A l’issue d’une séance de travail avec le ministre des Sports, le 10 mai à Libreville, la Ligue national de football professionnel (Linafp) a présenté la journée du 20 mai prochain comme date butoir pour la reprise du championnat national de 1re et 2e division, en stand-by depuis la mi-février.

Brice Mbika Ndjambou remettant le trophée de champion 2017 au capitaine du CFM Mounana (Stéphane Bitséki Moto), en juillet 2017. © linaf.net

 

A l’arrêt depuis la mi-février, le championnat national de football était au centre d’une séance de travail, le 10 mai à Libreville, entre le ministre des Sports, le président de la Ligue national de football professionnel (Linafp) et les présidents de clubs. La Linafp et les clubs ont notamment présenté au ministre des Sports, le 20 mai prochain comme date butoir pour la reprise du championnat national de 1re et 2e division.

Ayant pris connaissance de cet «ultimatum», le patron du département des Sports s’est voulu prudent, privilégiant l’étude minutieuse du dossier à la précipitation. «A ce stade, je ne peux vous donner de réponses. Je suis venu écouter. Mais, nous ferons tout pour trouver des solutions qui honorent le sport et l’Etat. Nous allons nous revoir une fois que le ministère aura étudié chaque éventualité, dès la semaine prochaine», a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze, dans L’Union du 11 mai.

Un calme à l’opposé de celui des clubs et de la Linafp. «Les pouvoirs publics ont dix jours pour prendre une décision quant à la reprise des compétitions en D1 et D2. Au-delà du 20 mai, il sera difficile de faire rejouer ces championnats en raison de la Coupe du monde», a souligné le président de la Linafp. Brice Mbika Ndjambou a ainsi proposé au ministre des Sports un format de play-offs pour aller au terme des compétitions.

«Nous ne pouvons plus, aujourd’hui, envisager l’organisation d’un championnat en respectant le calendrier initial et le budget prévu. Nous lui avons donc proposé de ne jouer que les sept journées qui restent dans le cadre de la phase aller et d’initier des play-offs avec quatre ou six équipes. Système qui serait organisé sur un maximum de cinq semaines et obligerait un réajustement des sommes dues, qui doivent être versées aux clubs», a détaillé le président de la Linafp.

Pour Brice Mbika Ndjambou, il est impératif de sauver la saison 2017-2018. Car, a-t-il estimé, «une saison blanche en D1 et D2 implique aussi une année blanche pour les autres divisions, alors que ces dernières se sont correctement déroulées». La balle est désormais dans le camp d’Alain-Claude Bilie-By-Nze.

 
GR
 

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