Bonne nouvelle pour les occupants illégaux du capital foncier de la Société nationale immobilière (Sni). Ces derniers, estimés à 1400 Gabonais, vont se voir offrir l’opportunité de devenir propriétaire d’une parcelle.

Le directeur général de la SNI s’entretenant avec un squatter. © SNI

 

La Société nationale immobilière (Sni) s’emploie à résoudre un sérieux dilemme auquel elle est confrontée dans le cadre de ses missions. En effet, soucieuse d’assurer la viabilité et la pérennité des projets de développement de son action en matière de promotion immobilière, la société se constitue des réserves foncières dans l’ensemble des localités du pays.

Cependant, une partie du capital foncier de la société est squattée par 1400 personnes, ces dernières ne disposant d’aucune autorisation ou titre. Dans une démarche citoyenne, la SNI entend réaliser une belle action à l’endroit de ces populations installées illégalement sur ses réserves foncières.

À ceux disposant d’un cadre bâti et qui se sont illégalement installés sur  son capital foncier, la SNI leur offre de manière «exceptionnelle» et «ponctuelle», l’«opportunité d’acquérir la pleine propriété des assiettes occupées». En d’autres termes, cette démarche qui cadre avec la vision sociale du président de la République vise à permettre à ces compatriotes de devenir propriétaires d’une parcelle.

Par ailleurs, pour se prémunir de tels désagréments à l’avenir, la Sni entend mettre un terme à l’expansion du phénomène de l’occupation anarchique de ses emprises, en usant des moyens légaux et réglementaires ; conformément à sa stratégie basée sur le respect des lois en vigueur en matière foncière.

C’est ainsi qu’elle implante progressivement dans toutes ses réserves foncières des panneaux pour la dissuasion et la sensibilisation. Une initiative visant à assurer la viabilité et la pérennité des projets de développement de son action en matière de promotion immobilière.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bongoué dit :

    Cette société SNI est vraiment pathétique. Comment comprendre une telle attitude vis-à vis des populations gabonaises? Un société qui est censé construire des maisons pour les gabonais qui se livre à de telle pratique. C’est vraiment grave, je n’ai pas des mots pour continuer. Juste poser une question: combien de maison construit par la SNI depuis sa création? Merci

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