Nommé entraineur des panthères du Gabon pour les quatre prochaines années, l’Espagnol José Antonio aura-t-il les coudées franches pour mener à bien sa mission ?

Le nouvel entraineur des panthères du Gabon, José Antonio Camacho. © DR.

Le nouvel entraineur des panthères du Gabon, José Antonio Camacho. © DR.

A quarante-cinq jours du début de la CAN 2017, le Gabon vient de dénicher une  »pierre précieuse » pour son équipe nationale de football. Il s’agit d’un entraîneur expérimenté, un entraîneur qui a un vécu et qui, plus est, est connu pour son fort caractère. Il n’en fallait pas moins pour une équipe dont de nombreux éléments sont connus pour leur manque de respect à la discipline collective.

Jose Antonio Camacho, 61 ans, ancien joueur de renom du grand Real Madrid dans les années 70 et 80, et ancien sélectionneur de l’Equipe nationale d’Espagne (1998-2002), est devenu hier lundi, après la finalisation de son contrat avec les autorités gabonaises, le nouveau sélectionneur des Panthères du Gabon.

Depuis le Brésilien Jaïrzinho au début des années 2000, et Alain Giresse dans un passé plus récent, c’est la première fois qu’un entraîneur de renom arrive à la tête de l’équipe nationale du Gabon. Après une longue carrière de footballeur de premier plan en Espagne son pays, marquée par 81 sélections au sein de l’équipe nationale d’Espagne, et au Portugal au sein du prestigieux club Benfica Lisbonne, Jose Antonio Camacho était devenu entraîneur de club, passant notamment par l’Espanyol de Barcelone, le FC Séville et Osasuna. Après les clubs, il passe patron d’équipes nationales. A son actif, deux sélections nationales. D’abord  »La Roja », l’équipe nationale d’Espagne, avec laquelle il échoue en quart de finale de la Coupe du Monde 2002. Puis, l’équipe nationale de Chine.

Jose Antonio Camacho se trouve à Libreville depuis dimanche dernier. Il devait finaliser hier tous les contours de son contrat qui devrait aller, selon une source de la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot), jusqu’en août 2018 si le Gabon est qualifié pour la Coupe du Monde de cette année-là (Russie 2018). A titre de rappel, après les deux premières journées, les Panthères ont deux points après leurs matches nuls face au Maroc (à Franceville) et au Mali (à Bamako).

L’ancien international Espagnol devient ainsi le vingt-septième sélectionneur de l’équipe nationale du Gabon depuis 1962. Parmi ses glorieux prédécesseurs, figurent le Français Alain de Martigny (qui, le premier, permit au Gabon de remporter un titre, à savoir la Coupe de l’UDEAC en 1985), le Belge Jean-Pierre Thyssen (qui organisa le premier match amical entre une équipe nationale européenne, la Belgique, et le Gabon), le Roumain Vladimir Cozma (qui obtint, avec le Gabon, la médaille de bronze lors des premiers Jeux d’Afrique centrale en juillet 1976), le Brésilien Jaïrzinho, le Français Alain Giresse, le Franco-Allemand Gernot Rohr, et des cadres gabonais Paul Manon, Da Costa Soares (première participation aux quarts de finale de la CAN), et Claude Albert Mbouronout.

Il va avoir pour mission de faire franchir un nouveau palier aux Panthères du Gabon, à savoir les demi-finales de la CAN. L’équipe nationale du Gabon a atteint le stade des quarts de finale de cette compétition à deux reprises, d’abord en 1996 en Afrique du Sud, puis en 2012 au Gabon. Ses trois autres participations se sont soldées par son élimination au premier tour. Pour cette CAN 2017, le premier match des Panthères du Gabon se déroulera le 14 janvier, jour d’ouverture de la compétition, face à la Guinée-Bissau au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé.

S’exprimant peu en français pour le moment, Jose Antonio Alfaro Camacho sera accompagné d’un interprète au cours des premières semaines.

Auteur: Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

6 Commentaires

  1. MURUH TAB dit :

    OUI avec 90.000.000 F.cfa/mois, le prix des defaites du Gabon et des larmes des fans à chaque competitions/l’Education dans le Pays en panne/La jeunesse sacrifiée/le pays manque dans les administration de papiers de toilettes/manque de batons de craie pour les classesA Kinguelé ,plus de tableau noir ,mais des tableaux blancs C A D les murs des salles de classes/On y utilise du charbon des bois ,la craie etant rare/Le salaire mensuel de cet entraineur suffit pour contruire des salles de classe/LE PEUPLE dIT/PAS DE CAN CHEZ NOUS OU STADES DESERTS
    Salut

  2. tara dit :

    Vs ne citer pas George Costa bizarrement capitaine du FC Porto et coach du Gabon il n’ y a pas très longtemps, à croire que ROHR a même eu meilleur carrière que Costa.

  3. lepositif dit :

    MURUH TAB, tchouooo le kongossa devient vraiment un label gabonais. Le contrat annuel est est de 800.000€ qu’il devra partager avec ses adjoints selon un article de Jeune Afrique. On doit donc tout arrêter en attendant qu’on construise assez de salle de classe. Absurdité.

  4. mouckala dit :

    C’est un bon choix pour la CAN. Pour les problèmes d’ordre sociétal, adressez-vous plutôt aux administrations compétentes.

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