation de la filière bois dans l’économie nationale, le ministre de l’Economie a cependant reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés les opérateurs de la filière. Difficultés ayant constitué le canevas des échanges entre Régis Immongault et les partenaires aux développements.

Les discussions ont porté sur six points principaux : le règlement de la dette TVA, la redevance de scanning, la reconduction des mesures incitatives décidées dans la Loi des Finances 2012 pour accompagner la transformation du bois, le financement des industries de transformation de bois, la mutualisation des investissements et l’entrée en zone Cemac, sans barrières douanières des opérateurs de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok.

«Il s’agissait donc de s’attarder sur ces difficultés pour permettre au secteur de continuer à pleinement jouer son rôle», a indiqué Régis Immongault, d’autant que la filière est le deuxième plus gros pourvoyeur d’emplois aux Gabonais, notamment les jeunes, après la Fonction publique. «Il faudrait donc voir comment renforcer la formation à ce niveau, afin que l’augmentation de la chaine des valeurs puissent permettre l’utilisation d’une main d’œuvre hautement qualifiée», a-t-il souligné.

Par ailleurs, Régis Immongault s’est félicité des impacts découlant des principales mesures initiées par le gouvernement depuis 2010, en vue d’accélérer l’industrialisation de la filière bois. Notamment la hausse du PIB de l’industrie forestière multiplié par cinq, la hausse de la valeur des exportations des bois débités, la hausse des emplois directs et du nombre d’unités de transformation. Autant d’avancées, certes, «mais de nombreux défis restent à surmonter», a avoué  le ministre de l’Economie.

S’ils n’ont pas reçu de «garanties formelles» de leur interlocuteur, notamment sur le règlement de la dette TVA, les opérateurs s’en sont remis aux simples «assurances» du ministre. «Nous avons eu une écoute et une haute compréhension du ministre, car connaissant très bien les difficultés auxquelles nous sommes confrontées. Et dans ce sens, il nous a donné des assurances pour aller de l’avant face à ces problèmes-là», a expliqué Franck Chambrier, opérateur de la filière. A l’issue de ces échanges, un mécanisme de suivi et d’approfondissement des conclusions a été adopté.

 
GR
 

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